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André Vayrette[modifier | modifier le code]

photo andre vayrette

Artiste peintre né à Nîmes dans le Gard.

A vécu à Nîmes et à Poulx dans le Gard.

Biographie[modifier | modifier le code]

1921 – 11 juin, naissance à Nîmes d’André Vayrette, premier enfant d’Henri Vayrette, réparateur de vélos, et de Lucie Mialhe, tous deux originaires de Vabres (Tarn). Il sera l’aîné de quatre enfants (Simone, Robert, Renée).

1934 – Etudes secondaires à l’Ecole Pratique de Nîmes.

1937 – Conservatoire de Musique.

1938 – Les Beaux-Arts de Nîmes.

1941 – Tuberculose et convalescence en sanatorium. Nombreux dessins sur son environnement (malades, personnels soignants etc.)

1944 – Mariage avec Annonciade Galizzi.

1946 – 17 mai, naissance de Christian.

1950 – Rencontre déterminante avec le peintre Pierre Parsus. Leur amitié durera jusqu’à la mort d’André vayrette.

1951 – Divorce. Rencontre avec l’écrivain et metteur en scène Jean-Marie Guérin et naissance d’une grande amitié.

1954 – Création du « Théâtre d’essai », André Vayrette en est le décorateur. (Antigone, Echec à Don Juan, Les Noces de sang de Lorca). Rencontre avec le comédien Garin (le couple Garin s’installera à Poulx).

1955 - errance du peintre de mazet en mazet dans la garrigue nîmoise.

1957 – Création de la compagnie théâtrale « Le Rideau rouge ». André Vayrette réalise les décors (Marie Stuart, La porteuse de pain, Margueritte).

1958 – Mai, 1er Prix de peinture du Musée Taurin de Nîmes.

1962 – Séjour en Algérie (bourse artistique du ministère des Affaires algériennes).

1963 - Rencontre avec Daïna. Rencontre avec le peintre Paul Courtin et grande amitié.

1965 – S’installe à Poulx dans une maison mise à sa disposition par les Garin.

1968 – Naissance de « La Famille », un groupe d’amis qui aident financièrement le peintre.

1970 – Exposition à la Galerie de Poche.

1975 – Exposition « Les Saisons » à la Maison des Compagnons du Devoir de Nîmes.

1978 – Le 16 octobre André Vayrette décède à l’âge de 57 ans à l’hôpital Guy de Chauliac de Montpellier. Il est enterré au cimetière de Poulx.

1980 – Exposition à Poulx. « L’œuvre d’un peintre présenté par son village ».

1981 – Rétrospective « André Vayrette » au Musée du Colombier d’Alès.

1982 – Rétrospective « André Vayrette » au Salon d’Art Languedocien (Sauve).

1983 – « Hommage à André Vayrette », 8ème Salon de Peinture de la Feria de Nîmes.

2003 – Exposition à Poulx. « Poulx expose Vayrette » (Le legs).

2013 – Exposition à Poulx lors de l’inauguration de la place « André Vayrette ».

2017 – Exposition à Poulx : « André Vayrette accueille son ami le peintre Paul Courtin »

L’œuvre du peintre[modifier | modifier le code]

Amis, ne soyez pas désorientés… Les peintures et aquarelles que nous lègue André Vayrette n’ont pas pour seul but de représenter l’image des gens et des choses. Une œuvre de Vayrette, c’est presque toujours un fond, un vide immense palpitant autour d’un sujet modeste : visage humble, objet de rien, fleur qui passe… peu de chose à voir sinon de la peinture.

Mais, pour André VAYRETTE, c’est justement cet espace qui est le sujet : il y déverse tous ses sentiments d’hypersensible, toute sa science de peintre.

Ce vide rayonne. De loin derrière. De loin là-haut. C’est le tableau qui nous éclaire du dedans de lui-même. Le peintre se perdait de longues semaines dans ces puits de lumière, les explorant d’un pinceau ivre de couleurs et de matières mystérieuses. Il ne cessait que lorsqu’il avait transfiguré et non pas « figuré ».

Cette recherche nous fait comprendre ce qu’est réellement la peinture : s’il a si bien dit le visage de sa mère ou l’éclair bref de la fleur d’amandier, c’est par son don de sentir. Il a su en faire des « VAYRETTE » ; discrétion mais rayonnement, nuances des gris de cendre, des ors, des mauves ardoisés, des violets mystiques ; matières impalpables, spiritualité.

Tout fut peint à POULX, dans la remise exiguë et obscure où il s’acharna !

André VAYRETTE commença vers sa vingt-cinquième année à ne plus penser qu’à la peinture. Lui, d’origine modeste, devint un déclassé, un marginal tragique. Il erra, seul, mais, en quinze années il acquit une culture très étendue et un métier complet de peintre.

Quel chemin !

A partir de 1965, il se barricade à POULX, renonce aux séductions de la couleur vive, regarde en lui-même et enfante ces toiles qui sont, disait-il :

« Ma manière à moi de descendre dans la rue ! »

Malgré le dénuement aucune concession, et c’est de cette pauvreté même qu’a jailli son art : reproche tendre mais terrible pour notre matérialisme.

Les officiels l’ont ignoré. Même l’accès au Musée de sa ville natale proposé après sa mort par les artistes se heurta à l’indifférence stérile.

Comment pouvaient-ils comprendre, ces myopes du cœur, que le regard de cet enfant Nîmois était l’expression profonde de la réserve protestante et de la pudeur méridionale dites avec des moyens de vrai peintre ?

« L’œuvre est terminée, La carrière commence »

Catalogue[modifier | modifier le code]

Autoportrait rose
Dessin femme


Amis du peintre[modifier | modifier le code]

Ami de l'artiste peintre Pierre Parsus et Paul Courtin.

http://www.lucetteetpierreparsus-peintre.com/parcours.php

http://www.paulcourtin.fr/paulcourtin/?page=biographie

Évènements[modifier | modifier le code]

Inauguration de la place André Vayrette à Poulx dans le Gard en Présence de Christian Vayrette fils du peintre.

http://www.midilibre.fr/2013/05/05/inauguration-de-la-place-andre-vayrette,691335.php

http://www.midilibre.fr/2013/05/16/inauguration-de-la-place-andre-vayrette,697811.php

Exposition André Vayrette 2017 à Poulx dans le Gard.

http://ville-poulx.fr/index.php/homepage/sorties-et-manifestations/602-exposition-andre-vayrette