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Utilisateur:Nouvelle Horizon/Assassinats de L’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI)

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allience avec Saddan[modifier | modifier le code]

D'apres Bernard Hourcade, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l'Iran : ""Les Moudjahidine du Peuple ont vu dans la guerre entre l'Iran et l'Irak, débutée en 1980, un moyen de lutter contre le republique islamique d'iran. Ils décident donc de se ranger du côté de Saddam Hussein et de combattre contre leur propre pays, dans l'espoir de renverser et prendre le pouvoir.[1]"" Ce choix ne sera pas couronné de succès et va constituer une véritable rupture pour le mouvement. La conduite d'opérations contre l'armée iranienne a en effet considérablement terni leur image et leur a valu dès lors l'étiquette de "traîtres" à la patrie. Une image qui a contribué à les ostraciser durablement auprès de la population iranienne[2].


2018 rassemblement[modifier | modifier le code]

Les vidéos et photos de cet événement montrent que plus de participants sont des femmes et des enfants d’ascendance africaine et des migrants qui étaient venus en échange de seulement 35 euros. Les réfugiés pauvres et ennuyés qui attendaient avec impatience la fin de la réunion. Bien qu’il y avait beaucoup de dispositifs de traduction pour les participants, seuls quelques-uns étaient disposés à l’utiliser.

Certaines de ces personnes ont déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) que nous avons vu l’annonce d’une tournée à Villepinte dans le journal avant d’assister au programme, nous avons pensé que c’était une tournée d’une journée et que nous participerons gratuitement à cette tournée par une organisation de charité.

Certains ont assisté à cet événement pour des sandwichs et des collations gratuits et obtenir seulement 35 ou 40 euros. Le plus triste était que les réfugiés qui assistaient à l’événement étaient pieds nus, un paquet de nourriture gratuite leur était remis seulement à la fin de l’événement. Pour compléter le salon à tout prix, des réfugiés de Pologne à des étudiants bon marché ont été amenés à cette réunion à partir de visites gratuites. Des chaises en blanc ont été remplies de photos de Massoud et Maryam Rajavi[3]!

reactions[modifier | modifier le code]

11 juillet 2018 Le représentant permanent de l’Iran auprès des Nations Unies a appelé, dans une lettre à l’ONU, à l’arrêt des politiques américaines visant à soutenir l’Organisation terroriste anti-iranienne Mojahedin-e Khalq (OMK). il ecrit: " Des personnalités politiques et des associés du gouvernement des États-Unis comme Rudolph William Louis Giuliani et Newton Leroy Gingrich ont participé à un rassemblement organisé à Paris le 30 juin 2018 par un culte terroriste anti-iranien qui incite ouvertement à la violence aveugle contre les civils iraniens... La soi-disant Organisation des Modjahidin Khalq (OMK) est un culte terroriste notoire responsable de la mort de plus de 17 000 Iraniens, y compris des parlementaires, des autorités gouvernementales et militaires de haut rang, des citoyens ordinaires innocents ainsi que des ressortissants étrangers, documentés avec différents organes des Nations Unies et organisations indépendantes.[4]"

Relation avec Amerique[modifier | modifier le code]

En raison de leur approche anti-américaine intense, MEK a tué de nombreux responsables américains, y compris trois officiers qui avaient été conseillers militaires dans le cadre du Shah et trois entrepreneurs civils travaillant en Iran (4). Ils ont également enlevé l'ambassadeur américain à l'Iran (5). Ils étaient les principaux éléments d'occupation de l'ambassade américaine à Téhéran, et quand le personnel de l'ambassade ont été libérés ils l'ont appelé une «remise» (6). Tuer des responsables iraniens pour perdre les élections... Si la résolution de la crise humanitaire d'Ashraf est une priorité pour l'OMPI, elle sert d'argument à une cause plus cruciale pour l'avenir de l'organisation : sa reconnaissance par l'administration américaine. Depuis plusieurs mois, les Moudjahidines tentent de convaincre Washington de la nécessité du retrait de leur organisation de la liste terroriste du département d'Etat.

