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| Noël Koutéra K. BATAKA | |
 Noël Koutéra K. BATAKA en 2020. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Directeur pays du Fonds international de développement agricole (FIDA) basé à Yaoundé (Caméroun) | |
| En fonction depuis (2 ans et 8 mois) |
|
| Ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique | |
| – (1 an et 8 mois) |
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| Président | Faure Gnassingbé |
| Premier ministre | Komi Sélom Klassou |
| Gouvernement | Sélom Klassou II |
| Prédécesseur | Ouro-Koura Agadazi |
| Successeur | Antoine Lékpa Gbegbeni |
| Coordonnateur du mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) | |
| – (7 mois) |
|
| Secrétaire général du Ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche (MAEP) | |
| – (2 ans et 7 mois) |
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| Biographie | |
| Nom de naissance | Koutéra Kouminala’a BATAKA |
| Lieu de naissance | Atakpamé |
| Nationalité |  Togolaise
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| Diplômé de | l’Institut Régional d’Enseignement Supérieur et de Recherche en Développement Culturel (IRES–RDEC) |
| Profession | Expert agronome |
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Noël Koutera Bataka est une personnalité publique, expert agronome togolais, administrateur publique et expert à la Cellule du Millennium challenge account Togo[1]. Directeur pays du Fonds international de développement agricole (FIDA) basé à Yaoundé (Caméroun)[2], il a été d’abord secrétaire général du ministère de l'agriculture et coordonnateur stratégique du PNIASA au Togo. Il a également été coordonnateur du mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) basé sur le partage des risques puis Ministre en charge de l’agriculture, de la production animale et halieutique[3]. En l’espace de quelques années, il s'est illustré comme l'un des principaux acteurs de la réforme agricole du Togo. Cet énarque s'est véritablement révélé en jouant les premiers rôles dans la mise en œuvre de différents programmes agricoles.
Biographie[modifier | modifier le code]
Titulaire d’un doctorat unique sur la relance de la filière avicole à l’Institut Régional d’Enseignement Supérieur et de Recherche en Développement Culturel (IRES–RDEC)[4] de Lomé, d’un diplôme d’ingénieur agronome à l’Université de Lomé, d'une maitrise en Affaires Publiques (Paris Dauphine, 2012) et un diplôme d’Administration Publique (Ecole Nationale d’Administration, Strasbourg, 2012[5]). Il possède une expérience professionnelle de près de vingt ans dans le domaine du développement socio-économique des terroirs, de la dynamisation du secteur agricole et de la promotion des entreprises agricoles et agro-industrielles. Il a débuté sa carrière en tant que Directeur technique dans une ferme agricole de l'ONG internationale CECODRI en 2004, avant de devenir Directeur Exécutif du Réseau des ONG de la Région Centrale (RESODERC) et de participer à l’élaboration du Document complet de Stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP-C, 2009-2011). En 2009, il est entré dans la fonction publique où il a piloté l'élaboration et la mise en œuvre de projets et de programmes agricoles en tant que Point focal du Programme national d’investissement agricole de sécurité alimentaire (PNIASA). Grâce à son dynamisme et sa force de proposition, il a été nommé Secrétaire général du ministère de l'agriculture et Coordonnateur stratégique du PNIASA de 2014 à 2016. Il a également été expert à la Cellule du Millennium challenge account Togo en 2017, puis Coordonnateur du mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) basé sur le partage des risques en 2018 et Ministre en charge de l’agriculture, de la production animale et halieutique. Depuis octobre 2021, il est Directeur Pays du Fonds international de développement agricole (FIDA) basé au Yaoundé au Caméroun. De janvier 2019 à septembre 2020, en tant que Ministre, il a assumé la responsabilité de moderniser l'agriculture togolaise selon l'axe 2 du Plan national de développement (PND). Durant cette fonction, il a instauré des mécanismes et des solutions innovantes pour stimuler l'agriculture togolaise. Il a également interdit l'utilisation du glyphosate et propulsé le Togo en tant que premier fournisseur de produits biologiques en Afrique à l'UE en 2020. Il a lancé la production de tilapia à Nangbéto en aidant les promoteurs à installer des cages et à transformer le produit. Il a également développé le projet « offensive 500 000 ha », qui met en évidence les potentialités agricoles de chaque préfecture du pays et des bassins de production. Il a conçu un modèle pour la mise en place de zones de promotion des élevages bovins ; géré le processus scientifique pour l'agrément d'exportation du miel togolais vers l'UE ; ainsi que la construction du port de pêche et le 4ème lac de Lomé. Il a également mis en place plusieurs solutions digitales pour la collecte et la fourniture de données de fertilité des sols (FertiTogo), de données météorologiques, de systèmes numériques de gestion des subventions et appuis aux producteurs (yolim[6]), de système d'irrigation automatique et connecté, de plate-forme de formation agricole et rurale, de bourses agricoles, etc. Pendant son mandat, il a également accordé une attention particulière à la jeunesse et aux entrepreneurs ruraux. En 2021, il a travaillé en tant qu'expert pour la mise en place de solutions innovantes et de modèles de conception assemblage pour le développement de chaînes de valeur agricoles au Togo et dans la sous-région. En avril, il a soutenu sa thèse de doctorat unique sur la relance de la filière avicole à l’Institut Régional d’Enseignement Supérieur et de Recherche en Développement Culturel (IRES–RDEC) de Lomé avec mention « très honorable ».
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « OMCA – Togo – Réduire la pauvreté par la croissance économique » (consulté le )
- « Cameroon », sur IFAD (consulté le )
- Agence Ecofin, « Noel Bataka, le nouveau patron de l’agriculture togolaise », sur Agence Ecofin (consulté le )
- « IRES-RDEC - Accueil », sur iresrdec.org (consulté le )
- « Cycle des hautes études européennes », sur Institut national du service public | INSP, (consulté le )
- « Accueil », sur Yolim (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
