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Utilisateur:TENDRESSEWILLIAM/Brouillon

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**LE CONTENU DU BROUILLON A ÉTÉ INTÉGRÉ À L'ARTICLE. Une réorganisation complète de la section "situation actuelle" a été effectué.


À rajouter dans "Histoire de la douance au Québec", dans la section "Canada (Québec)", dans la page "surdouance"

  • 1980 à 1990: Plusieurs pays ont instauré la douance dans leur système de lois relié à l’éducation afin de répondre aux besoins spéciaux des élèves doués.[1] Le Québec n’a pas fait de même.[1] À cette époque, une guerre idéologique circulait dans la province.[1] Le résultat de cette confrontation d'idées est de ne pas reconnaitre la douance comme étant une particularité ayant des besoins propres à elle.[1]
  • 1983: Le Conseil Supérieur de l'éducation a fortement recommandé la reconnaissance de ces élèves munis d'un « don » et de « talents particuliers ».[2]
  • 1985: Le ministère de l'Éducation du Québec a instauré une politique suggérant huit différentes orientations afin de guider toute action vers l’inclusion de ces élèves dans les écoles publiques.[1] Deux sessions des États généraux sur l’éducation y ont d'ailleurs été dédiées en 1986.[1]


À rajouter dans "situation actuelle", dans la section "Canada (Québec)", dans la page "surdouance"

Le système scolaire québécois vise la normalité dans ses écoles.[2] Cette normalité veut donner à tous les jeunes un cheminement scolaire semblable, peu importe la présence d'une certaine particularité chez un jeune ou non.[3] Il n'est pas rare de voir, au Québec, dans une même classe des élèves avec différents troubles ou handicaps, des élèves en difficulté et des élèves doués. Ceux-ci sont mélangés avec des étudiants ne présentant aucune particularité. Même s'ils sont tous dans les mêmes classes, les ressources d'aide qui leur sont offertes diffèrent beaucoup. À ce jour, des études ont démontré que presque aucune ressource n'est consacrée aux élèves doués.[3] Elles démontrent également que les professeurs ne font que quelques modifications mineures à leur programme pour leurs élèves doués.[3] Les intervenants, eux, ne savent pas comment traiter les élèves doués, car leur rôle auprès de ces élèves n'est pas bien défini.[3] Les écoles québécoises se concentrent plutôt à aider les jeunes ayant un trouble psychopathologique, un trouble d’apprentissage ou de comportement, une déficience intellectuelle, motrice, visuelle ou auditive et aux jeunes ayant un trouble de l'autisme ou de mutisme.[2] En 1987, un chercheur des Enseignements du Québec affirme que le Québec devrait focaliser ses efforts et ses ressources sur les élèves défavorisés et en difficulté.[4] La raison à laquelle presque toutes les ressources sont consacrées qu'aux élèves défavorisés et en difficulté est que le ministère de l’Éducation met une grande pression sur les écoles afin que 85% des élèves obtiennent la note de passage.[3] Ces élèves reçoivent l’aide qui leur permet de réussir, car ils ont un plan d’intervention précis et la norme du ministère est ainsi remplie.[3] Selon la Centrale de l'enseignement du Québec, les enfants doués sont dans une situation avantageuse comparée aux autres étudiants ce qui forme une inégalité sociale et génétique.[1] C'est entre autres pourquoi l'État québécois est d'avis que de leur offrir une éducation adaptée aggraverait cette inégalité.[1]

Selon des recherches, le résultat de la guerre idéologique des années 1980 a amené une méconnaissance de la douance dans la population, mais aussi chez les psychologues.[5] Des études montrent que 2% de ceux-ci sont identifiés au Québec étant donné qu'ils sont ignorés.[2] Selon Marianne Bélanger, psychologue et neuropsychologue, plusieurs diagnostics donnés aux élèves doués sont erronés à cause des difficultés d'adaptation que ces élèves peuvent rencontrer.[5] Selon elle, plusieurs personnes douées se font diagnostiquer un TDAH ou une bipolarité alors que cela n'est pas tout à fait exact.[5]

  1. a b c d e f g et h « Ce qui se fait au Québec », sur Association Québécoise pour la douance
  2. a b c et d Nathalie Cormier, Projet de recherche sur l'adaptation de l'enseignement pour les élèves doués dans les écoles québécoises, Sherbrooke, , 60 p. (lire en ligne)
  3. a b c d e et f Jean Labelle, Viktor Freiman et Yves Doucet, « La communauté d’apprentissage professionnelle : une démarche favorisant la réussite éducative des élèves doués ? », Éducation et francophonie,‎ (lire en ligne)
  4. Marianne Bélanger, La douance-Comprendre le haut potentiel intellectuel et créatif, Québec, Éditions Midi Trente,
  5. a b et c Marianne Bélanger, « Introduction - Parlons de douance au Québec », sur Ordre des psychologues du Québec,