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Utilisateur:Migambo/Brouillon

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[1]Dotée d’une voix chargée d’une sensibilité et d’une certaine puissance émotionnelle, Sheryl Gambo[2] a été révélée au grand public, en 1996, alors à peine majeure, par de mémorables performances vocales dans le cadre du Festival panafricain de musique (FESPAM) auquel participaient d’illustres vedettes africaines comme Youssou Ndour, Salif Keita, Ismaël Lô…

En réalité, cette artiste talentueuse a baigné dans la musique dès sa tendre jeunesse. Après avoir prêté sa voix, aux chorales et autres groupes de Gospel, elle a été lead vocal du groupe Majestic Bamba, un orchestre de jeunes brazzavillois passionnés de musique. C’est sa collaboration avec le label indépendant DEE SOUL IN TOWN qui lui a permis de dévoiler son univers musical métis à travers son premier album LEMOYASSA (Laissons d’abord) mis sur le marché en 2008[3]. Cet album a marqué le vrai début de sa carrière avec deux Tam-tams d’or (équivalent congolais des Victoires de la musique) la même année (originalité musicale et découverte). Dans la foulée elle est sélectionnée pour la finale du prix "Découvertes RFI" 2008[4] où elle est arrivée en deuxième position sur plus de 300 candidats. En septembre 2012, elle a mis sur le marché un deuxième album intitulé ”Edy tia mboa” qui signifie «C’est au village» dans le dialecte mbochi (une ethnie du nord Congo). Avec des titres allant du makossa au jazz en passant par le reggae, le blues, la soul et un mixage de sonorités mêlant tradition et modernisme, ce deuxième opus, véritable travail de recherche, a une fois de plus dévoilé toute l’étendue de son talent. Bien accueilli par la critique, ce deuxième album lui a permis de décrocher un troisième Tam-tam d’or (musique métissée) en 2012. Cet album a été à l’honneur du Basango Jazz Festival 2012 (décembre) à Pointe-Noire où Sheryl a été l’une des têtes d’affiche.[modifier | modifier le code]

Auteur-compositrice-interprète, elle a collaboré avec plusieurs artistes aussi bien dans le cadre de featurings que pour l’humanitaire. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’elle a accompagné le groupe de Rap français Biso na Biso dans sa tournée au Congo-Brazzaville. L’on se souvient encore de sa collaboration dans le cadre d’un chant (Désarmons nos cœurs), sponsorisé par l’Organisation des Nations Unies, pour la paix et le développement avec le rappeur Passi, Jacob Desvarieux (Kassav), Yousoupha, Fally Ipupa, de son engagement dans la lutte contre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH avec la chanson collective « Nadimi yo » (Je t’accepte) ou encore de ses duos avec Ben-J des Neg marrons, Tonton Ben, Freddy Massamba, Oupta, Yannick Drogba… Amoureuse de la scène, elle a électrisé les publics malgaches (en 2008), allemands (Berlin) en 2009, brésiliens (Copa Cabana) en 2011, polonais (Varsovie) en 2013… Sheryl a été l’une des attractions du Festival mondial des arts nègres de Dakar, en 2010, où s’étaient retrouvées toutes les vedettes mondiales de la musique noire et métisse. Très appréciée des médias sud-africains, elle a aussi réalisé une performance avec des prestations remarquables au Festival Etonnants Voyageurs en février 2013 et au Katara Afrikans Festival (Qatar) en avril 2013.[5]

La même année, avant d’assurer un spectacle épique à l’édition 2013 (en juillet) du FESPAM, elle a été honorée, par le ministère congolais de la culture et des arts, d’une distinction d’excellence des arts et des lettres pour sa contribution au rayonnement de la culture congolaise.[6]

En 2014, grâce à la collaboration avec le label indépendant GODDAM CITY, elle contribue à la sortie du single « AW’EZA GOÛT » (Ici c’est bon), du collectif Les Divas Amazones auquel elle fait partie, dans lequel elle surprend les mélomanes par son rap en mbochi. Elle a décroché deux tam-tams d’or (en 2009 et en 2013) avec ce collectif composé de trois jeunes dames aux carrières et univers musicaux différents, mais se réunissant pour des cocktails sonores de par leurs voix et leur technique de chant.

Sheryl développe un style authentique et éclectique, la NEW AFRO SOUL[7], complètement à contre-courant du paysage musical actuel. Son style se veut une restauration des passerelles naturelles entre le patrimoine culturel africain avec celui des diasporas afro-américaines, caribéennes, latines et d’ailleurs. Elle mélange agréablement les mélodies issues de la tradition africaine avec des arrangements jazzy, soul, agrémentées de R&B et HIP HOP, en faisant le choix de chanter dans les langues du Congo : mbochi et lingala …en plus de l’anglais et du français.[8]

  1. « Sheryl Gambo », sur Institut français du Congo (consulté le )
  2. « Sheryl Gambo », sur www.sherylgambo.com (consulté le )
  3. « RFI Musique - Madagascar - Prix Découvertes RFI 2008 pour Mikea », sur www.rfimusique.com (consulté le )
  4. « Sheryl Gambo à Madagascar pour la finale du grand concours | Agenda | CONGO-SITE Portail Congo Brazzaville », sur CONGO-SITE Portail Congo Brazzaville (consulté le )
  5. « Il faut soutenir l’envol de Sheryl Gambo | adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo », sur www.adiac-congo.com (consulté le )
  6. « Sheryl Gambo - Actualité, biographie, disques, vidéos et infos - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain », sur www.afrik.com (consulté le )
  7. « lasemaineafricaine - Concert musical à l’I.f.c de Brazzaville : Sacrée Sheryl Gambo! », sur lasemaineafricaine.net (consulté le )
  8. « Sheryl Gambo », sur musicinafrica.net (consulté le )