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Utilisateur:Sua Coche/Brouillon

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Dépendance à Internet (Page existante)[modifier | modifier le code]

( Le texte en italique correspond au texte qui était déjà présent dans la page avant ma contribution, les sources ne m'appartiennent donc pas et je n'ai pas vérifié leur contenu. )

Données cliniques (sous-titre existant)[modifier | modifier le code]

Certaines recherches soulèvent que la cyberaddiction correspondrait à une utilisation inadaptée et disproportionnée d'Internet, sur une période d'au moins 12 mois. Cela se traduirait par[1] :

  • Une augmentation progressive du temps passé en connexion afin de toujours obtenir la même satisfaction. L'utilisation d'Internet est plus longue et plus fréquente que ce qui était prévu.
  • Un désir ou une volonté de diminuer, contrôler, arrêter la conduite, mais toujours sans succès.
  • Pertes de temps avec réduction ou abandon des activités familiales, quotidiennes, sociales et récréatives.
  • Un syndrome de sevrage à l'arrêt ou à la diminution de l'usage d'Internet : agitation, irritabilité, angoisse, troubles du sommeil et de l'humeur.

Ces critères diagnostics ne permettent pas de qualifier, ou non, un utilisateur d'Internet comme étant dépendant à cet outil, puisque la dépendance à Internet n'est pas reconnue comme un trouble psychologique distinct.[2] Cependant, de nombreuses recherches internationales se sont intéressées aux effets potentiels que l'utilisation problématique d'Internet pourrait avoir sur les jeunes[3]. L'utilisation problématique d'Internet pourrait donc avoir des effets notables sur la santé biologique, psychologique et sociale des individus.

Effets sur les jeunes (12 à 30 ans)[modifier | modifier le code]

Effets biologiques[modifier | modifier le code]

(xavier)

Effets psychologiques[modifier | modifier le code]

Un usage modéré d'Internet a des effets bénéfiques sur le plan cognitif et psychologique. Cela peut faciliter de nouveaux apprentissages, des compétences psychosociales, la créativité et l'affirmation de soi.[4]

Par contre, l'utilisation problématique d'Internet est également à la base du déclin du bien-être psychologique que l'on observe présentement chez les jeunes de la génération qui a grandi avec cet outil[5]. De nombreux phénomènes relevés par différents chercheurs expliquent cette diminution du bonheur.

Autopromotion[modifier | modifier le code]

L'autopromotion, c'est-à-dire le phénomène par lequel les utilisateurs d'Internet ont tendance à présenter le meilleur de leurs propres vies sur leurs profils numériques[6], pourrait influencer négativement la perception que les jeunes ont de leur existence. En n'ayant accès qu'aux éléments positifs de la vie de leur entourage via les profils numériques des membres de celle-ci, les jeunes s'imaginent que la vie d'autrui est remplie de positif. Les jeunes sont moins satisfaits de leur propre vie, puisqu'ils ont l'impression que les autres vivent plus de moments agréables qu'eux.[7]

Diminution des interactions physiques[modifier | modifier le code]

La diminution des interactions physiques causée par l'utilisation d'Internet a été identifiée comme un facteur favorisant le déclin du bien-être psychologique des jeunes. Ce phénomène favorise le sentiment de solitude et d'isolement chez les jeunes, ce qui mène à une diminution de leur bonheur général[7].

La diminution des interactions physiques renforce également la perception négative que les jeunes ont de leur vie: puisqu'ils côtoient moins leur entourage dans la réalité, les jeunes se fient davantage aux profils numériques de leurs amis, faussement positifs, afin d’évaluer la qualité de la vie de ceux-ci. En croyant que la vie de leur entourage est palpitante, les individus sont nécessairement moins satisfaits de la leur. [7]

Cyberviolences[modifier | modifier le code]

La démocratisation d'Internet a favorisé l'apparition de « cyberviolences »[8], des actes de harcèlement ou d'intimidation exécutés en ligne, souvent à l'aide de l'anonymat permis par Internet. Les jeunes ayant une utilisation problématique d'Internet et des technologies de la communication semblent plus souvent être touchés par les cyberviolences, surtout en tant que victime[2]. Les cyberviolences pourraient donc être à la base de l'apparition de divers troubles psychologiques, tels que la dépression, l’anxiété, le déficit d’attention avec hyperactivité ainsi que l’abus d’alcool. [2]

Prévention et traitements psychologiques[modifier | modifier le code]

