Utilisateur:Nibbler869/Falun Gong

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Campagne dans les médias[modifier | modifier le code]

Une campagne de propagande est lancée à l'échelle nationale dans le but de tourner l'opinion publique contre la pratique[1], désormais qualifiée de xiejiao, terme signifiant « enseignement déviant » en chinois et traduit en anglais par « culte pervers »[2]. Cet ancien terme désignait historiquement les religions non-confucéennes. Dans le contexte de la Chine communiste, il est utilisé par la propagande officielle pour cibler particulièrement toute pratique spirituelle ne se soumettant pas à l'autorité du Parti communiste[3],[4]. D'après les spécialistes de la Chine Daniel Wright et Joseph Fewsmith, l'objectif du gouvernement est « une opération préméditée de diabolisation totale »[5]. Ainsi, le Beijing Daily écrit en 2001: « Le Falun Gong peut être comparé à un rat qui traverse la rue. En le voyant, tout le monde crie et veut le voir écrasé. »[6].

La campagne de propagande s'appuie principalement sur l'allégation que le Falun Gong est un « culte pervers » diffusant des superstitions, qu'il est « anti-science », incompatible avec une éthique sociale marxiste et compromet la stabilité sociale[7],[8]. Cette campagne est soutenue par une communication menée à grande échelle à la télévision, dans la presse, à la radio et sur Internet[9],[10]. Le premier mois de la répression, 300 à 400 articles critiquant le Falun Gong apparaissent dans chacun des principaux journaux gérés par l'État[11]. D'après Elizabeth J. Perry, professeur à l’université de Harvard et directrice de l'Institut Harvard-Yenching, les reportages anti-Falun Gong inondent littéralement les informations télévisées du soir : « Pendant des semaines, chaque soir étaient diffusées des images des livres du Falun Gong qui avaient été rapportés volontairement ou confisqués par la police dans les librairies et les maisons d’édition (il est intéressant de noter que certains avaient été publiés par la maison d’édition de l'armée populaire de libération). Certains étaient entassés puis brûlés, d’autres étaient recyclés ». Les reportages des médias se focalisaient sur les déclarations des proches des « victimes » du Falun Gong qui parlaient de la « terrible tragédie » qui s’était abattue sur ceux qu’ils aimaient, d’anciens pratiquants qui confessaient « s’être fait avoir par Li Hongzhi et disaient qu’ils regrettaient d’avoir été aussi naïfs », ainsi que « des images heureuses de ceux qui avaient abandonné le Falun Gong » et recherchaient alors des « alternatives saines » comme le badminton, la danse, le bowling, etc.[12]

Mme Perry souligne que la forme de cette campagne médiatique d’État était très semblable à ce qu’on avait vu pendant des décennies de répressions passées en Chine, de la « campagne anti-droitiste des années 1950 aux campagnes anti-pollution spirituelle des années 1980 »[12]. Dans un mouvement de retour à la Révolution culturelle, le Parti organise des rallyes dans les rues, dans les entreprises et les établissements du système éducatif dans tous le pays, des réunions interrompent le travail pour dénoncer la pratique, des pétitions anti-Falun Gong sont organisées en masse[13], une propagande anti-Falun Gong est incorporée dans les manuels des lycées, collèges et écoles primaires[14], les enfants apprenant à l’école des poèmes anti-Falun Gong, etc.[15] L’agence Xinhua publie un éditorial citant des officiers de l’armée populaire de libération et de la police qui déclarent que le Falun Gong est le fruit des « efforts des forces occidentales hostiles qui veulent détruire la Chine », tandis que dans toutes les unités les officiers jurent de faire de leur mieux pour défendre le gouvernement central et « assurer la sécurité nationale et maintenir la stabilité sociale »[16].

