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Utilisateur:Ululo/Dion

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Dion de Syracuse (409, 354 à Syracuse) était un homme politique grec en Sicile et un ami de Platon. Dans sa ville de naissance, Syracuse, il établit à la fin de sa vie, et pour peu de temps, un pouvoir de type tyrannique. Qu'il se soit en cela inspiré des principes de la théorie platonicienne de l'État, c'est controversé.


Origine, enfance et jeunesse[modifier | modifier le code]

Hipparinos, le père de Dion, était un citoyen des plus nobles et admirés à Syracuse. Déjà avant la prise de pouvoir du tyran Denys l'Ancien, il était son ami et son confident. En 398, alors qu'il était déjà tyran, Denys épousa Aristomaque, une fille d'Hipparinos et une aînée de Dion. Dion épousa plus tard (vers 375) un des fruits de ce mariage, sa nièce Arété ; il était donc à la fois beau-fils neveu par alliance du tyran[1],[2],[3]. Hipparinos mourut quand ses enfants étaient encore mineurs. C'est alors Denys qui les prit sous tutelle et Dion grandit dans l'environnement du tyran. C'est à cette époque de Denys, dans des combats contre Carthage, l'ennemi traditionnel de Syracuse, plaça une grande partie de la Sicile sous sa domination.


Quand le philosophe Platon se rendit à Syracuse vers 389-388 — date controversée[4] — il rencontra le jeune Dion ; ils scellèrent ensemble une amitié qui durerait toute leur vie. Une légende tardive, selon laquelle Denys l'Ancien aurait lui-même entrepris d'inviter Platon à Syracuse, est invraisembable[5]. C'est en effet Dion qui obtint que le philosophe fût reçu par le tyran. Leur entretien fut ouvertement inamical, et peu après, Platon quitta la région[6],[7],[8],Berve, p. 19 ss..</ref>.


Politicien à la cour du tyran[modifier | modifier le code]

Platon assure que Dion devint un adepte convaincu de sa philosophie, laquelle réprouvait fondamentalement la tyrannie. Dion serait donc en opposition avec son oncle et, en conséquence, haï de la cour[9],[10],[11]. Mais par ailleurs les sources montrent que la relation de Dion à Denys était excellente ; il bénéficiait de la pleine confiance du tyran, qui lui confia des responsabilités importantes, dont une ambassade à Carthage[12],[13]. Denys ordonna aussi à son trésorier de payer tout ce que Dion souhaiterait. Il le considérait comme son gendre. Dion acquit ainsi à cette époque un patrimoine si important qu'il permit plus tard, à lui seul, de recruter et financer une armée de mercenaires[14],[15],[16].

Quand le tyran fut atteint en 367 d'une maladie mortelle, la question de la succession n'était pas claire, car son fils aîné Denys II de Syracuse n'avait pas été préparé à gouverner[17],[18]. Denys II n'était pas un fils d'Aristomaque, la sœur de Dion, mais était le fruit d'un autre mariage de son père. D'Aristomaque Denys l'Ancien avait eu de nombreux enfants, dont deux fils encore jeunes à cette époque. Dion essaya en vain de persuader le tyran à l'agonie d'établir une règle de succession, qui départagerait le pouvoir entre ces enfants, ce qui lui aurait conféré à lui-même une position puissante[19],[20],[21],[22]. Après que la décision fut prise, d'un règne sans partage de Denys II, Dion réussit rapidement, malgré sa rivalité avec le nouveau maître, à préserver sa place à la cour. Cela lui fut favorable, que son adversaire politique Philistos, un aristocrate éminent, qui était tombé en disgrâce auprès de Denys l'Ancien, se tint en retrait[23],[24]. De plus les liens généalogiques entre Dion et Denys II étaient serrés : la femme de ce dernier, Sophrosyne, était une sœur d'Arété, la compagne de Dion ; et Sophrosyne était aussi la nièce d'Aristomaque, la sœur de Dion.