Outre-Atlantique, l'OMPI, connue sous l'acronyme MeK (Mujahedin e-Khalq), est accusée par le gouvernement américain d'avoir fomenté plusieurs attentats de 1979 à 2001, dont certains ayant visé des ambassades américaines. Pour les défenseurs de l'organisation, son inscription sur la liste terroriste américaine en 1997 était un gage donné par les Etats-Unis à l'Iran dans le cadre d'une politique de rapprochement.

"Nous avons la chance de démontrer que nous sommes désormais du bon côté de la barrière. Il est temps que l'OMPI ne soit plus reconnue comme organisation terroriste par les Etats-Unis ", a répété à Paris l'ancien leader des démocrates américains Howard Dean[5].


Le chercheur géopolitique basée à Bangkok et écrivain ajoute que MEK a mené des décennies d'attaques brutales terroristes, les assassinats, et d'espionnage contre le gouvernement iranien et de ses habitants, ainsi que le ciblage des Américains, y compris la tentative d'enlèvement de l'ambassadeur américain Douglas MacArthur II, la tentative assassinat de l'US Air Force le brigadier-général Harold Prix, l'assassinat succès du lieutenant-colonel Louis Lee Hawkins, les doubles assassinats du colonel Paul Shaffer et le lieutenant-colonel Jack Turner, et l'embuscade réussie et le meurtre des employés américain Rockwell International William Cottrell, Donald Smith et Robert Krongard.

"A ce jour, des terroristes MEK ont mené des attaques à l'intérieur de l'Iran tuer des opposants politiques, attaques contre des cibles civiles, ainsi que l'exécution du programme américano-israélienne de ciblage et l'assassinat de scientifiques iraniens," at-il poursuivi. "Terroristes MEK sont également soupçonnés de manipulation des pigeons dans les opérations sous faux pavillon récentes menées en Inde, en Géorgie et en Thaïlande, qui ont été jambon à lui reprochés au gouvernement iranien par les Etats-Unis et Israël."

LE TRAVAIL DES LOBBYS[modifier | modifier le code]

Au Congrès à Washington, l'OMPI peut compter sur la campagne très active des lobbyistes en faveur du retrait, moyennant de gros budgets. La Iranian-American Community of North California, association en soutien à l'OMPI, loue les services d'un puissant cabinet d'avocats, l'Akin Gump Strauss Hauer & Feld LLP, où d'anciens responsables politiques se sont reconvertis en conseillers pour réhabiliter l'OMPI. Comme Victor Fazio, ancien congressiste républicain, ou Hal Shapiro, ex-conseiller du président Clinton[6]. Selon les registres du cabinet, l'association a versé 100 000 dollars à l'Akin Gump au deuxième trimestre pour ses activités de lobby auprès des institutions américaines. Un autre cabinet, la diGenova & Toensing LLP, a reçu de la part de l'Iranian-American Community of North Texas la même somme, au premier semestre 2011.

En mai, le Wall Street Journal révélait que plusieurs personnalités américaines comme Rudolph Giuliani ou Wesley Clark avaient reçu entre 25 000 et 40 000 dollars pour soutenir publiquement les Moudjahidines. "Je ne veux pas rentrer dans ces considérations. Tout ce qui m'importe, c'est le sort de la population d'Ashraf", a répondu au Monde.fr Howard Dean[7]. Les soutiens hexagonaux, quant à eux, assurent ne recevoir aucune rétribution. L'OMPI nie également tout paiement. Mais le flou persiste autour du financement de l'organisation. Selon Afchine Alavi, porte-parole de l'OMPI en France, "il s'agit uniquement de dons d'Iraniens en Iran et d'Iraniens de la diaspora".

