Utilisateur:Schirmej/Brouillon2
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(la date exacte varie selon les sources) |
| Sépulture |
Cimetière militaire de Diên Biên Phu |
| Nationalité |
Vietnamien |
| Organisation | |
|---|---|
| Parti politique |
Membre du parti communiste vietnamien |
| Arme |
Armée de terre |
| Grade militaire |
Soldat non gradé |
| Conflit |
Guerre d'Indochine (1946 - 1954) |
| Distinction |
Cité à plusieurs reprises au sein de sa compagnie puis fait " héros des forces armées populaires " |
amien.
Circonstances et récit de sa mort[modifier | modifier le code]
sa mère est décédée tôt. faisait partie du régiment 141 de la division 312, qui était engagé dès le début de l’offensive vietminh, le 13 mars 1954. La bataille, commencée par une intense préparation d'artillerie à partir de 17h15, se poursuit par des vagues d’assauts successives, coûteuses en vies humaines, attaquant le point d’appui Béatrice qui est pris peu avant minuit. Les combats durent pendant plusieurs heures et finissent au corps à corps. Selon la littérature et les médias vietnamiens, Phan Đình Giót, en voyant l’avancé de ses camarades stoppée par la vigueur du feu français venant d’un bunker, s'en approche en rampant. Bien que blessé à une cuisse et à une épaule, perdant beaucoup de sang, il a, dans un élan de sacrifice, trouvé la force d'atteindre le bunker et de faire feu avec sa mitraillette à travers la meurtrière. Mortellement atteint il réussit à la boucher de son corps, empêchant le feu français et permettant à ses camarades de prendre la position. Phan Đình Giót est mort vers 22H30. Il avait 32 ans.
Distinctions et passage à la postérité[modifier | modifier le code]
C’est le 31 mars 1955 que le titre de « héros des forces armées populaires »[1] lui fut décerné à titre posthume. Auparavant il avait été cité a plusieurs reprises au sein de sa compagnie. Sur le mur d'enceinte du cimetière militaire de Điện Biên Phu, dans lequel il repose, des bas-reliefs relatent des moments de bravoure de la bataille. L'action de Phan Đình Giót y figure. Les manuels d'histoire au Vietnam racontent son sacrifice et le site en exemple. Son pistolet est conservé au musée de l'armée, à Tam Điệp[2], dans la province de Ninh Binh. Des routes et des écoles portent son nom.
Références[modifier | modifier le code]
- (vi) « Huân chương Quân công », dans Wikipedia tiếng Việt, (lire en ligne)
- (vi) « Bảo tàng Binh đoàn Quyết Thắng », dans Wikipedia tiếng Việt, (lire en ligne)
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