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Utilisateur:LycéeZolaBleuen/Brouillon

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Les circonstances des faits [Modifier | modifier la source][modifier | modifier le code]

Les victimes sont exclusivement des hommes, gérants ou employés de magasins ou de petites boutiques, tués sur leur lieu de travail. Tous ont un fond migratoire : six sont des citoyens turcs, deux Allemands d'origine de Turquie et un Grec. Cinq des huit victimes venant de la Turquie sont d'origine kurde. Lors de chaque meurtre, le même pistolet tchèque du type Ceská 83, calibres 7,65 millimètres est utilisé, mais également, dans deux cas, un pistolet Bruni, modèle 315 Auto, calibre 6,35 millimètres. En dehors des armes du crime, des lieux du crime, de l'activité commerciale et du fond d'immigration des victimes, les commissions spéciales de la police ne trouvaient aucun rapport ou liaisons transversales entre les victimes.

Enver Simsek[modifier | modifier le wikicode][modifier | modifier le code]

Enver Şimşek, propriétaire d'un commerce de fleurs à Schlüchtern, a été abattu le 9 Septembre 2000, sur le bord d'une route principale à l'est de Nuremberg, où il avait installé son stand de fleurs mobiles dans une baie de stationnement avec huit coups de feu de deux pistolets. Il est mort deux jours plus tard à l'hôpital. Şimşek avait 38 ans. Il a quitté la Turquie pour rejoindre l'Allemagne en 1986. Il a d'abord commencé par travailler dans une usine, puis a ouvert un marché de fleurs puis finalement un grand magasin avec des stands. Il était considéré comme un homme d'affaires prospère. L'arme du crime était un pistolet tchèque de type Ceska 83, utilisé dans la majorité des meurtres de ce genre. Normalement Simsek livrait seulement les fleurs, mais ce samedi, il s'occupait de du stand, car le vendeur présent habituellement était en congé.

Accusation contre les services de protection de la Constitution et rôle des autorités publiques engagées dans la protection de la Constitution[modifier | modifier le code]

Le 21 avirl 2006, Andreas T., un employé de l'administration de la Hesse au service de la protection de la Constitution, est arrêté à Cassel sur des soupçons d'implication dans le meurtre de Halit Yozgat. Il était alors dans un cybercafé et n'a pas répondu à son téléphone malgré les appels répétés de la police. Le fait qu'il avait des contacts avec le président des "Hells Angels" de Cassel (groupe de motards) avec qui il pratiquait le tir avec des armes à feu, encourage son accusation. Mais l'enquête est abandonnée car les recherches n'aboutissent pas à une preuve valable. En Hesse, le cas de la protection de la Constitution occupe la Commission du contrôle parlementaire, et le président d'une fraction du Parlement accuse une mauvaise communication du ministère de l’intérieur. En effet, les parlementaires ont appris par les médias l'accusation de meurtre d'Andreas T.. Peu après, des conversations téléphoniques qui ont précédemment été interceptées, sont découvertes, on y entend un membre de la Constitution disant à Andreas T. :"Je dis à chacun: Si quelque part on apprend ce qu'il se passe, s'il vous plait, faites comme s'il ne se passait rien." ("Ich sage ja jedem: Wenn er weiß, dass irgendwo so was passiert, bitte nicht vorbeifahren ")

Lorsque Beate Zschäpe a mis le feu à une habitation à Zwickau en novembre 2011, elle était, selon les rapports, en communication téléphonique avec le ministère de l'Intèrieur. Le ministère a promis un éclaircissement sur l'affaire mais reste, pour le moment, coupable.

Au cours de l'enquête en novembre 2011, le dossier d'Andreas T. est réexaminé.  Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung du 14 Novembre 2011, de nouveaux éléments ont été retrouvé confirmant les soupçons sur l'affaire du meurtre. Par exemple, le fait que Andreas T. était dans sa jeunesse un homme très droit et que lors de la perquisition de sa maison, en 2006, on avait retrouvé des écrits d'extrêmes droites et des armes à feu. Mais la procureur de Cassel dément le nouveau rapport, notamment certains éléments. Elle affirme que l'homme n'ai pas allé à plusieurs reprises sur les lieux du crimes, ce dont on l'accuse. Elle explique qu'il a été retiré de ses fonctions au service de la protection de la Constitution en 2007 et a été muté à la gouvernance de Cassel, il travaillerait alors dans "domaine interne sans effet extérieur" ("internen Bereich ohne Außenwirkung“).

Dans le cadre de l'enquête contre le trio de néo-nazi de Zwickau, d'autres autorités de la protection constitutionnelle sont remis en cause, notamment celle de l'Etat de Thuringe dans des affaires de critique publique.

Le 26 janvier 2012, une commission d'enquête parlementaire est décidée par le député Sebastian Edathy sur les meurtres d’extrême droite de Zwickau, et sur le refus d'éclaircissement et l'entrave aux recherches sur l'affaire des services publics de protection allemands et des services de protection de la Constitution.

En juillet 2012, le président de l'office fédérale de la protection constitutionnelle, Heinz Fromm, démissionne. Le chef de l'office d'Etat de Saxe pour la protection de la Constitution, Reinhard Boos, demande en Juin 2012 à son licenciement qui lui a été accordé.  En Thuringe également, le directeur de la protection de la Constitution, Thomas Sippel, prévoit un retrait provisoire. Le 13 Septembre 2012, le chef de la protection constitutionnelle du pays de Saxe-Anhalt, Volker Limburg, démissionne également.

Le 18 octobre 2012, au cours de l'interrogatoire du secrétaire d'Etat au ministère de l’intérieur, Klaus-Dieter Fritsche, un scandale éclate. Frische occupait la place de vice-président du service de la protection de la Constitution au moment des meutres du NSU et repousse avec des paroles tranchantes la critique du travail des services publics de sécurité en rapport avec le NSU. Il accuse la divulgation d'informations secrètes aux médias et critique le travail d'enquête qui cherchait, selon lui, le scandale.  Il se défend spécifiquement contre le fait que l'enquête soit "une critique mordante, un mépris et un ridicule sur toute une profession de la police et des protecteurs constitutionnels" („beißende Kritik, Hohn und Spott über einen ganzen Berufszweig von Polizisten und Verfassungsschützern niedergeht“). A plusieurs reprises, Frische ne répond pas aux questions des députés, tandis que le président, Sebastian Edathy, l'exhorte au sujet du service de protection de la Constitution.