Utilisateur:LycéeZolaCharlotte/Brouillon

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Accord et conséquences[modifier | modifier le code]

La signature de l'accord est précédée par de longues négociations et diverses initiatives, parfois privées et de différentes institutions. Dès 1956, un projet de formation pour les artisans turcs est mis en place. En 1957, l'ancien président fédéral Theodor Heuss offre la possibilité à 150 étudiants diplômés d'entrer dans une école pour se former. Il y a, en 1960, déjà 2500 travailleurs Turcs en Allemagne. Cette coopération a conduit à une réflexion sur la régulation de l'immigration.

Le gouvernement fédéral réagit prudemment à l'offre d'une régulation étatique. Le ministre du travail Theodor Blank rejette un accord, craignant des conflits dus à l'écart culturel et religieux entre les travailleurs invités turcs et la population locale. Anton Sabel, le président de l'Institut fédéral de l'emploi, déclare en Septembre 1960 qu'actuellement aucun accord avec la Turquie n'est nécessaire, pour la politique du marché du travail. Il y a peu, en mars 1960, l'accord a été signé avec l'Espagne et la Grèce. En août 1961, la construction du mur interrompait l'afflux encore continuel jusque là de la main-d'oeuvre de l'est. Deux mois plus tard, le gouvernement fédéral a cédé aux pressions du gouvernement turc, puisque ce refus devrait être considérer comme « une discrimination ».

La première année après l'accord, les travailleurs invités (en allemand Gastarbeiter) turcs jouent un rôle marginal dans l'émigration. Cela ne va pas changer après la crise économique en 1967, en particulier l'acier et l'industrie automobile un nombre élevé nécessaire pour les travailleurs non qualifiés. Grâce à la main d'oeuvre bon marché, il serait possible de réaliser des économies et d'éviter des rationalisations coûteuses.

Le permis de séjour pour les travailleurs invités turcs a été initialement limité à 2 ans. Ils doivent après nécessairement rentrer chez eux et être remplacés par de nouveaux travailleurs (principe de rotation). Le regroupement familial, contrairement à l'autre accord migratoire, n'était pas prévue. En pratique, le principe de rotation ne pouvait cependant pas être réalisé sur le long terme. L'économie allemande s'est exprimé en disant qu'elle était contre ce principe. Dans une nouvelle version de l'accord, le 19 mai 1964, le principe de rotation a donc été redéfini et a également levé l'interdiction sur le regroupement familial. En raison de la crise pétrolière de 1973 et de la récession économique, le gouvernement fédéral a approuvé une interdiction de recrutement, qui a touché tous les pays de recrutement. A cette époque, il y avait (12 ans après l'accord migratoire) environ 500000-750000 Turcs en Allemagne. Étant donné le choix, soit de revenir en permanence en Turquie soit de rester en Allemagne, la majorité des travailleurs invités turcs a opté pour cette dernière. Ce fut le début de l'immigration durable turque en République fédérale d'Allemagne.

Évaluation historique de l'accord[modifier | modifier le code]

De nombreux chercheurs soulignent l'importance de l'accord pour la poursuite du «miracle économique allemand» et la structure des systèmes sociaux. Le ministère fédéral du travail a déclaré en 1976, que l'immigration a conduit, tout en maintenant une forte croissance économique, à une forte réduction du temps de travail des Allemands. Selon les calculs du chercheur en migration Friedrich Heckmann, l'immigration a permis entre 1960 et 1970 à environ 2,3 millions de travailleurs allemands une promotion sociale. Nach Karl-Heinz Meier-Braun hätten ohne die Zuwanderung bereits 1971 die Rentenversicherungsbeiträge erhöht werden müssen, ja die Rentenversicherung sei geradezu von den ausländischen Arbeitnehmern „subventioniert“ worden, da den eingezahlten Beiträgen nur rund ein Zehntel an Leistungen gegenüberstand.[1]

Einen abweichenden Standpunkt vertritt die Historikerin Heike Knortz. Sie sieht gegenüber den wirtschafts- und innenpolitischen Ursachen ein „Primat der Außenpolitik“ und in der Zuwanderung eine ökonomische Fehlentwicklung der frühen Bundesrepublik. So seien nur veraltete Industrien wie der Kohlebergbau durch den Import von billigen Arbeitskräften künstlich am Leben gehalten und der Strukturwandel verhindert worden, mithin die Anwerbeabkommen überhaupt nicht an den arbeitsmarktpolitischen Bedürfnissen der BRD orientiert gewesen.[2][3]

Weblinks[modifier | modifier le code]

Einzelnachweise[modifier | modifier le code]