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Naissance |
Isérables |
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Nationalité | Suisse |
Pays de résidence | Suisse |
Diplôme |
Maîtrise fédérale mécanique et électricité |
Activité principale |
Industriel |
Autres activités |
Inventeur |
CHARLY MONNET
Charly Monnet est né le 17 novembre 1935 à Isérables, dans le canton du Valais, en Suisse. Après une enfance à la campagne, il s’engagea, à l’âge 18 ans, comme ouvrier dans la construction du barrage hydro-électrique de la Grande-Dixence à plus de 2000 mètres d’altitude au fond du Val des Dix. Un an plus tard, il est engagé par l’entreprise de constructions métalliques Neuwerth à Ardon. Excellent ouvrier, passionné de mécanique, il obtint rapidement ses diplômes de Maîtrise fédérale en mécanique puis en mécanique et électricité. Il se lança dans la fabrication et la pose de monte-charges puis d’ascenseurs.
La fabrique d’ascenseurs
[modifier | modifier le code]En 1965, il crée, avec un associé, sa propre fabrique d’ascenseurs sous la raison sociale AMCA. L’entreprise devint vite florissante. De cinq employées à sa création, elle passa rapidement à trente puis cinquante employés. La société obtint un véritable statut international, lorsqu’elle se mit à fabriquer des plates-formes élévatrices des rampes pour poids lourds ainsi que des portes coulissantes pour des ferry-boats en Grèce. Monnet vendit son entreprise à Schindler SA et devint membre du Conseil d’administration de Schindler suisse SA.
Les inventions
[modifier | modifier le code]Après la vente de son entreprise, Monnet s’engagea dans la réalisation de plusieurs inventions. Il commença par la mise au point d’un tableau électronique pour ascenseurs, puis dans la conception et la réalisation d’un appareil original pour le sauvetage des biens et des personnes en cas d’incendie. Il se lança également dans la construction de voitures blindées pour chefs d’Etat et hommes d’affaires. Peu au fait des aspects financiers et administratifs, Monnet se trouva rapidement en proie à des problèmes de liquidités.
L’aide providentielle
[modifier | modifier le code]En difficultés, Monnet eut recours à l’aide d’un de ses cousins qui lui vouait une grande admiration. Ce cousin lui prêta des sommes importantes car il croyait, lui aussi à la réussite des projets de Monnet. Malheureusement ceux-ci ne rencontrèrent pas un succès immédiat et Monnet se trouva dans l’incapacité de rendre les avances faites lorsque son cousin luidemanda leur remboursement.
Le drame
[modifier | modifier le code]Le 15 mars 1979, Monnet et son cousin eurent une discussion orageuse, au cours de laquelle ils en vinrent aux mains. Se saisissant d’un objet trouvé sur place, Monnet asséna de violents coups sur la tête de son cousin qui décéda sur place. Au lieu de se rendre à la police, Monnet décida de se débarrasser du corps de sa victime. Il l’entoura d’une lourde chaîne et le jeta dans le Rhône.
La condamnation
[modifier | modifier le code]Arrêté, puis jugé, Monnet fut condamné à la réclusion à perpétuité pour assassinat, les juges ayant admis que Monnet avait prémédité son acte, ce que ce dernier contestait. Aucun témoin n’ayant assisté au drame, la condamnation résultait de l’intime conviction des juges et non pas de preuves matérielles. L’évasion.
Ulcéré par ce jugement, Monnet prépara son évasion et s’enfuit de la prison de Champ-Dollon à Genève en compagnie d’un trafiquant de drogue, membre d’un réseau actif sur la place d’Amsterdam. Les évadés se rendirent dans cette ville et Monnet s’intégra rapidement dans le réseau et se mit au service des trafiquants. Il se lança ensuite dans le trafic d’héroïne à titre personnel et se rendit plusieurs fois en Thaïlande pour acheter de la drogue qu’il revendit sur les marchés hollandais et français.
Nouvelle arrestation et nouvelle condamnation
[modifier | modifier le code]Arrêté dans un bar d’Annecy le 15 septembre 1982, Monnet fut condamné par le Tribunal de Grande Instance de cette ville à une peine de quatorze années de réclusion. C’est ainsi qu’il passa plus de onze ans dans les prisons françaises, non sans avoir tenté de s’évader à plusieurs reprises.
Retour en Suisse
[modifier | modifier le code]Il fut ensuite transféré en Suisse pour y subir sa peine de réclusion à perpétuité. Malgré plusieurs recours en grâce, il ne fut libéré qu’en 2004, après plus de vingt-quatre ans passés dans les prisons de France et de Suisse où il fut considéré comme un prisonnier modèle. A peine libéré, il créa une nouvelle entreprise de montage d’ascenseurs sous le nom SouTra Sarl, qu’il céda par la suite. Il vit aujourd’hui des jours paisibles avec sa compagne et sa famille.