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Utilisateur:Master ELM/Brouillon

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Comparaison: voiture électrique et thermique[modifier | modifier le code]

Une voiture électrique est-elle préférable à une voiture avec un moteur à combustion en terme du coût et en terme d’émission de CO2 ?

Résumé[modifier | modifier le code]

après des décennies passées dans le pétrole, et après la question du réchauffement climatique C’est la révolution verte qui s’annonce avec la montée en puissance des ventes des voitures électriques.

A la fin du XIXème siècle et tout au long du XXème siècle Voiture électrique.des inventions vont voir le jour. des inventeurs des États-Unis,des Pays-Bas et de Hongrie créent les premiers modèles de véhicules électriques de petite taille au cours du siècle.

Cependant, il faut attendre la fin du XXème siècle pour voir les premiers modèles commercialisés, notamment au Japon, puis aux Etats-Unis et en Europe.

La voiture électrique gagne sa Bataille contre la voiture thermique au niveau de l’empreinte carbone lié à l’exploitation en revanche, la voiture électrique est encore loin quand on parle de l’empreinte carbone liée à sa chaîne de fabrication.

Introduction[modifier | modifier le code]

L’Union européenne a décidé d’interdire le moteur thermique pour les voitures neuves en 2035 pour préserver le climat et la santé des populations. Mais la voiture électrique est-elle réellement écolo ? Sera-t-elle abordable pour le plus grand nombre ou réservée aux riches ?

Les voitures électriques et thermiques, sont-elles bonnes pour le climat ? Pour répondre aux toutes ces questions, on va se concentrer sur deux points importants. Le 1er point il s’agit du coût de l’acquisition et de l’exploitation entre une voiture électrique et thermique. Et le 2e point on parlera sur le bilan CO2 ou l’empreinte carbone des véhicules électriques et thermique pendant leur processus de la fabrication et de l’exploitation.

Impact sur le coût[modifier | modifier le code]

Le coût d’acquisition et d’exploitation[modifier | modifier le code]

Une voiture électrique a un coût d'acquisition plus élevé mais son coût d’exploitation est plus faible que la voiture thermique.

Quand le véhicule électrique devient intéressant ? Pour répondre à cette question, il faut tenir compte deux conditions :

1er Conditions :En milieu urbain.

En moyenne, le coût d’acquisition d’un véhicule électrique moyen est plus élevé que celui d’une voiture thermique. Son coût d’exploitation reste néanmoins plus faible. Nous calculons alors qu’en utilisation 100 % urbaine, il reste au total moins cher s’il effectue plus de 9 000 km par an [1].

Coût privé annuel moyen en € des modèles vendus en 2023 de véhicules thermiques et électriques en fonction du nombre de kilomètres parcourus chaque année.


2ème conditions : En Milieu combiné.

Le véhicule électrique ne devient moins couteux qu’à partir se 27 000 Km par an [2]. un chiffre plutôt élevé étant donné que la moyenne française est de 12 000 km par an.

Si le point de rupture est beaucoup plus élevé pour l’utilisation combinée que pour l’urbaine, c’est parce que les véhicules thermiques y fonctionnent plus efficacement. Avec un plus petit nombre d’arrêts et de départs, les récupérations d’énergie au freinage, un des atouts des véhicules électriques, s’y font plus rares. Actuellement, un véhicule électrique ne constitue donc pas un choix économique plus attrayant pour une conduite très majoritairement non urbaine[3].

Le coût d'entretien[modifier | modifier le code]

Au niveau des frais d'entretien, les opérations d'entretien sont moins fréquentes pour un véhicule électrique qu'un thermique. Puisqu’un véhicule électrique est constitué seulement d’un moteur électrique, une batterie, un système de transmission sans boîte de vitesses et d’éléments électroniques. Les moteurs électriques sont reconnus pour leur longévité (jusqu’à 10 ans) et l’entretien est recommandé tous les 30 000 kilomètres contre 15 000 kilomètres pour un moteur essence et 20 000 kilomètres pour un moteur diesel.

Au final, Un véhicule électrique demande 2 fois moins d’entretien qu’un thermique, il suffit de bien vérifier le niveau de pression des pneus, les plaquettes de freins et l’état des filtres à air. Et cela peut même être fait seulement tous les deux ans », souligne François Gatineau. Pas de vidange, pas de bougies ou de courroie de distribution à changer… Sur une année, les économies d’entretien peuvent atteindre les 4 000 € ! De quoi contribuer à amortir le prix d’achat élevé !