L'incident de la place Tian'anmen[modifier | modifier le code]


Le 23 janvier 2001, au moment des fêtes du Nouvel An chinois, survient un incident majeur qui va marquer les esprits. Sept personnes tentent de s'immoler par le feu sur la place Tian'anmen. Les sources du gouvernement chinois annoncent alors que ces personnes étaient pratiquants de Falun Gong. Les sources de Falun Gong contestent cette affirmation en soulignant que leurs enseignements interdisent toute violence ou suicide[17]. Plusieurs journalistes et universitaires occidentaux ont également noté des incohérences dans la version officielle de l'incident qui ont conduit beaucoup parmi eux à croire à une mise en scène du gouvernement chinois pour discréditer le Falun Gong et retourner l’opinion publique contre cette pratique[18],[19],[20]. En particulier, Ian Johnson du Wall Street Journal, Danny Schechter et David Ownby ont attiré l'attention sur le fait que l'agence Xinhua a diffusé une déclaration déjà traduite en anglais seulement deux heures après l'incident[21]. Ceci est très inhabituel pour ce genre de reportage qui doit être approuvé par plusieurs instances bureaucratiques, ce qui laisse penser que les autorités chinoises étaient prêtes à rapporter l'événement[22]. Philip Pan du Washington Post a quant à lui enquêté dans l'entourage de deux des auto-immolées et découvert que personne ne les avait jamais vues pratiquer le Falun Gong[23]. Il a également noté que le gouvernement chinois a toujours refusé que des journalistes étrangers interrogent les survivants de l'incident[24].

La campagne de propagande d'État qui a suivi l'événement a changé l’opinion plutôt favorable des Chinois envers le Falun Gong. Comme l’a rapporté le magazine Time, de nombreux Chinois trouvaient que le Falun Gong ne représentait pas de menace réelle, et que la répression de l'État était allée trop loin[25]. Des affiches, des tracts et des vidéos détaillant les présumés effets néfastes du Falun Gong ont été émis en quantités innombrables, et des classes régulières anti-Falun Gong ont été introduites dans les programmes scolaires[26]. CNN a comparé cette propagande d’État chinois à des campagnes du passé, telles que celles menées pendant la guerre de Corée ou la Révolution culturelle[27]. Les autorités chinoises ont ensuite commencé à « systématiquement recourir à la violence » pour éliminer le Falun Gong[28]. L'année suivant l'incident, le nombre de cas d’emprisonnement, de torture et de décès de pratiquants de Falun Gong en détention a considérablement augmenté[29].

Réactions du mouvement à la persécution[modifier | modifier le code]

Manifestations du Falun Gong en face de l'ambassade chinoise à Londres en 2006.

Depuis le début de la persécution en 1999, la résistance des pratiquants du Falun Gong est pacifique mais étendue et emploie des moyens de communications modernes. En Chine, au début des années 2000, les pratiquants allaient aussi régulièrement place Tian'anmen pour déployer des banderoles ou distribuer des dépliants dénonçant la répression ou présentant les trois principes du Falun Gong[30].

En mars 2002, plusieurs chaînes de télévision du câble de la ville de Changchun ont été détournées afin de diffuser des informations sur la répression[31], notamment le film documentaire Feu mensonger[32] analysant les incohérences dans les comptes rendus officiels de l'incident de la place Tian'anmen. Les autorités chinoises ont vite réagi et emprisonnés les auteurs de ce détournement, ainsi que d’autres pratiquants[33]. Ils ont été soumis à la torture, souvent jusqu'à la mort[34],[35]. Les auteurs d’autres détournements de chaines télévisées ont subi le même sort[35].

Les pratiquants de Falun Gong hors de Chine continentale ont commencé à organiser des manifestations, des rassemblements et des appels pour dénoncer la persécution en Chine. Il s'agit notamment de marches de protestation, de manifestations et de veillées organisées à l'occasion des dates anniversaires importantes. Les pratiquants organisaient également des sit-ins devant les ambassades et consulats chinois. Ainsi, les pratiquants de Vancouver au Canada ont mené la plus longue des protestations ininterrompue contre la persécution. Elle se tenait 24 heures sur 24, sept jours sur sept, à l'entrée du consulat chinois[36].