Dion poussa le nouveau tyran à inviter Platon à la cour comme conseiller ; il pouvait espérer en tirer un renforcement de son influence. Il présenta l'affaire à Platon en lui montrant que c'était là l'occasion d'accorder les rapports de force politiques à sa philosophie de l'État. C'est ce qui aboutit au second voyage de Platon en Sicile, en 366. Denys II était cependant méfiant ; pour apporter un contre-poids au parti de Dion, il convoqua à la cour, avant l'arrivée de Platon, Philistos, le dirigeant de l'opposition[25],[26],[27],[28]. Quand Platon entra en scène, la cour était donc d'ores et déjà parcourure d'une forte tension entre les deux partis opposés[29].

Déjà à l'époque Dion avait en perspective, soit, avec l'aide de Platon, de faire basculer Denys sous son influence, soit de le renverser[30],[31],[32]. Puisque Denys s'intéressait, au moins superficiellement, pour la philosophie, et qu'il était fortement impressionné par la personnalité de Platon, la première possibilité semblait être accessible. Restait cependant le parti de Philistos, pour qui cette alternative aurait signifié la défaite, et qui essaya donc de convaincre Denys que Dion ne cherchait, avec la philosophie, qu'à le distraire de la politique, pour engager ses propres neveux dans cette voie, voire s'emparer lui-même du pouvoir. Dion écrivit une lettre aux puissants de Carthage, où il leur tirait sa révérence comme conseiller et messager pour les transactions antérieures avec Denys. Cette lettre fut interceptée et atterrit dans les mains du tyran, qui la lut à Philistos. Sur quoi, Denys inculpa Dion de trahison envers le pays et le bannit[33],[34]. À la fin de l'été 366, Dion partit pour la Grèce. En raison de ses nombreuses relations, pour certaines éminentes, amis et fidèles, dont Platon et la femme du tyran, son absence ne devait être que provisoire et sa fortune ne fut pas confisquée. L'année suivante, Platon quitta la région à son tour.

L'exil grec[modifier | modifier le code]

En Grèce, Dion fut mieux accueilli[35],[36],[37]. À Corinthe, où il vécut longtemps, il rencontra la sympathie ; à Sparte, il reçut les droits du citoyen, bien que les Spartiates fussent liés au tyran de Syracuse ; à Athènes, il entra dans l'académie de Platon[38].

Da ihm die Einkünfte aus seinem Vermögen aus Syrakus zuflossen, verfügte er über reichliche Mittel. Zunächst hoffte er auf die Erlaubnis zur Rückkehr in die Heimat. 361 reiste Platon auf Drängen von Dionysios, der ihm erneut die Rehabilitierung Dions zusagte, zum dritten Mal nach Sizilien. Dionysios wollte Platon für sich gewinnen, Platons Absicht war es hingegen, seinem Freund Dion zu helfen. In der Begleitung Platons befanden sich einige seiner Schüler, darunter Speusippos und Xenokrates. Speusippos, der später Platons Nachfolger als Scholarch (Leiter der Akademie) wurde, war ein radikaler Anhänger Dions. Er zog in der Stadt Erkundigungen über die Stimmung der Bürger ein, um die Chancen für einen gewaltsamen Sturz des Tyrannen zu prüfen, was Dionysios aller Wahrscheinlichkeit nach nicht verborgen blieb.[39] Das dadurch entstandene Misstrauen brachte Platon in Schwierigkeiten. Von einer Begnadigung Dions war nun keine Rede mehr, vielmehr konfiszierte Dionysios die in Syrakus verbliebenen Besitztümer des Verbannten. Außerdem befahl Dionysios seiner Halbschwester Arete, Dions Gattin, die mit ihrem Sohn Hipparinos in Syrakus geblieben war, ihre Ehe aufzulösen und einen seiner Günstlinge zu heiraten, einen hohen Offizier namens Timokrates. Ob dieser Befehl ausgeführt wurde, ist unklar,[40] doch war unter diesen Umständen an eine Versöhnung der Rivalen nicht mehr zu denken. Im folgenden Jahr reiste Platon, der nichts erreicht hatte, ab.