Le coût de l’assurance[modifier | modifier le code]

D’après des estimations des différents assureurs, l’assurance d’une voiture électrique est souvent moins chère qu’un modèle thermique (essence ou diesel) avec des différences de 5 à 50% pour les véhicules électriques par rapport aux voitures thermiques. Avec une autonomie réduite, les véhicules électriques vont en moyenne moins vite sur des distances limitées, ce qui limite les chances d’accident. En revanche, pour les SUV et les voitures de luxe, la fréquence des sinistres est 40% plus élevée due à : • une accélération très rapide et silencieuse, beaucoup plus que sur une motorisation thermique, • une confiance trop grande accordée à la conduite semi-autonome.

Impact sur l'environnement[modifier | modifier le code]

On prétend souvent que le voiture électrique est « propre », « zéro émission », voire « neutre en carbone ». Est-ce vraiment le cas ? Quel est le réel bilan carbone d’une voiture électrique et d’une voiture thermique ?

Le secteur des transports est le principal responsable de la pollution urbaine qui représente 30 % de la consommation d’énergie finale [4]..

Aujourd'hui, le débat oscille entre arguments de constructeurs et ceux d'études diverses. Les constructeurs affirment que leurs voitures émettent moins de gaz à effet de serre, certains ont même été accusés de falsifier les données sur les émissions de leurs véhicules à combustion. Les études rappellent que les voitures électriques sont un désastre écologique, que l'extraction des métaux rares nécessaires à la fabrication des batteries est à l'origine de violences et de décès dans certains pays d'Afrique, et que les véhicules thermiques ne sont pas aussi néfastes qu'on pourrait le croire.

Mais alors qu’est-ce qui est vrai dans tout ça ?

Empreinte carbone lié à la fabrication d'une voiture : Chaîne de fabrication[modifier | modifier le code]

La fabrication d'une voiture électrique est-il un procédé polluant?

la voiture électrique est vraiment indispensable à la réduction des gaz à effet de serre, de la pollution atmosphérique et de notre dépendance au pétro importé?

D’après une étude de la Fédération européenne pour le transport et l’environnement, les émissions de CO2 sont 77% plus faibles pour l’électrique que pour l’essence en France. En revanche, dans la phase de production, les émissions de CO2 sont 30% plus élevées pour la production d’un véhicule électrique que pour un véhicule thermique.

En effet,l'empreinte carbone associée à la fabrication d'une voiture inclut les émissions de gaz à effet de serre liées à la production des matières premières.


Cette augmentation de CO2 dans la production s’explique par les étapes pour fabriquer une voiture.

1. Extraction et transformation des matières premières, comme l'acier, l'aluminium, le plastique et les composants électroniques.

2. Fabrication des composants, comme les moteurs, les boîtes de vitesses, les roues et les carrosseries.

3. Assemblage final des véhicules, où les composants sont montés pour créer un véhicule complet.

4. Transport des véhicules vers les points de vente, soit par voie routière, ferroviaire ou maritime.

A noter que l'émission de gaz à effet de serre de la fabrication d'une voiture électrique est plus élevée que celle d'une voiture thermique en raison de la production de la batterie qui est très énergivore.

Voiture thermique

les émissions moyennes liées à la fabrication d'une voiture sont de 40 gCO2e / km, indépendamment de la motorisation (essence ou diesel). Il est important de noter que la durée de vie utilitaire d'un véhicule est généralement estimée entre 12 000 à 15 000 kilomètres par an.

Voiture électrique

L'Ademe, une agence française en charge de l'environnement et de l'énergie,

On doit distinguer entre la fabrication d'un véhicule électrique en deux parties : celle du véhicule et celle de sa batterie.

• Fabrication véhicule électrique ~ Fabrication véhicule thermique • Fabrication batterie ~ Phase amont carburant

Le facteur d'émission associé à la fabrication d'un véhicule électrique de moyenne gamme est de 83,6 gCO2e/km. Cette valeur est très proche de celle publiée par Tesla dans son dernier rapport d'impact pour son modèle 3 produit aux États-Unis (88,55 gCO2/km). Il est important de noter que la batterie représente 45% de l'empreinte carbone liée à la fabrication d'une voiture électrique.

