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Utilisateur:Rodney78/Brouillon4

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Réseau autoroutier du Japon
Image illustrative de l’article Rodney78/Brouillon4
Géographie
Pays Japon
Caractéristiques générales
Longueur totale 11 960 km

Le réseau autoroutier du Japon est un réseau routier d'une longueur de 11 960 km au [1], ce qui représente un peu moins d'1 % de la totalité du réseau routier de l'archipel.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les premières esquisses d'un système d'autoroutes (avant 1945)[modifier | modifier le code]

Tsusai Sugawara

Un réseau routier très en retard et une nécessaire adaptation aux transports motorisés (1945 - 1956)[modifier | modifier le code]

La fin de la Seconde Guerre mondiale marque pour le Japon le début de l'ère automobile, bien que ce mode de transport eut du mal à s'imposer à cette époque. En 1948, le Commandement suprême des forces alliées, qui occupait alors le pays, proposa un plan quinquennal de construction de routes dans le cadre de la reconstruction du Japon. Ce projet fût néanmoins abandonné dès l'année suivante car les conjonctures économiques et politiques faisaient alors craindre aux Américains une montée du communisme dans l'archipel[2]. La politique du Commandement suprême des forces alliées a cependant très rapidement changée lorsque la Guerre de Corée a éclaté.

L'automobile ne représentait en 1952 que 6 % des véhicules immatriculés, loin derrière la bicyclette (87 %) mais comparable aux transports à traction animale ou humaine (7 %)[2]. Pour cette raison, le réseau routier n'était pas non plus adapté à l'automobile, les routes nationales et préfectorales n'étant alors goudronnées qu'à moins de 6 %[3].

Néanmoins, la croissance du nombre de véhicules motorisés était tout de même très forte. De 130 000 véhicules en circulation à la fin du conflit, ce nombre est passé à 500 000 dès 1951, et a doublé pour atteindre 1 million de véhicules en circulation en 1953[4].

Témoin de ces changements rapides, le gouvernement japonais décida de réviser la loi concernant le système routier en 1952 afin de disposer d'un réseau national routier. Cette révision posera également les bases pour la construction du futur réseau autoroutier.

Le , la loi spéciale sur l'amélioration des routes est promulguée.

Malgré ces politiques et des développements importants, l'amélioration du réseau reste timide. En 1956, des consultants américains, sous la direction de Ralph J. Watkins, décrivent le réseau routier japonais comme étant dans un état particulièrement mauvais et qu'aucun autre pays industrialisé n'avait autant négligé ses routes[5]. En effet, seul 23 % des routes principales du pays étaient alors goudronnées[6].

La croissance du réseau autoroutier sous l'égide de la Japan Highway Public Corporation (1956 - 2005)[modifier | modifier le code]

Un automobiliste et sa Nissan Cedric sur l'autoroute Meishin en 1963. On peut y apercevoir un des très nombreux tunnels de ce tronçon.

La privatisation du réseau autoroutier (depuis 2005)[modifier | modifier le code]

Le , la Japan Highway Public Corporation fut divisée en trois nouvelles entités privées: la East Nippon Expressway Company Ltd., la Central Nippon Expressway Company Ltd. et la West Nippon Expressway Company Ltd. Les trois autres anciennes entreprises publiques gérant le réseau autoroutier japonais furent également privatisées. Ainsi, la Metropolitan Expressway Public Corporation disparut au profit de la Metropolitan Expressway Company Ltd., la Hanshin Expressway Public Corporation au profit de la Hanshin Expressway Company Ltd. et la Honshu-Shikoku Bridge authority au profit de la Honshu-Shikoku Bridge Express Company Ltd..

Cartographie et organisation du réseau[modifier | modifier le code]

Le découpage du territoire japonais se fait entre trois entreprises.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages utilisés pour la rédaction de l'article
  • (en) Road Bureau - Ministry of Land, Infrastructure, Transport and Tourism, 2018 ROADS IN JAPAN, , 92 p. (lire en ligne).
  • (ja) Road Bureau - Ministry of Land, Infrastructure, Transport and Tourism, 道路行政の簡単解説,‎ , 20 p. (lire en ligne)
  • (en) Dharish David, « The Japanese Experience with Highway Development », Journal of Infrastructure Development, vol. 6, no 1,‎ , p. 82 (DOI 10.1177/0974930614543044, lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Ralph J. Watkins, Report on the Kobe-Nagoya Expressway Survey, , 188 p..
  • (en) Fukunari Kimura et Mitsuhiro Maeda, Transport Infrastructure Development in Japan and Korea : Drawing Lessons for the Philippines, , 15 p. (lire en ligne).