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Utilisateur:Yelti/Brouillon 3

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Trente-et-un poèmes de poche
Auteur Pierre Albert-Birot
Pays France
Genre Recueil de poèmes
Éditeur SIC
Lieu de parution Paris
Date de parution 1917
Chronologie

Trente-et-un poèmes de poche, publié en 1917 avec un poèmepréfaceprohétie de Guillaume Apollinaire, est un recueil de poèmes de Pierre Albert-Birot. Il s'agit du premier livre du poète, si l'on exclue De la mort à la vie (1905), renié et détruit par l'auteur.


imprimeur Levé

14.5 x 11.5

135 ex

curiosités typographiques : utilisation de blancs, mots collés, portions de vers parangonnés, vers justifiés en carré, mots flottants dans l'espace de la page, mobilisation importante des capitales "Ô POÈME ARCHITECTURE DE PENSÉE" LA TOUR EIFFEL N'EST PAS PLUS HAUTE QU'UN HOMME

s'amuse à composer le long d'une verticale ascendante (note : sens "LA TRISTESSE EST HORIZONTALE LA JOIE VERTICALE" (J7C)), transgressant deux fois le sens de la lecture.

"formesitaliennes ovalitésmollesenmarche

Baisersrâlesmoteursonnettescanontramwaysvoixtonnerrestempêtescriscraquementsplainteschantsmensongeshainesamoursdouleurjoieshommesannimauxmachines Quel bruit quand on entend rien !

Réception[modifier | modifier le code]

À sa parution, le recueil est remarqué par Tristan Tzara qui rédige une recension dans Dada no 2 sous la forme d'une espèce de poème en prose où il reprend à son compte le procédé des mots collés. « Colliers déréglés des maisonssapinsverts ; chaque notation dans une boîte d'allumettes et la vitesse captée - des insectes, des tramways qui grimpent vers une tête de verre » écrit-il, évoquant plus loin « le futurisme pour les jeunes filles », avant d'ajouter « Mais chaque petite page crie trop fort et crève dans le vase, chacune contient une nouvelle idée, et l'on est astralement émerveillé devant le passage rapide (un peu trop brutal, mais peut-être nécessaire ? des images de vie intense et coloriée.[1]».

Dans Nord-Sud, Paul Dermée moque le « futurisme zou-zou un peu enfantin » du livre, et reproche à Albert-Birot d'avoir sacrifié le lyrisme au profit de la liberté formelle[2],[3].

André Lebois "Berkeley" "idéalisme parfait : tout se passe, tout est, tout vit dans ma tête"

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Éditions[modifier | modifier le code]

  • SIC
  • Gallimard
  • Rougerie
  • CRL

Bibliographie critique[modifier | modifier le code]

  • Arlette Albert-Birot, présentation de l'éd. Rougerie
  1. Tristan Tzara, « Pierre Albert-Birot, 31 poèmes de poches » dans Dada no 2, juin 1917, lire en ligne
  2. [Paul Dermée], Compte-rendu de Trente-et-un poèmes de poche, Nord-Sud, 4-5, juin-juillet 1917 Lire en ligne sur Retronews
  3. MLL 165