Utilisateur:Teta210594/Brouillon

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Commission Gendron
Langue Français
Budget 1 Million CAD

Contexte historique[modifier | modifier le code]

L'anglais comme langue prédominante sur le plan économique[modifier | modifier le code]

Guy Frégault à son bureau.

À la fin des années 60, les tensions entre plusieurs communautés sur la question linguistique sont fortes au Québec. Entre 1967 et 1968, la Crise de Saint Léonard, qui concerne la question de la langue d'enseignement dans les écoles publiques, révèle les frustrations grandissantes de la communauté francophone face à l’anglicisation croissante des nouveaux arrivants, en l’occurrence la communauté italienne. De plus, aucune loi ne balise la langue d’enseignement dans les écoles publiques.

Dès son rapport préliminaire publié en 1965, la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme fait état de fortes disparités entre les anglophones et les francophones, ces derniers étant moins bien payés et très peu représentés dans le monde des affaires. Les anglophones sont quant à eux très bien placés à la tête des grandes entreprises commerciales, financières et industrielles, ce qui a pour conséquence de faire de l’anglais la langue du travail[1].Cependant, le français est majoritaire dans certains secteurs économiques, comme ceux de la fonction publique ou des petites et moyennes entreprises[2].

Pour Denise Daoust, la situation linguistique au Québec avant 1970 peut être considérée comme « un exemple type de la division tacite des pouvoirs politique et économique[2].

Une situation démographique en évolution[modifier | modifier le code]

La baisse de la natalité au Québec depuis les années 50 a pour conséquence de donner plus de poids aux Néo-Québécois allophones sur la question de la survie du français. Le recensement canadien de 1961 indique toutefois que moins de 31 % des Québécois possédant des origines autres que françaises ou britanniques adoptent le français comme langue principale, un taux qui était de 52 % en 1931[3].

Composition[modifier | modifier le code]

Mandat[modifier | modifier le code]

Rapport[modifier | modifier le code]

Le volumineux rapport final de la commission, constitué de 15 000 pages dactylographiées[4], est publié le 13 février 1973. Il consiste en trois documents:

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Denise Daoust, « La planification linguistique au Québec : un aperçu des lois sur la langue », Revue québécoise de linguistique, vol. 12, no 1,‎ , p. 11 (ISSN 0710-0167 et 1705-4591, DOI 10.7202/602493ar, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Denise Daoust, « La planification linguistique au Québec : un aperçu des lois sur la langue », Revue québécoise de linguistique, vol. 12, no 1,‎ , p. 12 (ISSN 0710-0167 et 1705-4591, DOI 10.7202/602493ar, lire en ligne, consulté le )
  3. Denise Daoust, « La planification ... », Revue québécoise de linguistique,‎ , p. 15
  4. « Québec: Commission Gendron », sur www.axl.cefan.ulaval.ca (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages

  • Pierre Godin, La poudrière linguistique, Montréal, Boréal, , 384 p.

Article

  • Denise Daoust, « La planification ... », Revue linguistique québécoise,‎ , p. 4-75

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]