Rückkehr und militärischer Sieg[modifier | modifier le code]

thumb|Süditalien zur Zeit Dions Auf seiner Heimreise traf Platon Dion in Olympia und setzte ihn von dem Scheitern seiner Bemühungen in Kenntnis. In diesem Stadium des Konflikts kam für Dion, der anscheinend schon zuvor gegen Dionysios agitiert hatte,[41] nur noch eine militärische Lösung in Betracht. Er begann Söldner anzuwerben und fand für seine Pläne in der Akademie starken Rückhalt. Platon, der durch die Regeln der zwischen ihm und Dionysios bestehenden Gastfreundschaft gebunden war, hielt sich heraus, duldete aber die Beteiligung seiner Schüler an der Unternehmung.[42] Syrakus war zwar die größte Militärmacht der damaligen griechischen Welt, aber Speusippos berichtete Dion, dass angesichts der allgemeinen Verhasstheit des Tyrannen eine kleine Truppe für den Umsturz ausreiche, da die Angreifer in Sizilien wirksame Unterstützung finden würden.[43]

Vom Sammelplatz auf der Insel Zakynthos aus wagte Dion im Jahre 357 mit rund 800 Mann auf fünf Schiffen die Überfahrt. Unter den Teilnehmern waren nur zwei bis drei Dutzend Griechen aus Sizilien.[44] Die kleine Flotte landete in Sizilien an einer Küste im Westen bei Herakleia Minoa, einer Stadt, die sich unter der Kontrolle der Karthager befand. Diese waren die traditionellen Feinde der sizilischen Griechen und besonders der Syrakuser, doch Dion scheint ein dauerhaftes Vertrauensverhältnis zu ihnen gehabt zu haben.[45] Die Karthager nahmen die Truppe gut auf, verpflegten sie und gewährten ihr logistische Unterstützung. Dionysios war mit seiner Flotte nach Unteritalien gefahren, da er den Angriff aus dieser Richtung erwartete. Diesen Umstand nutzte Dion zu einem raschen Vormarsch. Eine Reihe von Städten entzogen sich nun der Herrschaft des Dionysios und schlossen sich dem Aufstand an, so dass das Heer sich auf einige tausend Mann vergrößerte. In Syrakus hatte der abwesende Dionysios kaum noch Anhänger, die Stadtbevölkerung erhob sich gegen ihn. Die Syrakuser bereiteten Dion einen begeisterten Empfang und wählte ihn und seinen Bruder Megakles zu Heerführern mit unbeschränkter Vollmacht (strategoí autokrátores).[46] Nur in der Stadtfestung, die sich auf der Insel Ortygia befand, konnten sich die Söldner des Tyrannen halten. Dorthin kehrte der inzwischen von der Niederlage verständigte Tyrann zurück und begann Verhandlungen mit Dion, die erfolglos verliefen.

Ein Überraschungsangriff der Söldner des Dionysios wurde in schweren Kämpfen zurückgeschlagen. Dennoch befand sich der Tyrann in einer relativ günstigen Lage; er konnte sich auf die Truppen seines fähigen Befehlshabers Philistos verlassen, seine Flotte beherrschte weitgehend das Meer, und Dions Schwester, Gattin und Sohn befanden sich in seiner Gewalt. Diese Situation änderte sich jedoch, als aus Griechenland eine Flotte unter Herakleides von Syrakus zur Unterstützung Dions und der Syrakuser eintraf. Herakleides übernahm als Nauarch das Kommando über die syrakusischen Seestreitkräfte. Eine Seeschlacht endete mit dem Sieg der Syrakuser und dem Tod des Philistos. Darauf begann Dionysios erneut Verhandlungen mit dem Ziel eines Friedensschlusses, um für sich freien Abzug aus Ortygia zu erreichen; anscheinend versuchte er, einen Teil seines Machtbereichs und seiner Besitztümer außerhalb der Stadt zu retten.[47] Der Vorschlag scheiterte an der Siegesgewissheit der Syrakuser. Schließlich konnte Dionysios mit einigen Schiffen, beladen mit Schätzen, aus Ortygia entkommen, ohne dabei die Festung aufzugeben; ein Teil seiner Truppen blieb mit den gefangenen Angehörigen Dions dort.