Des pratiquants du Falun Gong dans une dizaine de pays ont porté plainte contre Jiang Zemin, Luo Guan et Li Lanqing (responsables du Bureau 610) pour « génocide et crimes contre l'humanité ». Chen Zhili, ancienne ministre de l’éducation entre 1998 et 2002 et membre du Conseil des affaires de l’État chinois, a été attaquée en justice par des pratiquants du Falun Gong lors de sa visite en Tanzanie en juillet 2004. Elle a été citée à comparaître devant un tribunal de ce pays[37].

En janvier 2006, Gao Zhisheng, dissident et avocat chinois défenseur des droits de l'homme, publie trois lettres ouvertes successives à Hu Jintao et à son Premier ministre en dénonçant la répression. Les autorités chinoises ont alors fermé son cabinet d'avocat et emprisonné Gao Zhisheng[38].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. David Ownby 27 mai 2010, p. 176
  2. (en) Catherine Wessinger, « New Religious Movements and Violence », dans Eugene V. Gallagher, W. Michael Ashcraft (dir.), Introduction to New and Alternative Religions in America, Greenwood Publishing Group, , p. 173-176 : « On July 22, 1999, Falun Gong was banned and labeled xiejiao (deviant 1teaching), often translated into English as "evil cult". »
  3. (en) Maria Hsia Chang, Falun Gong : The End of Days, Yale University Press, (ISBN 978-0300196030)
  4. (en) Report Analyzing Seven Secret Chinese Government Documents, Freedom House, (lire en ligne)
  5. (en) Joseph Fewsmith et Daniel B. Wright, The promise of the Revolution : stories of fulfilment and struggle in China, Rowman and Littlefield, , p. 156
  6. (en) « 'Enemies of people' warned », Associated Press,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. David Ownby 27 mai 2010
  8. (en) Xinhua, « Xinhua Commentary on Political Nature of Falun Gong », People's Daily, (consulté le )
  9. (en) James Tong, « An Organizational Analysis of the Falun Gong : Structure, Communications, Financing », The China Quarterly, Cambridge University Press, vol. 171,‎ , p. 636-660 (DOI 10.1017/S0009443902000402)
  10. (en) Beatrice Leung, « China and Falun Gong : Party and society relations in the modern era », Journal of Contemporary China, Routledge, vol. 11, no 33,‎ , p. 761-784 (DOI 10.1080/1067056022000008904)
  11. (en) Leeshai Lemish, « Media and New Religious Movements : The Case of Falun Gong, a paper presented at The 2009 CESNUR Conference », 11-13 juin 2009 (consulté le )
  12. a et b (en) Elizabeth J. Perry, « Challenging The Mandate Of Heaven : Popular Protest in Modern China », Critical Asian Studies, vol. 33, no 2,‎ , p. 173 (DOI 10.1080/14672710122544, lire en ligne)
  13. Mickey Spiegel janvier 2002
  14. (en) « Chinese Ministry of Education Participating in the Persecution of Falun Gong : Investigative Report », World Organization to Investigate the Persecution of Falun Gong, (consulté le )
  15. (en) Hugo Restall, « What if Falun Dafa Is a ‘Cult’ ? », Asian Wall Street Journal,‎
  16. (en) « China's sect suppression carries a high price », CNN, (consulté le )
  17. (en) Falun Dafa Information Center, « Press statement », Minghui, (consulté le )
  18. Danny Schechter 2001, p. 23 : « [Tian'anmen square self-immolation incident] Score a big one for Chinese President Jiang Zemin's crusade to "crush" and discredit a growing spiritual movement that continues to resist a state-ordered ban despite the detention of an estimated 50 000 pratictioners and over 250 people reported dead while in government custody. »
  19. David Ownby 27 mai 2010, p. 217
  20. (en) Philip P. Pan, « One-Way Trip to the End in Beijing », International Herald Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. (en) Danny Schechter, « The Fires This Time : Immolation Or Deception In Beijing? », Mediachannel, (consulté le ) : « Now a tragically disfigured victim of the incident, 12-year-old Liu Siying, says that her own mother told her to set herself on fire to reach the "heavenly golden kingdom" in some accounts, or "nirvana" in others. In terms of response time, another foreign journalist in Beijing expressed shock that Xinhua was able to release the first report on the incident almost immediately and in English, no less. Every Chinese citizen knows that every report from Xinhua usually has to first go through several rounds of approval by higher-ups and is generally 'old news' by the time it is published »