L'utilisation d'Internet et des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans la sphère de la prévention et du traitement psychologique est pertinente dans le domaine de la prévention et du traitement des troubles psychopathologiques liés à l'utilisation problématique d'Internet, tels que la dépression, l'anxiété, le déficit d'attention avec hyperactivité ou l'abus d'alcool[2]. Ces stratégies de prévention et de traitement peuvent prendre différentes formes:

  • La télépsychologie[9], c'est-à-dire les thérapies psychologiques à distance
  • Les médiations numériques[10] par le jeu vidéo, c'est-à-dire les thérapies dans lesquelles certaines compétences particulières sont sollicitées par un jeu vidéo choisi du clinicien
  • L'immersion en réalité virtuelle[11], c'est-à-dire les thérapies plongeant le patient dans une situation particulière afin d’améliorer ses réactions face à celle-ci
  • Les programmes « auto-thérapeutiques »[2] (ou programmes d'autosoins[12]), c'est-à-dire certains programmes visant à traiter certains troubles et à recueillir des informations concernant les comportements des jeunes face aux nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Effets sociaux[modifier | modifier le code]

L'utilisation problématique d'Internet a des répercussions sur l'activité scolaire, la vie de famille ou de couple, ou sur la vie socio-professionnelle.[1] Les enfants et les adolescents peuvent ressentir des conséquences psychosociales, comme un désinvestissement scolaire, tout en étant exposés aux dangers de la cybercriminalité et des sites douteux.[4]

  1. a et b Laurent Karila, « Addictions comportementales », La Revue du Praticien, vol. 66,‎ février 2016, e87.
  2. a b c d et e HADDOUK, Lisa, et al. « Usages des TIC chez les étudiants : Risques et ressources », dans Revue québécoise de psychologie, vol. 40, no 2, 2019, p. 88, https://www.erudit.org/fr/revues/rqpsy/2019-v40-n2-rqpsy04976/1065905ar/, page consultée le 22 avril 2021.
  3. NADEAU, Louise. « La cyberdépendance: état des connaissances, manifestations et pistes d’intervention », dans Bibliothèque virtuelle, 2012, http://www.santecom.qc.ca/bibliothequevirtuelle/CDC/9782981090324.pdf, page consultée le 3 mai 2021.
  4. a et b Isabelle Sabbah Lim, « Addictions comportementales de l'adolescent : prise en charge des parents », La Revue du Praticien, vol. 68,‎ mars 2018, p. 319-322
  5. Jean M. Twenge, Vincent de,. Coorebyter et Serge,. Tisseron, Génération Internet, (ISBN 978-2-8047-0638-8 et 2-8047-0638-9, OCLC 1061274149, lire en ligne)
  6. BLATCHFORD, Andy. « Facebook: de l’auto-promotion pour les gens narcissiques », dans La Presse, 8 septembre 2010, https://www.lapresse.ca/techno/internet/201009/08/01-4313526-facebook-de-lauto-promotion-pour-les-gens-narcissiques.php, page consultée le 3 mai 2021
  7. a b et c TWENGE, Jean M. « Chapitre 4. Instables : des jeunes plus que jamais mal dans leur peau » dans Génération Internet, Warve, Mardaga, 2018, p. 133‑164, https://www.cairn.info/generation-internet--9782804706388-page-133.htm, page consultée le 22 avril 2021.
  8. ANONYME. « Cyberviolences dans les relations intimes », dans INSPQ, 2021, https://www.inspq.qc.ca/violence-conjugale/comprendre/cyberviolences-dans-les-relations-intimes, page consultée le 10 mai 2021.
  9. BEAULIEU, Stéphane. « L’offre de services à distance (télépsychologie) », dans Ordre des psychologues du Québec, mars 2018, https://www.ordrepsy.qc.ca/-/l-offre-de-services-a-distance-telepsychologie-, page consultée le 10 mai 2021.
  10. HAZA, Marion. Médiations numériques : jeux vidéo et jeux de transfert, Toulouse, Ères, 2019, 352 pages.
  11. BOLLER, Benjamin et Jennyfer, ANSADO. « La réalité virtuelle : une technologie de choix pour évaluer et entraîner notre mémoire », dans Ordre des psychologues du Québec, septembre 2019, https://www.ordrepsy.qc.ca/-/la-realite-virtuelle-une-technologie-de-choix-pour-evaluer-et-entrainer-notre-memoire/1.7, page consultée le 10 mai 2021.
  12. QUÉBEC. SANTÉ MENTALE. Programme québécois pour les troubles mentaux : des autosoins à la psychothérapie (PQPTM), Québec, 2020, https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/sante-mentale/programme-quebecois-pour-les-troubles-mentaux-pqptm, page consultée le 10 mai 2021.