Utilisateur:ReunirService/Brouillon

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ReunirService/Brouillon
Illustration.
Eric Ritter
Fonctions
Directeur generale de Reunir Service
En fonction depuis le
(8 ans, 3 mois et 9 jours)
Prédécesseur Daniel Percheron (NPDC)
Claude Gewerc (Picardie)
Biographie

Eric Ritter, né le 11 mars 1964 à Thionville (Moselle), est un juriste français.

Depuis le 26 juin 2015, il est directeur général de « Réunir ».

Secrétaire général de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs de 2009 à 2015, il démissionne de son poste pour prendre la direction du plus important « réseau » d’entreprises indépendantes du transport routier de voyageurs.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et études[modifier | modifier le code]

Eric Ritter est le fils de Paul Ritter, ouvrier de la métallurgie (né en 1943) et de Marie-Madeleine Sunnen (née en 1944), employée.

Scolarisé d’abord à Yutz (Moselle), où la famille vit depuis deux générations (Les Ritter sont d’origine alsacienne ; quant au berceau familial, il faut remonter plusieurs siècles auparavant, et dans la région de Heidelberg, Bade-Wurtemberg, Allemagne), il effectue ses études secondaires à Metz à l’Institut saint Jean-Baptiste de la Salle où il est admis comme interne à l’âge de 9 ans, et ce jusqu’à l’obtention de son baccalauréat (Sciences de la Nature). Puis, alors qu’il s’intéresse de près à la vie politique, à l’Europe, il s’inscrit à la Faculté de droit de Nancy (ainsi qu’au Centre Européen Universitaire, en fin de parcours) y obtiendra une maitrise en droit public, tout en débutant une formation pratique au sein d’un cabinet d’avocat à Thionville (le cabinet de Maître Müller) une première expérience qui l’incitera à préparer l’examen d’entrée au Centre de Formation à la Profession d’Avocat à Metz et à Paris, ville où il trouvera la possibilité de poursuivre une spécialisation en droit public (et notamment en droit des contrats publics), après l’obtention de son certificat d’aptitude à la profession d’avocat (1992). Il commencera à travailler dans un cabinet d’avocat à la Cour, puis au Conseil d’Etat, avant d’intégrer une administration locale, le département du Val d’Oise, présidé par Jean-Philippe Lachenaud (1993).

Famille[modifier | modifier le code]

Eric Ritter est le père de trois enfants (Julien né le 19 mai 1998, Laetitia née le 4 juin 1999, et Sandra, née de son second mariage avec Elena Novikova, le 10 janvier 2016)

Vie politique[modifier | modifier le code]

Eric Ritter participe au mouvement des « jeunes rocardiens », dont le patron, en 1986-1987, est Manuel Vals (24 ans). Il participe aux réunions des clubs « Forum » à Paris, et crée une structure qui s’en inspire en Lorraine. C’est à la fois par admiration pour Michel Rocard (Le « parler vrai », c’est le titre d’un recueil des discours de Rocard paru en 1979), et son professeur de droit constitutionnel, François Borella (auteur des « partis politique dans la France d’aujourd’hui »), qu’il participe au mouvement, sans jamais adhérer au Parti socialiste. Il cesse tout engagement politique lorsque Michel Rocard renonce à se porter candidat à la présidence de la République (1988).

Carrière administrative[modifier | modifier le code]

Il débute une carrière administrative comme contractuel, au sein de l’administration de département du Val d’Oise, y traite des « affaires juridiques » (à une époque où se mettent en place les premières délégations de service public). Pour pouvoir s’inscrire dans la durée (les contrats qu’on propose alors aux agents non titulaires sont de trois ans maximum), mais aussi par souci d’intégration à la fonction publique et par respect pour ses valeurs, il passe le concours d’attaché territorial.

Mais plus que la poursuite d’une carrière, au sens classique du terme, ce sont les activités de service public qui le motivent, comme jeune fonctionnaire. Il intègre en 1994, le Groupement des Autorités Responsable de Transport (GART à Paris), alors présidé par Jacques Auxiette, en dirige le service juridique jusqu’en 1999 avant de rejoindre la Région Alsace, au sein de la direction administrative et financière. Parmi les activités de service public qui l’intéressent le plus, en phase avec leur utilité sociale, les transports publics lui apparaissent également comme une spécialisation d’avenir, avec le développement de la contractualisation dans les transports publics et la nécessité d’un développement d’une mobilité alternative plus respectueuse de l’environnement.

De 2000 à 2008, date à laquelle il quitte définitivement l’administration, il dirige le portefeuilles d’action de formation « transports » de la formation continue des Ponts et Chaussées (PFE à Paris), enseigne au Laboratoire Economie Transports (à Lyon, devenu le LAET), anime des séminaires à destinations des entreprises (AFTRAL) ou des cadres dirigeants ‘Clubs managers Bus et Car, etc.) avant de mener une recherche au sein du Laboratoire Ville Mobilité Transport, en 2008 (LVMT à Champs-sur-Marne) « Quel avenir pour les conventions SNCF-Régions, dans le contexte des nouvelles dispositions de l’Union Européenne concernant les obligations e service public ? », avec un financement SNCF (préparation à l’ouverture à la concurrence des trains express régionaux).

Carrière privée[modifier | modifier le code]

En 2009, il devient secrétaire général de la Fédération Nationale de Transports de Voyageurs (FNTV, à Paris) au moment où Michel Seyt accède à la présidence du syndicat. Parmi les missions les plus importantes qu’il mène sous son autorité (de 2009 à 2015) :

  • une revalorisation du transport par autocar  
  • la modification de la loi sur l’accessibilité  
  • la redéfinition du périmètre de transports urbains  
  • les propositions d’ouverture du marché de l’autocar

En 2015, il quitte ses fonctions, au terme du deuxième mandat de Michel Seyt, pour prendre la direction de Réunir, association présidée par Alain-Jean Berthelet.

Références[modifier | modifier le code]

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