  22. (en) David Ownby, Falun Gong and the Future of China, Oxford University Press, (ISBN 978-0199738533, lire en ligne), p. 217 : « And how did Xinhua manage to produce a report (for foreign consumption) so quickly, communicating the events to the outside world only a few hours after they occurred ? Normally, the process of vetting and authorization takes considerably longer. These very basic questions suggested to some that Chinese authorities were ready for the events that transpired on the afternoon of 22 January. »
  23. (en) David Ownby, Falun Gong and the Future of China, Oxford University Press, (ISBN 978-0199738533, lire en ligne), p. 217 : « Philip Pan, a journalist for the Washington Post, traveled to Kaifeng, found where Liu Chunling and Liu Siying had lived, and talked with neighbors to learn that no one was aware that they were Falun Gong practitioners. »
  24. (en) Philip P. Pan, « Human Fire Ignites Chinese Mystery Motive for Public Burning Intensifies Fight Over Falun Gong », Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ) : « Beijing denied requests to interview Liu Siying and the three other survivors, who are all hospitalized with serious burns. A Kaifeng official said only China Central Television and the official New China News Agency were permitted to speak to their relatives or their colleagues. »
  25. (en) Matthew Forney, « The Breaking Point », Time magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. (en) Chrandra D. Smith, « Chinese Persecution of Falun Gong », Rutgers Journal of Law and Religion, Rutgers School of Law,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le ) : « Finally, the “classes” include “study sessions in which the teachings of the Falun Gong leader are picked apart by former followers.” Prisoners are forced to renounce the Falun Gong spiritual movement in writing and on videotape. »
  27. (en) « Tiananmen tense after fiery protests », CNN, (consulté le ) : « The campaign is the government's first effort to make people publicly support the ban and is reminiscent of communist political movements -- from the 1950-53 Korean War to the radical Cultural Revolution in the 1960s. »
  28. (en) Philip P. Pan et John Pomfret, « Torture is Breaking Falun Gong », Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ) : « After a year and a half of difficulties in suppressing the movement, the government for the first time this year sanctioned the systematic use of violence against the group, established a network of brainwashing classes and embarked on a painstaking effort to weed out followers neighborhood by neighborhood and workplace by workplace, the sources said. »
  29. (en) Sarah Cook, « Be Skeptical of the Official Story on the Tiananmen Car Crash », Freedom House, (consulté le ) : « State media presented the self-immolators as fanatics, broadcasting gruesome footage and using the event as proof of the “dangers” of Falun Gong. Months of relentless propaganda succeeded in turning public opinion against the group. Over the next year, the scale of imprisonment, torture, and even deaths of Falun Gong practitioners from abuse in custody increased dramatically. »
  30. Antoine Paoli, « Quelques mois plus tard, le Falungong réapparaît sous une nouvelle forme : des manifestations sur la place Tien An Men, symbole de la République populaire de Chine. Les diverses fêtes du calendrier, à commencer par le 1er octobre 1999, jour de la fête nationale, constitueront autant d'occasions de se mobiliser. », Politique Internationale, no 94,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. (en) John Gittings, « TV hijacking puts Falun Gong protest on airwaves in China », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ) : « A Chinese city TV station has been hijacked by the banned Falun Gong spiritual sect in another sign of defiance to tough measures taken against it over the past three years. »