Äußerer Krieg und innere Machtkämpfe[modifier | modifier le code]

Schon bald nach Dions triumphalem Einzug in Syrakus kam es in der Stadt zu Spannungen zwischen seinen Anhängern und Kreisen, die ihn verdächtigten, der Bürgerschaft nicht Freiheit zu bringen, sondern für sich selbst nach einer neuen Tyrannenherrschaft zu streben. Seine Verdienste und seine militärischen Erfolge, bei denen er sich auch durch persönliche Tapferkeit auszeichnete, konnten diesen Konflikt nur zeitweilig in den Hintergrund drängen. Dabei spielte der Umstand eine Rolle, dass er ein vornehmer und sehr reicher Bürger war, welcher der Tyrannenherrschaft langjährige Dienste geleistet hatte und mit dem Tyrannen verschwägert war. Er galt daher als Aristokrat. Man verdächtigte ihn, auch im Interesse seiner gefangenen Familie eine Einigung mit Dionysios hinter dem Rücken der Bürgerschaft in Betracht zu ziehen – eine Lösung, auf welche die Friedensvorschläge des Dionysios tatsächlich abzielten.[48]

Die aus diesen Gründen Dion misstrauisch oder feindlich gegenüberstehende radikaldemokratische Partei fand schließlich in Herakleides einen Anführer. Herakleides war einer der Organisatoren der Opposition gegen Dionysios II. im Exil gewesen und hatte sich dann als Offizier bewährt. Nach seiner Einsetzung zum Befehlshaber der syrakusischen Flotte unterstand er Dions Oberbefehl, profilierte sich aber zunehmend als dessen Rivale.[49] Im Sommer 356 fasste die Volksversammlung Beschlüsse, die einen entscheidenden Sieg der Partei des Herakleides bedeuteten. Beschlossen wurde eine Neuverteilung des Grundbesitzes und die Beendigung der Zahlungen an die Söldner; außerdem wurden neue Befehlshaber gewählt, unter denen Herakleides war, nicht jedoch Dion.[50] Darauf zog sich Dion mit seinen Söldnern in die Stadt Leontinoi zurück, deren Bürger sich dem Machtbereich von Syrakus entziehen wollten. Die Leontiner hießen ihn willkommen und verliehen seinen Söldnern das Bürgerrecht.[51] Als jedoch ein Überraschungsangriff von Truppen des Dionysios die Syrakuser in schwere Bedrängnis brachte, riefen sie Dion zurück. Es gelang ihm, die Streitmacht des Tyrannen, die bereits den größten Teil der Stadt erobert und verwüstet hatte, zurückzuschlagen. Die demokratische Partei, die in dieser Krise militärisch versagt hatte, geriet in Misskredit. Es kam zu einer Machtteilung; Dion wurde vom Volk wieder zum Oberbefehlshaber gewählt und Herakleides erhielt das Kommando über die Flotte.

Diese Einigung hatte aber nicht lange Bestand, denn die fundamentalen Konflikte um die Grundbesitzfrage und die künftige Verfassung konnten nicht entschärft werden. Dion setzte die Wiederherstellung der früheren Besitzverhältnisse durch.[52] Inzwischen war, nachdem zu Lande und zu Wasser mancherlei Kämpfe mit wechselndem Erfolg stattgefunden hatten, die Lage der Besatzung von Ortygia unhaltbar geworden. Man einigte sich auf freien Abzug, und Dions Familie wurde freigelassen. Damit fiel ganz Syrakus in die Hand Dions.

Nun machte sich Dion energisch daran, seine politischen Vorstellungen zu verwirklichen. Schon vor dem Fall der Inselfestung hatte er einen Beschluss durchgesetzt, die künftig angeblich nicht mehr benötigte Flotte, die eine Hochburg seiner demokratischen Gegner war, aufzulösen.[53] Er berief ein Kollegium (synhédrion), das als gesetzgebende Versammlung eine neue, undemokratische Verfassung ausarbeiten sollte. Dem Synhedrion gehörten neben Syrakusern auch Bürger Korinths, der Mutterstadt von Syrakus, an. Um Herakleides einzubinden, ernannte er ihn zu einem Mitglied dieses Gremiums. Herakleides weigerte sich jedoch, dort mitzuarbeiten, da er die Zielsetzung völlig missbilligte, und begann wieder gegen Dion zu agitieren. Der Umstand, dass Dion den Oberbefehl nach dem Sieg nicht niederlegte und die Festung nicht zerstören ließ, nährte den Verdacht, dass er nach der Tyrannenherrschaft strebte.[54] Der Konflikt eskalierte erneut, und Herakleides wurde von Anhängern Dions ermordet, wenn nicht auf Dions Befehl, so doch zumindest mit dessen Billigung.