"Difficile de croire que de telles activités soient uniquement financées par des dons de particuliers", souligne Karim Pakzad, chercheur sur l'Iran à l'IRIS. "Ce que l'on sait, c'est que les Moudjahidines ont été un réseau de renseignement important sur l'Iran pour les pays occidentaux et Israël. Ils ont un trésor de guerre amassé grâce aux aides de Saddam Hussein, ce qui leur permet d'avoir aujourd'hui une vraie autonomie financière", explique Bernard Hourcade, chercheur sur l'Iran au CNRS[8].

Relation avec des Etats-Unis[modifier | modifier le code]

Depuis 1997, l’OMPI a été inscrite sur la liste des organisations terroristes par le Département d’Etat Américain. Les dirigeants de ce groupe terroriste se sont assurés du soutien des parlementaires américains et européens pour parvenir à leur objectif en accordant d’énormes sommes d’argent et en menant un battage médiatique énorme. Leur objectif est atteint : la secrétaire d’Etat Hillary Clinton vient de décider le retrait de l’OMPI de la liste des organisations terroristes ! L’OMPI dispose d’un réseau mondial soutenu par des lobbys. Le 6 janvier 2012, les Moudjahidine du peuple avaient organisé une conférence à Paris, à laquelle participaient de nombreuses personnalités américaines (Tom Ridge, John Bolton, Howard Dean etc.). Les intervenants se sont déplacés, tous frais payés, et ont reçu une rémunération pour leur intervention. A titre d’exemple, Edward G. Rendell, ancien gouverneur démocrate de Pennsylvanie a reçu la somme de 150 000 USD. Des personnalités françaises y participaient également, sans que l’on sache le montant de leur rémunération (Philippe Douste-Blazy, André Vivien etc.).

Les Etats-Unis ont également coopéré avec cette organisation pendant des années (alors qu’elle était pourtant considérée officiellement comme une organisation terroriste par les Etats-Unis !). C’est ce que révèle une enquête publiée par le journaliste Seymour Hersh, sur le site du New Yorker, qui affirme que des membres de l’organisation auraient reçu un entraînement militaire dans une base du Nevada, en 2005, à la demande du gouvernement américain. « Les liens entre l’OMPI et les services de renseignements occidentaux se sont accrus après la chute du régime de Saddam Hussein en 2003 » explique le journaliste. « Des fonds ont été données à diverses organisations dissidentes iraniennes, afin de collecter des informations sur le gouvernement en Iran ».

La présence de ce groupuscule terroriste dans les pays occidentaux et cette coopération est une preuve explicite du soutien de l’Occident pour cette organisation. Elle démontre également le choix d’occulter volontairement des actes terroristes. Mais dans un contexte de guerre imminente contre Téhéran, ce retrait de la liste peut laisser penser qu’une nouvelle « ASL » peut voir le jour très prochainement en Iran. L’USraël aura donc son allié sur place, comme il l’a eu ailleurs et l’a toujours en Syrie, et pourra ainsi en faire « bon usage ». Un regain d’activisme contre le gouvernement iranien qui apparaîtra dans nos medias comme étant le « bon mouvement armé » (pour la libération du peuple iranien ?) ou, dirions-nous, le bon terroriste.

Financer, encadrer et instrumentaliser le terrorisme, est-ce une nouvelle arme de l’Occident ou cela a-t-il toujours été ? Depuis l’événement de la Révolution islamique d’Iran jusqu’à aujourd’hui, l’USraël et l’Occident n’ont pas manqué de stratagèmes qui ont tous été voués à l’échec : pour rappel, la guerre imposée Irak-Iran, l’attaque frontalière des Talibans contre l’Iran et les sanctions de l’Occident. Les Talibans et l’Irak ont payé cher leur guerre contre l’Iran. L’Europe et l’Amérique traversent la plus grave crise économique de leur histoire et les lendemains sont incertains. Quant aux Moudjahidin-e Khalk (« mounafikines »), ils sont déjà morts pour le peuple iranien[9].

