Utilisateur:Mihailjoe/Livres/Eclatboussure

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Eclatboussure

Le mot en lui-même s’entend en quatre syllabes et se voit en deux images :

· Eclat

· Boussure

L’éclat est en lui-même un mot explicite, il est là par surprise, puis disparaît laissant derrière lui quelque chose d’obscur après nous avoir mis dans la clarté.

On pourrait en être touché, cela nous blesse, on sent la plaie, on cherche l’éclat mais elle se dérobe à nos yeux, alors on tâte…

Après avoir rencontré l’éclat, l’artiste cherche le clair-obscur.

La boussure est un mot qui n’existe pas, alors déduisons le :

1) En deux syllabes :

· « Bou » :

a) comme un morceau, une partie d’un tout

b) comme de la terre et l’eau mélangée,

· « sure »

a) en qualité d’accroche ;

b) en qualité de lien, de nœud.

L’éclaboussure est un mot qui tache, sa causalité est un fils invisible.

L’éclat au T qui met le mot fier et droit, une horizontale sur un I charpente le mot ; à moins qu’il serve de support à sacrifier. L’éclaboussure n’a pas de T car le mot n’est que le résultat d’un accident passé, une tache rien de plus.

La boussure est un mot que l’on cherche, on pourrait déjà l’avoir entendu, deviner le sens, un mot proche de : fissure, polissage blessure ou salissure ? Car ces termes ont des S qui laisse une trainé dans l’esprit. Il est peut être proche de bouture, couture mais le T nous butte, alors que dans l’éclaboussure, il y a un splash sans éclat, juste des traces de taches.

Un lien existe entre les deux « S » qui servent d’accroche qui se lie et se relit à l’infini et « T » qui sert d’assise, de base et de clef de voute à ce mot :

L'éclaTboussure.

Ce terme prend alors une place naturelle dans l’idée que nous pouvons avoir de ce mot. Il est un « big-bang » dont l’écho, les ondes peuvent tenir l’éternité, être un emblème métaphorique de l’univers peuplé de mondes qui sont le résultat d’éclaTboussures en expansions.

Les enfants de l’éclaTboussure sont la Tache et la Ligne.

Ainsi commence la nouvelle cosmogonie… EclaTboussure

mihailjoe