Niedergang und Tod[modifier | modifier le code]

Der Mord an Herakleides erregte ungeheueres Aufsehen. In weiten Kreisen der Bevölkerung setzte sich die Überzeugung durch, dass Dion die Gewaltherrschaft wolle und faktisch bereits der neue Tyrann sei. Daran änderte auch der Umstand nichts, dass die gesetzgebende Versammlung ihre Tätigkeit fortsetzte und im Sinne von Dions Wünschen eine Verfassung mit vorwiegend aristokratischen Elementen ausarbeitete.[55] Da Dions Rückhalt in der Bürgerschaft dramatisch geschwunden war, war die Aufrechterhaltung seiner Machtposition mehr denn je von der Zuverlässigkeit der Söldner und damit von deren Finanzierung abhängig. Nach dem Sieg über Dionysios wurden die Söldner aber für die äußere Sicherheit nicht mehr benötigt, und die Volksversammlung lehnte ihre fortdauernde Besoldung ab. Dion, dessen eigene Mittel erschöpft waren, versuchte mit Zwangsmassnahmen wie der Konfiskation von Gütern seiner Gegner die benötigten Mittel aufzutreiben und musste auch seine Anhänger zu Zahlungen verpflichten. Dennoch kam es zu Rückständen bei der Soldauszahlung. Damit erregte Dion allgemeinen Unmut, und sogar bei den Söldnern, welche die Unhaltbarkeit der Lage erkannten, schwand die Loyalität.[56]

Ein Vertrauter Dions, der Offizier Kallippos aus Athen, machte sich diese Lage zunutze und unternahm einen Staatsstreich. Seine Anhänger besetzten Schlüsselstellungen in der Stadt, drangen in Dions Haus ein und ermordeten ihn. Die Berichte über Dions Tod sind in den Einzelheiten widersprüchlich, stimmen aber darin überein, dass von den anwesenden zahlreichen Freunden und Leibwächtern niemand bereit war, für ihn zu kämpfen. Kallippos rechtfertigte sein Vorgehen als Tyrannenmord.[57] Ein Bericht, wonach es nach dem Mord zu einem Stimmungsumschwung zugunsten von Dions Partei kam und ein öffentliches Begräbnis stattfand, ist kaum glaubwürdig, zumindest stark übertrieben.[58] Kallippos konnte sich als führender Politiker durchsetzen. Eine Tyrannenherrschaft hat er aber nicht – wie manchmal fälschlich behauptet wird – errichtet, vielmehr blieben die demokratischen Einrichtungen bestehen.[59] Der Kampf gegen die in Sizilien verbliebenen Anhänger des Dionysios wurde fortgesetzt.

Platon dichtete auf den Tod seines Freundes ein Epigramm.[60] An die überlebenden Verwandten und Parteigänger Dions richtete er seinen siebenten Brief, in dem er ausführlich seine Sicht der Vorgänge schilderte.[61]

Dions Schwester Aristomache und seine Gattin Arete wurden nach seinem Tod ins Gefängnis geworfen, wo Arete einen Sohn gebar. Sie hatte bereits einen Sohn, der nach seinem Großvater Hipparinos hieß.[62] Die Frauen wurden später, nach dem Sturz des Kallippos, befreit und nach Griechenland geschickt, kamen aber auf der Überfahrt ums Leben.[63] Hipparinos soll selbst seinem Leben ein Ende gesetzt haben, doch wird dieser Bericht von der Forschung nicht für glaubwürdig gehalten.[64]

Rezeption[modifier | modifier le code]

Die Urteile der Nachwelt über Dion sind zwiespältig. Ausschlaggebend war in der Antike die Meinung Platons, der unerschütterlich an der Überzeugung festhielt, dass sein Freund ein edler, vorbildlicher Philosoph war, der aus Patriotismus handelte. Platon schrieb, Dion habe seine Heimatstadt und ganz Sizilien von der Knechtschaft befreien und Syrakus mit den besten Gesetzen ausstatten wollen, um seinen Mitbürgern die größten Wohltaten zu erweisen.[65] Demnach war es Dions Absicht, den platonischen Idealstaat soweit möglich zu verwirklichen. Die Mitglieder der platonischen Akademie, darunter Speusippos und der Offizier Timonides von Leukas, der an Dions Feldzug teilgenommen hatte und einen Bericht darüber verfasste, teilten diese Auffassung und trugen zu ihrer Verbreitung bei. Auch spätere Autoren zeichneten ein positives Bild. Plutarch schilderte Dion als Helden und führte als problematischen Charakterzug nur „Schroffheit im Umgang und unbeugsame Strenge“ an.[66] Es gab auch Dion feindlich gesinnte Autoren, deren Werke aber verloren sind; Spuren dieser Tradition finden sich bei Cornelius Nepos.[67]