Le gouvernement des États-Unis a annoncé sa décision quelques jours après que la Secrétaire d’État Hillary Clinton ait soumis au Congrès un dossier d’informations classifiées au sujet du terrorisme.

Juste après l’annonce faite par le gouvernement des États-Unis, Maryam Rajavi, la chef du groupe terroriste basée à Paris, a fait une déclaration dans laquelle elle se félicitait de la décision : « Cela a été la décision correcte, quoique longue à venir, qui permet de lever un obstacle important sur le chemin du peuple iranien pour la démocratie. » Rajavi a promis que son groupe intensifiera la pression sur l’Iran, et on peut facilement se représenter quels plans diaboliques et malveillants ils ont en tête à l’égard de notre peuple.

Le New York Times a révélé que le MKO a suborné certains des politiciens les plus influents du Département d’État des États-Unis, ainsi que quelques députés du Congrès, les convaincant de soutenir le décret anti-iranien. On trouve parmi les officiels américains haut placés et soutenant le MKO, d’anciens Directeurs de la CIA, R. James Woolsey et Porter J. Goss ; l’ancien directeur du FBI Louis J. Freeh ; l’ancien secrétaire de le sécurité nationale sous le Président George W. Bush, Tom Ridge ; l’Attorney Général, Michael B. Mukasey ; et le premier conseiller de la sécurité nationale du Président Barack Obama, le Gen. James L. Jones.

Le MKO qui reçoit des financements en provenance d’Israël et de certains des gouvernements occidentaux, avait investi beaucoup d’argent pour gagner l’appui des politiciens américains, et il se raconte que des honoraires allant de 15 à 30 000 dollars US ont été versés à ces personnes pour les inciter à assister aux rassemblements du MKO et y tenir des discours appuyant leurs activités anti-iraniennes.

L’ancien gouverneur démocrate de Pennsylvanie, Edouard G. Rendell, a admis en mars qu’il avait reçu un total de 150 000 dollars en provenance du groupe pour soutenir leur cause.

Le jour qui a suivi la décision du gouvernement des États-Unis de « délister » le MKO, Lord Ken Maginnis, un membre néo-conservateur de la Chambre Des Lords et ancien parlementaire britannique, a parlé d’une « décision importante du Département d’État américain » et « d’une victoire pour la justice. »

« Maintenant, la meilleure manière de diminuer la menace d’un Iran disposant de l’arme nucléaire, est de faciliter un changement de régime à Téhéran. Et c’est à l’horizon. La résistance iranienne n’a pas besoin de troupes ou d’armes ; elle a besoin de l’appui des gens qui aiment la liberté et des gouvernements qui rejettent la tyrannie, » écrit-il dans un article.

Il existe des rapports crédibles indiquant que des membres du MKO ont bénéficié de considérables sommes d’argent, d’entraînements militaires et d’équipements venant des États qui sont hostiles à l’Iran - avec parmi eux les États-Unis, Israël et l’Arabie Saoudite - et qui craignent son influence croissante au Moyen-Orient.

Dans un article publié dans le New Yorker daté du 6 avril 2012, le renommé journaliste d’investigation Seymour Hersh, a expliqué comment le gouvernement des États-Unis a sournoisement soutenu les terroristes du MKO. L’article titré « Nos Hommes en Iran ? », documente comment des membres du MKO ont été formés dès 2005 aux communications, à la cryptographie, aux tactiques d’unités de petite taille et aux armements par le Joint Special Operations Command (JSOC) dans une base au Nevada.

« Le JSOC a instruit des membres du MKO sur la façon de pénétrer les systèmes de communication iraniens importants, permettant au groupe d’intercepter les appels téléphoniques et les message texto à l’intérieur de l’Iran afin de les partager avec les services américains d’espionnage, » écrit Nile Bowie dans un article d’enquête publié sur Global Research le 16 avril 2012. Le JSOC est une composante du United States Special Operations Command et est connu pour avoir effectué des opérations clandestines en Iran avec l’autorisation directe de George W. Bush.

