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Utilisateur:TanyaGagnon/Brouillon

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Les effets psychologiques chez la mère-porteuse[modifier | modifier le code]

Après la grossesse, la mère porteuse peut développer ce qu'on appelle une dépression post-partum qui suit généralement les femmes après un accouchement[1], pouvant provoquer un sentiment de tristesse et une perte d'intérêt pour le plaisir[2]. L'acte de porter l'enfant d'un autre pourrait être un moyen d'atténuer une blessure passée par la perte d'un bébé ou après un avortement[1]. Ce qui cause le plus de difficultés psychologiques pour les mères porteuses serait généralement lié à l'attachement prénatal en sachant que ces femmes devront abandonner l'enfant qu'elles vont mettre au monde, elles peuvent ressentir de l'impuissance et de la peine par les interactions materno-foetales qu'elles entretenaient avec le bébé lors de la gestation[3]. Pour prévenir les conséquences de l'attachement, certaines femmes font une mise à distance par un choix de vocabulaire les déshumanisant comme le choix du mot "incubateur" pour se représenter[1]. Ces femmes doivent donc se faire une idée préconçue avant même d'avoir commencé les procédures qu'il y aura une rupture, chose qui est généralement difficile de faire à cause du développement sentimental qui s'établit au fur de la grossesse et des hormones que celle-ci apporte[4]. Après l'abandon de l'enfant, la substitute peut avoir de la difficulté à vivre sans sa présence à laquelle elle s'était habituée par le lien de la grossesse, ce qui peut amener un trouble bipolaire ou même de la dépression chez certaines femmes[5]. Les conséquences psychologiques seront, par conséquent, différentes selon le motif qui a poussé la femme à faire ce rôle de substitut, soit par un motif altruiste qui est plus profond et traduit un désir de rendre service, ou par un besoin d'argent, qui comme motif, est plus superficiel et plus distant dans les relations avec l'enfant, sauf au Québec où il est illégal de rémunérer une mère porteuse[1], puisque le choix et la raison de devenir mère porteuse peuvent impacter la manière de vivre une situation [5].

  1. a b c et d gouvernement du québec, « Mère porteuses: réflexions sur des enjeux actuels » [https://csf.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/maternite_pour_autrui_web.pdf%5D, sur Conseil du statut de la femme, (consulté le )
  2. « Baby blues et dépression post-partum », sur CISSS du Bas-Saint-Laurent (consulté le )
  3. « Conséquences, effets et risques de la gestation pour autrui », sur Babygest, (consulté le )
  4. Maria De Koninck, Maternité dérobée: Mère porteuse et enfant sur commande, Éditions MultiMondes, (ISBN 978-2-89773-132-8, lire en ligne)
  5. a et b Eve Peeters, Mères porteuses Une réflexion en gestation, Bruxelles, Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation, , 27 p. (lire en ligne)