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Campemant temporaire cris

Chasse chez les Cris[modifier | modifier le code]


Le territoire de chasse[modifier | modifier le code]

Au Québec, avant l’arrivée des Européens, les Cris étaient pour la plupart des nomades. Leur principale source de nourriture était la chasse, la pêche et la cueillette. L’été, ils se rassemblaient afin de passer l'été en grand groupe. Toutefois l'hiver, le territoire était divisé en famille ou clan d'une dizaine d'individus. Ainsi les membres d’un groupe pouvaient parcourir qu'elle que dizaines de kilomètres pour rejoindre son territoire. Les territoires se passaient de génération en génération[1]. Il devait eux même assurer le rendement et de leur territoire. Il était donc fréquent pour une famille possédant un territoire de passer l’hiver avec une autre famille pour éviter de sur exploiter le gibier. Ils s’assuraient ainsi de l’abondance de gibier sur leur territoire. De plus, même si une famille n'exploite pas son territoire pendant quelques années, il en demeure tout de même occupant. D’autre groupe optait pour l’utilisation partielle de leur territoire ainsi en exploitant seulement une fraction de leur territoire, ils assuraient la régénération de leur territoire.[2]

La chasse chez les cris[modifier | modifier le code]

Les chasseurs Cris[modifier | modifier le code]

Les chasseurs cris respectent la nature car ils savent qu'il en sont dépendant. Dans le but de conserver leur viande, les chasseurs cris la font cuire soit en la fumant ou à la faisant bouillir. Pour trouver son gibier, le chasseur cri peut partir pendant quelques jours et ainsi parcourir plusieurs kilomètres. Bien que de tuer un ours ou un orignal soit primordial pour s'assurer une grande quantité de nourrir, il chasse aussi le petit gibier comme les oiseaux ou le lapin. D'autres petits animaux comme le castor sont très convoité car il permet non seulement de bien se nourrir mais sa fourrure permet de fabriquer des vêtements très chaud pour l'hiver.[3]

Croyance des chasseurs cris[modifier | modifier le code]

Les Cris sont pour la plus part des animistes Il est important pour eux de rendre hommage à l'esprit de l'animal. Afin de pas l'offenser les chasseurs s'assurent d’utiliser tout ce qu'ils peuvent. De plus, ils disposent des restes non utilisés de manière à ce que les chiens ne puissent les atteindre. Ainsi il existe un rituel pour chasser, manger et disposé des ossements de l'animal.[4]

Abris hivernal[modifier | modifier le code]

Le chasseur cri doit à chaque hiver reconstruire un abri car il change de place à chaque automne. Au début de l'automne lorsqu'il rejoint son territoire avec le groupe il s'établit dans une tente car les nuit ne pas très froide. Toutefois, il doit se construire un abri plus résistant et plus chaud pour passer l’hiver. Tous les membres du groupe s’attèlent à la tâche. Ainsi, les hommes bâtissent la structure alors que les femmes récoltent du lichen qui servira à isoler la maison. Bien que chaque chasseur chasse pour nourrir sa famille, les autres chasseurs du camp s'assurent de bien être des autres familles.[5]

Droits ancestraux des chasseurs et pêcheurs Cris[modifier | modifier le code]

Les droits ancestraux des autochtones est encore un sujet contre versé. L’article 35 de la loi constitutionnel de 1982 sert à protégé les droits ancestraux.[6] Cette loi permet aux l’autochtone de faire valoir droit pour la revendication des territoires, et leur droit de chasse. Ainsi les autochtones vivant en Saskatchewan, au Manitoba ou en Alberta, ont leurs droits de chasse, de pêche et de piégeage protégé par l’accord de transfert des ressources naturelles de 1930[7]. De plus, pour les chasseurs Cris, l'office pour la sécurité du revenu des chasseurs, piégeur Cris s’assure de défendre leurs droits de chasse en vertu des droits ancestraux. Ainsi une prestation basé sur le nombre de jour passé en forêt pour exercer leurs activité traditionnel leurs sont versé 4 fois par année.[8][9][10]

Article 35 de la loi constitutionnelle de 1985[modifier | modifier le code]

DROITS DES PEUPLES AUTOCHTONES DU CANADA

Confirmation des droits existants des peuples autochtones

35. (1) Les droits existants — ancestraux ou issus de traités — des peuples autochtones du Canada sont reconnus et confirmés. Définition de « peuples autochtones du Canada »

(2) Dans la présente loi, « peuples autochtones du Canada » s’entend notamment des Indiens, des Inuit et des Métis du Canada. Accords sur des revendications territoriales

(3) Il est entendu que sont compris parmi les droits issus de traités, dont il est fait mention au paragraphe (1), les droits existants issus d’accords sur des revendications territoriales ou ceux susceptibles d’être ainsi acquis. Égalité de garantie des droits pour les deux sexes

(4) Indépendamment de toute autre disposition de la présente loi, les droits — ancestraux ou issus de traités — visés au paragraphe (1) sont garantis également aux personnes des deux sexes. (96)

Engagement relatif à la participation à une conférence constitutionnelle

35.1 Les gouvernements fédéral et provinciaux sont liés par l’engagement de principe selon lequel le premier ministre du Canada, avant toute modification de la catégorie 24 de l’article 91 de la « Loi constitutionnelle de 1867 », de l’article 25 de la présente loi ou de la présente partie :

a) convoquera une conférence constitutionnelle réunissant les premiers ministres provinciaux et lui-même et comportant à son ordre du jour la question du projet de modification;

b) invitera les représentants des peuples autochtones du Canada à participer aux travaux relatifs à cette question. (97)[11]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Médiagraphie[modifier | modifier le code]

Pachama (s.d). La chasse, http://www.pachamama.ca/traditions-culinaires/la-chasse.html (consulté le 13 mai 2013)

Office nationnal du film (s.d). Chasseurs Cris de Mistassini, http://www.nfb.ca/film/chasseurs_cris_de_mistassini(consulté le 13 mai 2013)

Affaires des autochtones et développement du nord Canada (s.d). Les droits ancestraux, http://www.aadnc-aandc.gc.ca/fra/1100100028605/1100100028606 (consulté le 13 mai 2013)

Office de la sécurité du revenu des chasseurs et piégeurs cris (s.d.). Programme, http://www.osrcpc.ca/programme/ (consulté le 13 mai 2013)

Enciclopédi canadienne (s.d.). Droits ancestraux, http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/droits-ancestraux (consulté le 13 mai 2013)

GAGNON, Jo Ann (1982). Le régime de chasse, de pêche et de trappage et les conventions du québec nordique, Québec, Collection Nordica, 50p.

Gouvernement du Canada (s.d). Lois constitutionnelles de 1867 à 1982, http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/Const/page-16.html#docCont (consulté le 13 mai 2013)