Le 7 Juillet 2008, Marsha Reid révéla dans un article pour le Geopolitical Monitor que le JSOC avait enlevé des membres de la force Al Quds de la Garde Révolutionnaire iranienne et les avait déportés en Irak pour y être torturés et soumis aux interrogatoires. Il a indiqué que le MKO a été impliqué dans ces opérations clandestines.

Le fameux journaliste d’investigation Glenn Greenwald a écrit le 10 février sur Salon.com que l'OMPI a reçu « des honoraires substantiels » de certains des officiels de haut rang des États-Unis pour effectuer des opérations de terrorisme sur le sol iranien : « Une des histoires politiques rapportées en sous-main l’année dernière est la recommandation empressée de nombreux hommes politiques américains importants au profit d’un groupe iranien formellement classé comme une organisation terroriste, en vertu de la loi des États-Unis. Une large caste bipartite a reçu des honoraires substantiels de ce groupe, le Mojahedin-e-Khalq, et s’est transformée en leurs défenseurs passionnés... Le Christian Science Monitor a rapporté en effet en août dernier, que ces personnes ont été payées des dizaines de milliers de dollars pour s’exprimer en faveur du OMPI. »

Qorban Ali Husseini Nezhad est un ancien membre du MKO qui a servi le groupe pendant 30 années en tant qu’analyste des affaires étrangères et traducteur de l’arabe, et qui a déclaré sa défection du MKO après qu’il ait pu s’échapper du Temporary Transit Location (en Irak) le mercredi 25 avril 2012. Il a révélé des faits et chiffres terribles concernant la complicité de Massoud et de Maryam Rajavi avec l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein pendant les années de la guerre contre l’Iran. Dans une lettre publiée après sa défection, il a dévoilé que Saddam Hussein avait assigné une part conséquente de recettes pétrolières irakiennes en faveur du MKO afin de renforcer ce groupe terroriste dans ses actions anti-iraniennes.

Selon Husseini Nezhad, lors de sa dernière visite à Saddam Hussein en août 2000, Masoud Rajavi « a demandé à Hussein d’augmenter sa part de recettes jusqu’à l’équivalent de 100 mille barils par jour (3 millions de barils par mois), selon les documents et les lettres que j’ai traduits ou des rapports rédigés par ses compagnons plus proches et auxquels j’avais accès. Rajavi a reçu sa part de pétrole en bons qui ont alors été envoyés en Europe pour être changés en dollars. Le quota de Rajavi était de 50 à 70 mille barils par mois avant cette visite. »

Une autre personne ayant fait défection du MKO, Maryam Sanjabi, a également précisé que le groupe avait reçu des fonds d’Israël et d’Arabie Saoudite. S’exprimant dans une interview exclusive avec le site Web Ashraf News, elle a déclaré qu’il existait des preuves au sujet des relations et de la coopération entre le MKO et le royaume saoudien. Elle a également indiqué que quand elle avait joint le MKO, elle s’était entendue dire que quitter l’organisation serait impossible : « Quand j’ai été nommée en tant que membre du conseil suprême du MKO, on m’a dit que je ne pourrai jamais quitter l’organisation. Sinon, je devrais me tuer en prenant une pilule de cyanure. » [10].

relation avec israil[modifier | modifier le code]

Le MEK est rapidement devenu un outil de toute entité anti-iranienne cherchant à renverser le gouvernement à Téhéran, y compris Israël, qui coordonne régulièrement avec le MEK et utilise l'organisation comme une sorte de blanchisseur d'informations pour divulguer des informations au public sans les créditer . L'exemple le plus remarquable de cette relation a été la diffusion d'informations par le MEK prétendant prouver que l'Iran développait une technologie d'armes nucléaires. Bien que ces allégations se soient avérées fausses, ce qui les rendait encore plus infâmes était que l'information aurait été donnée au MEK par le Mossad.