Par contre , une fois sur la route, les véhicules électriques ont généralement une empreinte carbone plus faible que les véhicules à combustion en raison de l'absence d'émissions directes de gaz à effet de serre.

L'empreinte carbone lié à l’exploitation d'une voiture électrique sur 10 000 km/an[modifier | modifier le code]

La consommation réelle d'une voiture électrique varie généralement entre 15 et 25 kWh pour 100 kilomètres, avec une variation importante en fonction des saisons et des habitudes de conduite de l'utilisateur. Pour donner une idée, une consommation moyenne de 20 kWh/100 km est considérée comme pertinente.

En ce qui concerne les facteurs d'émissions des différents mix électriques, voici quelques données:

• Pour la France en 2020, le facteur d'émission est de 0,0599 kgCO2e/kWh

• Pour les États-Unis en 2019, le facteur d'émission est de 0,16 kgCO2e/kWh

En utilisant ces données, nous pouvons estimer les émissions de CO2 à 120 kgCO2e pour 10 000 km parcourus en europe [5].

Une analyse comparative[modifier | modifier le code]

Comparaison des Émissions de GES en kgCO2e pour 10 000 kilomètres parcourus en France.
Phase/Motorisation Thermique Electrique
Utilisation 1900 124
Fabrication 420 838
Total 2320 962

Le taux d’évolution des émissions de CO2 diminuerait en parallèle assez régulièrement, partant de 139 g/CO2/km en 2023 à la moitié en 2035 [6], pour atteindre plus lentement 5 g/CO2/km en 2050, avec peu d’automobiles thermiques encore en circulation.

Pour atteindre la neutralité carbone, il faut aussi compter le temps que les véhicules thermiques en circulation arrivent en fin de vie

Emission moyenne de CO2 des véhicules particuliers en circulation (grammes de CO2 par km parcouru)

Conclusion[modifier | modifier le code]

La voiture thermique a un impact à effet de serre : l’énergie fossile qui la propulse est limitée dans le temps et sa combustion engendre des gaz à effet de serre.

Lorsqu'on parle de l'empreinte carbone d'une voiture électrique dans sa fabrication,la solution ideale n'existe pas,car la production d'une voiture électrique n'est pas neutre en termes de carbone, mais il existe des moyens de réduire cet impact tout au long de son cycle de vie en utilisant notamment l'expérience accumulée au cours des années dans l'industrie des voitures thermiques. Il est important de savoir qu'il ne s'agit pas encore d'une transition écologique totale, mais il est indéniable que l'empreinte carbone d'une voiture électrique est inférieure à celle d'un véhicule à moteur thermique.

La mutation du parc automobile ne réduira par ailleurs considérablement les émissions de CO2 des véhicules particuliers qu’à condition que l’électricité soit produite à partir de sources d’énergie propres. En Europe, les émissions varient considérablement d’un pays à l’autre, de 28 g/CO2/kWh dans le centre de la Suède, 72g/CO2/kWh en France, à 469 g/CO2/kWh en Allemagne et jusqu’à 826 g/CO2/kWh en Pologne.

Cependant, le modèle électrique a un grand potentiel, surtout avec l'augmentation de la production d'électricité à partir de sources renouvelables, qui offre de belles perspectives pour l'avenir de cette technologie.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. The conversation, « Graphique:le véhicule électrique devient moins coûteux à partir de 9 000 kilomètres parcourus par an », The conversation, 30 août 2023, 12:30 edt (consulté le ).
  2. The conversation, Graphique:le véhicule électrique devient moins coûteux à partir de 27 000 kilomètres parcourus par an,www.theconversation.com,date=30 août 2023, 12:30 EDT(consulté le=01 janvier 2024).
  3. André DE PALMA, Robin LINDSEY et Yannik RIOU, « Est-il vraiment moins coûteux d’acheter une voiture électrique ? - Edition du soir Ouest-France - 31/08/2023 », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  4. (en) « Graphique: Émissions mondiales de CO2 dues à la combustion d'énergie par secteur de consommation finale », sur oecd-ilibrary.org, (consulté le ).
  5. (en) « Graphique: Évolution des émissions de CO2 dans l'UE par secteur (1990-2019) », sur europarl.europa.eu, (consulté le ).
  6. Parlement européen, « Graphique: Evolution des émissions de CO2 des voitures particulières neuves », www.europarl.europa.eu, (consulté le ).