  32. (en) « False Fire : China's Tragic New Standard in State Deception », New Tang Dynasty Television, (consulté le )
  33. « Chine : des membres du mouvement Falun Gong dans la ville de Changchun », Amnesty International, (consulté le ) : « Selon les informations recueillies par Amnesty International, une vingtaine de personnes, dont les sept hommes et femmes dont le nom figure ci-dessus, ont été arrêtées pour leur implication présumée dans la diffusion, le 5 mars, de films en faveur du mouvement spirituel Fa Lung Gong depuis une station de télévision par câble appartenant à l’État. Un grand nombre d’autres habitants de la ville de Changchun ont été interpellés pour la seule raison qu’ils étaient membres de ce mouvement. Tous risquent fort d’être torturés ou soumis à d’autres mauvais traitements. »
  34. (en) Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor, « Country Reports on Human Rights Practices : China (includes Tibet, Hong Kong, and Macau) », U.S. Department of State, (consulté le ) : « In December, Liu Chengjun, sentenced to 19 years in prison in March 2002 for involvement in illegal Falun Gong television broadcasts, was reportedly beaten to death by police in Jilin City Prison. In February 2002, Chengdu University Associate Professor Zhang Chuansheng died in prison after being arrested for his involvement with Falun Gong. Prison authorities claimed he died of a heart attack, but witnesses who saw his body claimed he had been severely beaten. »
  35. a et b « Persécution du Falun Gong : Révéler la vérité au prix de sa vie », Epoch Times,‎ (lire en ligne, consulté le ) : « Durant ces arrestations, au moins sept pratiquants du Falun Gong sont morts sous les coups et quinze autres ont été condamnés à entre 4 et 20 ans de prison. Huit d’entre eux sont décédés sous la torture, notamment Liu Chengjun, un participant clé, qui est décédé le 26 décembre 2003. À la fin du mois d’octobre, M. Liu était paralysé en raison des tortures et s’exprimait avec difficulté. »
  36. (en) Naoibh O'Connor, « Falun Gong going for Guinness record », The Vancouver Courier,‎ (lire en ligne, consulté le ) : « The woman is one of dozens of Falun Gong supporters who have been participating in this 24-hour peaceful protest outside the Chinese Consulate for close to three years. Saturday marks the 1,000th day of the demonstration, which Falun Gong practitioner Sophia Bronwen believes may be a record. »
  37. (en) « Chinese Ed. Minister Sued for Torture and Killing », scoop.co.nz, (consulté le ) : « The civil suit was filed on July 19th as the former Minister of Education, Ms. Chen Zhili, was visiting several African nations. The suit was filed on behalf of Falun Gong practitioners. Chen was summoned to appear before the Tanzanian court. »
  38. Brice Pedroletti, « L'inquiétude monte à propos du sort de l'avocat chinois Gao Zhisheng », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Mickey Spiegel, Dangerous Meditation : China's Campaign Against Falungong, New York, Human Rights Watch, (ISBN 1-56432-270-X, lire en ligne)
  • David Palmer, La fièvre du qigong : guérison, religion et politique en Chine, Paris, Editions de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, coll. « Rech. Hist. Sc. Soc. », (ISBN 978-2713220104)
  • (en) Noah Porter, Falun Gong in the United States : an ethnographic study, University of South Florida, (ISBN 978-1581121902, lire en ligne)
  • (en) Danny Schechter, Falun Gong’s Challenge to China : Spiritual Practice or "Evil Cult" ?, New York, Akashic Books, (ISBN 978-1888451276, lire en ligne)
  • (en) James Tong, « An Organizational Analysis of the Falun Gong : Structure, Communications, Financing », The China Quarterly, Cambridge University Press, vol. 171,‎ (DOI 10.1017/S0009443902000402, lire en ligne)
  • (en) James Tong, Revenge of the Forbidden City : The Suppression of the Falungong in China, 1999-2005, Oxford University Press, (ISBN 978-0195377286, lire en ligne)