Selon un Reportage de Richard Engel et de Robert Windrem sur NBC, le groupe terroriste « est financé, formé et armé par les services secrets israéliens. » Deux officiels haut placés au gouvernement des États-Unis et restés anonymes, ont également admis que « l’administration d’Obama est parfaitement informée de la campagne d’assassinats » dirigée contre les scientifiques nucléaires iraniens. L’Iran a depuis longtemps fait savoir qu’Israël et les États-Unis utilisaient les services du MKO pour perpétrer des attaques terroristes sur son sol, dont les meurtres de ses scientifiques, et NBC note que ces aveux « confirment les accusations des dirigeants de l’Iran. » NBC a également précisé que le MKO a précédemment travaillé avec le cerveau de la première attaque sur le World Trade Center à New York (1993)[10].

Statut[modifier | modifier le code]

l'organisation Mudjahedin-e Khalgh est universellement méprisé par le peuple iranien pour sa collaboration avec le régime de Saddam Hussein pendant la guerre Iran-Irak, et en travaillant avec Israël pour assassiner des scientifiques nucléaires iraniens[11]. selon Bernard Hourcade. C'est une force virtuelle qui fascine les Occidentaux mais sans aucune place dans le jeu politique iranien actuel. Leur alliance avec l'ennemi irakien, les Iraniens ne l'ont pas oubliée[12].

Assassinats[modifier | modifier le code]

  • 11 septembre 1980: Ayatollah Asadollah Madani assassiné à Tabriz lors de la prière du vendredi
  • 28 juin 1981 : Un attentat des Moudjahidin du peuple décime les dirigeants du Parti de la république islamique (PRI), tuant l’ayatollah Mohammad Beheshti ainsi que quatre ministres, six ministres adjoints et un quart du groupe parlementaire du PRI (en tout 74 morts).
  • Août 1981 : Les Moudjahidin du peuple effectuent un certain nombre d’actes terroristes en Iran avec plus de 100 victimes[13].
  • 11 décembre 1981: l'ayatollah Abdulhossein Dastgheib et plusieurs autres personnes sont tués dans un attentat suicide à Shiraz au cours de la prière du vendredi.
  • 2 juillet 1982: l’ayatollah Mohammad Saduqi assassiné à Yazd au cours de la prière du vendredi.
  • 15 octobre 1982: l’ayatollah Ata'ollah Ashrafi Esfahani assassiné à Kermanshah lors de la prière du vendredi
  • Février 1987 : Assassinat en Iran d’un responsable provincial chargé de l’éducation, Ali Iranmanesh, par les Moudjahidin du peuple[13].
  • 5 avril 1993 : Les Moudjahidin du peuple lancent des actions commandos simultanées contre les ambassades iraniennes dans 13 capitales occidentales.
  • Juin 1993 : Destruction de 11 oléoducs en Iran par les Moudjahidin du peuple[13].
  • 20 juin 1994 : Attentat des Moudjahidin du peuple contre le mausolée de l’imam Rezâ faisant 25 morts et 70 blessés, attribué à Ramzi Ahmed Youssef (également l’un des auteurs présumés de l’attentat de 1993 contre le World Trade Center).
  • 31 juillet 1995 : Deux attentats attribués aux Moudjahidin du Peuple secouent Téhéran.
  • 1998 : Les Moudjahidin du peuple revendiquent l’attentat contre le tribunal révolutionnaire de Téhéran et l’attaque manquée du *quartier général des Gardiens de la révolution[13].

Août 1998 : Assassinat de l’ancien procureur en chef des tribunaux révolutionnaires, Assadollâh Lâjevardi[13].

  • 1999 : Attaque au mortier du ministère du Renseignement et de l’Information en Iran[13].
  • Avril 1999 : Assassinat du général Ali Sayad Chirazi[13].