Die Überlieferung, die Dion als tragisch gescheiterten Idealisten darstellt, hat auch in der Neuzeit eine starke Wirkung entfaltet, besonders in philosophisch orientierten Kreisen, wo Platons Wort viel galt und gilt.[68] Historiker wie Helmut Berve, von dem eine gründliche Untersuchung stammt, haben sich um ein ausgewogenes Urteil bemüht und die Gründe für Dions Scheitern analysiert. Hermann Bengtson kam zu einer negativen Gesamteinschätzung von Dions Charakter und staatsmännischen Fähigkeiten.[69] Besonders kontrovers diskutiert wird die Frage, ob bzw. inwieweit Dion tatsächlich von der platonischen Staatsphilosophie geprägt war und unter deren Einfluss idealistische, mehr oder weniger utopische Ziele anstrebte. Das Spektrum der Meinungen schwankt zwischen der Ansicht, dass er ein begeisterter Platoniker war, und der Deutung, dass er ausschließlich an seiner persönlichen Macht interessiert war und dass er Platon und dessen Schüler als Werkzeuge in den Dienst dieses Ehrgeizes zu stellen wusste.[70] Dass Dion nicht die Absicht hatte, selbst Tyrann zu werden, lässt sich aus dem Umstand folgern, dass er wiederholt gute Gelegenheiten zu einem solchen Schritt nicht nutzte.[71]

Einigkeit besteht unter den Historikern darüber, dass die Ermordung des Herakleides – unabhängig von der Frage ihrer moralischen oder philosophischen Bewertung – ein verhängnisvoller Fehler war, der zum Untergang Dions beitrug. Schwer nachvollziehbar ist Dions Entscheidung, die syrakusische Flotte aufzulösen. Dieser rein innenpolitisch motivierte Schritt stand in Einklang mit Platons prinzipiellem Misstrauen gegen das See- und Flottenwesen. Für eine Hafenstadt und Seemacht wie Syrakus war das aber keine realistische Option.[72]

== Annexes

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sources primaires
Sources secondaires
  • (de) Helmut Berve, Dion, Wiesbaden, 1957.
  • (de) Hermann Breitenbach, Platon und Dion, Artemis, Zürich, 1960
  • (de) Kurt von Fritz, Platon in Sizilien und das Problem der Philosophenherrschaft, Berlin, 1968.
  • (de) Renata von Scheliha, Dion: die platonische Staatsgründung in Sizilien, Leipzig, 1934.
  • (de) Jürgen Sprute, « Dions syrakusanische Politik und die politischen Ideale Platons », in Hermes n° 100, 1972, pp. 294-313

Références[modifier | modifier le code]