Séparation des enfants de leurs parents[modifier | modifier le code]

En 1991 Sous prétexte de la première guerre du Golfe, Massoud Rajavi envoie en Europe 800 enfants de Moudjahidin du Peuple ; ceux-ci deviennent apparemment un moyen de pression sur les parents[14]. Zahra MOEINI ancienne membre de OMPI, dans une lettre ouverte à Mme Valérie CROVA, la principale journaliste de Culture Radio en France écrit: "Nous ne pouvions pas commenter quoi que ce soit là-bas et nous devions faire tout ce qu’ils nous ont demandé de faire, par exemple le divorce forcé, la séparation des enfants de leurs parents et l’envoi de l’Irak à un avenir inconnu. Ces enfants avaient entre 6 mois et 11 ans et environ 900 d’entre eux. Certaines d’entre elles ont été envoyées en Europe et aux États-Unis et plusieurs d’entre elles ont été envoyées en Iran. Certains de ces enfants ont été victimes de violence sexuelle et un certain nombre d’entre eux ont été abondonnés dans les métros"[15].

Arrestation de Maryam Radjavi[modifier | modifier le code]

17 juin 2003 : La police française perquisitionne en force au quartier général de l’OMPI près de Paris ; elle y arrête Maryam Rajavi et 165 autres personnes sur instruction du juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière. 20 juin 2003 : Plusieurs militants de l’OMPI s’immolent par le feu dans plusieurs capitales européennes afin de protester contre l’arrestation de Maryam Rajavi.


29 juillet 2003 : Les médias australiens semblent lier l’attaque d’une école française à un acte de vengeance de la part de l’OMPI.


29 juillet 2003 : Maryam Rajavi est interrogée pendant six heures par un juge antiterroriste ; elle sera remise en liberté en juin à l’issue de sa garde à vue, mais inculpée, ainsi que de nombreux cadres de l’OMPI, pour association terroriste.

Corruption et délinquance financière[modifier | modifier le code]

Avril 2007 : Le procureur général de la section antiterroriste française annonce que de nouveaux éléments vont être versés au dossier de l’OMPI et que de nouvelles charges seraient certainement retenues. Une dépêche AFP de Paris indique aussi que le procureur général en charge du dossier OMPI va retenir à charge les élément de fraude et de blanchiment d’argent en lien avec une organisation terroriste ; plusieurs hommes politiques libanais révèlent un plan américain envisageant le transfert de plusieurs milliers de membres de l’OMPI/CNRI au Liban afin de contrecarrer l’influence du Hezbollah soutenu par l’Iran.

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Cyanide (en persan: سیانور, Cianor): long métrage de 2016 réalisé par Behrouz Shoaibi qui décrit l'organisation dans les années 1970. La distribution comprend Babak Hamidian, Behnoosh Tabatabayi, Hanieh Tavassoli, Atila Pesyani, Mehdi Hashemi et Hamed Komeili[16].
  • Le choix de Mina (en persan: امکان مینا, Emkan-e Mina): drame 2016 sur le mariage heureux du couple Mina et Mehran qui déchire. Selon le réalisateur Kamal Tabrizi et le producteur Manouchehr Mohammadi, le film entend "donner des avertissements aux familles" à propos de OMPI[17].
  • L'Aventure d'une demi-journée (en persan: ماجرای نیمروز, Majaraye Nimrouz): 2017 drame politique réalisé par Mohammad-Hossein Mahdavian, il met en vedette MEK dans les années 1980 et a été nommé le meilleur film du 35e Festival du film de Fajr[18].

série télévisée[modifier | modifier le code]

  • Le don des ténèbres (en persan: ارمغان تاریکی, Armaghan-e Tariki): série télévisée dramatique de 2011 réalisée par Jalil Saman avec MEK dans les années 1980
  • Parvaneh (en persan: پروانه, Parvaneh): série télévisée dramatique 2013 réalisée par Jalil Saman à propos de OMPI dans les années 1970.
  • Nafas (en persan: نفس, Nafas): série dramatique 2017 réalisée par Jalil Saman dans les années 1970