  1. Berve, p. 18 ss..
  2. Debra Nails, The People of Plato. A prosopography of Plato and other Socratics, Indianapolis, 2002, p. 130.
  3. Nails, p. 45-46.
  4. Nails, p. 129 et 247 ss.
  5. Berve, p. 19.
  6. Karl Friedrich Stroheker, Dionysios I. Gestalt und Geschichte des Tyrannen von Syrakus, Wiesbaden, 1958, pp. 101-105.
  7. Kai Trampedach, Platon, die Akademie und die zeitgenössische Politik, Stuttgart, 1994, pp. 105-107.
  8. Breitenbach, p. 15.
  9. Platon, Septième lettre, 327, a-b.
  10. Nails, pp. 129-131.
  11. Berve, pp. 20-21.
  12. Stroheker, p. 158.
  13. Trampedach, p. 107.
  14. Berve, pp. 23-24 et 66.
  15. Breitenbach, p. 84-85.
  16. Sprute, p. 296.
  17. Nails, p. 135.
  18. Stroheker, pp. 181-182.
  19. Sprute, pp. 297-299.
  20. Trampedach, p. 109.
  21. von Fritz, pp. 65-66.
  22. Berve, pp. 25-26.
  23. Nails, p. 239 ss..
  24. Stroheker, pp. 158-159 et 244.
  25. Nails, p. 239 ss..
  26. Stroheker, p. 157.
  27. Breitenbach, p. 20-21.
  28. Berve, p. 32.
  29. Nails, p. 131.
  30. Berve, p. 33.
  31. Sprute, p. 299.
  32. von Fritz, p. 68, note 110.
  33. Platon, Septième lettre, 329, c.
  34. Plutarque, « Vie de Dion », 14-15.
  35. Nails, p. 131.
  36. Trampedach, p. 111.
  37. Berve, p. 43-44.
  38. Plutarque, « Vie de Dion », 17.
  39. Trampedach S. 110, von Fritz S. 70, Berve S. 53.
  40. Nails S. 45, Berve S. 60.
  41. Sprute S. 300, Trampedach S. 110.
  42. Sprute S. 301, Trampedach S. 111f., von Fritz S. 59f., Berve S. 65f.
  43. Berve S. 65, von Fritz S. 72.
  44. Nails S. 131, Berve S. 66-69.
  45. Sprute S. 308f., Berve S. 70f.
  46. Plutarch, Dion 29.
  47. Berve S. 83-85, von Fritz S. 88f.
  48. Berve S. 74f., 77f., 82f., von Fritz S. 76f., 79-83.
  49. Siehe zu dieser Entwicklung Gustav Adolf Lehmann: Dion und Herakleides, in: Historia 19, 1970, S. 401-406.
  50. Plutarch, Dion 37-38; Trampedach S. 114f., Breitenbach S. 49, von Fritz S. 90, Berve S. 86f.
  51. Plutarch, Dion 40.
  52. Trampedach S. 115f., Berve S. 95.
  53. Sprute S. 303f., Berve S. 100f.
  54. Berve S. 103; vgl. Sprute S. 302f.
  55. Sprute S. 307, 310f., Trampedach S. 121.
  56. Berve S. 112-114, Sprute S. 311f., Trampedach S. 121.
  57. Trampedach S. 122f., Berve S. 115-121.
  58. Berve S. 121-123.
  59. Berve S. 123f., Trampedach S. 124, L. J. Sanders, Callippus, in: Mouseion. Journal of the Classical Association of Canada 2 (2002) S. 17-20.
  60. Übersetzung bei Michael Erler, Platon, München 2006, S. 19.
  61. Zu den politischen Aktivitäten von Dions Anhängern nach seinem Tod siehe Henry D. Westlake, Friends and Successors of Dion, in: Historia 32 (1983) S. 161-172.
  62. Nails S. 168; als Motiv für die Inhaftierung betrachtet Sanders S. 18f. die Befürchtung, dass Dions Parteigänger dynastische Ansprüche erheben könnten.
  63. Berve S.120, Westlake S. 168.
  64. Berve S. 117.
  65. Platon, Siebenter Brief 335e-336b, 351a-b.
  66. Plutarch, Dion 52.
  67. Berve S. 9-11, 15, Sprute S. 295 Anm. 3, Trampedach S. 102-104.
  68. Ein profilierter Vertreter dieser Richtung war Hermann Breitenbach, siehe Breitenbach (1960). Siehe zu dieser Rezeption Nails S. 132, Sprute S. 294f.
  69. Hermann Bengtson, Griechische Geschichte, 8. Auflage, München 1994, S. 266.
  70. Sprute S. 294-301, 304-313, Stroheker S. 182, Trampedach S. 108, 111f., 115-122, von Fritz S. 64-68, Berve S. 62-65, 131, Wolfgang Orth, Der Syrakusaner Herakleides als Politiker, in: Historia 28, 1979, S. 57 und Anm. 19.
  71. Sprute S. 301f., Trampedach S. 118, von Fritz S. 104f., Berve S. 93.
  72. Trampedach S. 117f., Breitenbach S. 56f., Berve S. 100f.

Kategorie:Mann Kategorie:Grieche (Antike) Kategorie:Sizilianer Kategorie:Herrscher (Syrakus) Kategorie:Geboren 409 v. Chr. Kategorie:Gestorben 354 v. Chr. Kategorie:Tyrann (Sizilien)

Modèle:Personendaten fr:Dion de Syracuse