Films documentaires[modifier | modifier le code]

  • Un culte qui serait une armée: Culte du caméléon: documentaire 2007 d'Al Jazeera réalisé par Maziar Bahari
  • Les loups (en persan: گرگها, Gorgha): série documentaire en huit parties, diffusée en 2007 et rééditée en 2013 sous la forme d'un documentaire de 90 minutes, diffusé par Radio-Télévision de la République Islamique d’Iran. Il comprend des images d'archives baathistes en Irak de réunions de haut niveau confidentielles.
  • Le monde étrange des moudjahiddines du peuple: documentaire 2012 du BBC World Service réalisé par Owen Bennett-Jones et produit par la société Wisebuddah. Il a remporté le prix du meilleur rapport d'enquête de New York en 2013.
  • Un film inachevé pour ma fille, Somayeh: documentaire réalisé en 2014 par Morteza Payeshenas, diffusé par la République islamique d’Iran.
  • Camarades en armes (Le camp d'Achraf en Irak est devenu un harem pour le leader): 2014 Documentaire télévisé
  • Les secrets derrière Auvers-sur-Oise: documentaire de presse TV 2016

Alliance avec Saddam Hussein en guerre contre l’Iran[modifier | modifier le code]

  1. https://www.nouvelobs.com/monde/20180103.OBS0057/iran-qui-sont-les-moudjahidine-du-peuple-vises-par-un-projet-d-attentat-en-france.html
  2. https://www.nouvelobs.com/monde/20180103.OBS0057/iran-qui-sont-les-moudjahidine-du-peuple-vises-par-un-projet-d-attentat-en-france.html
  3. http://iuvmpress.com/fr/6157
  4. https://fr.news-front.info/2018/07/24/l-iran-a-accuse-les-etats-unis-du-soutien-des-terroristes-de-la-mojahedin-e-khalq/
  5. https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/07/l-intense-campagne-de-rehabilitation-des-moudjahidines-du-peuple-iranien_1569068_3218.html
  6. https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/07/l-intense-campagne-de-rehabilitation-des-moudjahidines-du-peuple-iranien_1569068_3218.html
  7. https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/07/l-intense-campagne-de-rehabilitation-des-moudjahidines-du-peuple-iranien_1569068_3218.html
  8. https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/07/l-intense-campagne-de-rehabilitation-des-moudjahidines-du-peuple-iranien_1569068_3218.html
  9. http://www.partiantisioniste.com/articles/moudjahidine-peuple-fanto-occident.html
  10. a et b https://www.silviacattori.net/spip.php?article3806
  11. http://irandidban.com/fr/opinion/16922-le-culte-de-radjavi-et-l-obsession-du-soutien-de-trump-%E2%80%8E%20
  12. https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/07/l-intense-campagne-de-rehabilitation-des-moudjahidines-du-peuple-iranien_1569068_3218.html
  13. a b c d e f et g Julien Chauvierre, « Les « Moudjahidin du peuple » », Outre-terre,‎ , p. 16 (ISSN 1636-3671, lire en ligne)
  14. Julien Chauvierre, « Les « Moudjahidin du peuple » », Outre-terre,‎ , p. 16 (ISSN 1636-3671, ligne=https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=OUTE_028_0301%7Cpages=16)
  15. (langue non reconnue : francias) « site Internet d'une association d'anciens membres de l'OMPI témoignant de leurs anciennes activités », sur iran-interlink
  16. (en) « "Cyanide" à propos de l'histoire de MKO à Téhéran », sur tehrantimes,
  17. (en) « "Mina's Choice" donne des avertissements aux familles sur le danger de Daesh: directeur », sur tehrantimes,
  18. (en) « Drame politique "Midday Event" nommé meilleur au Festival de Fajr », sur tehrantimes,