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Émile Alexis Mazillier[modifier | modifier le code]

Général Émile Alexis Mazillier
Remise de décoration à des officiers au combat pour la première guerre mondiale

Émile Alexis Mazillier né le 15 octobre 1862 à Courcelles-Frémoy, et mort le 3 décembre 1937 à Semur-en-Auxuis, et un Général Français de la Première Guerre Mondiale.[1]

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et études[modifier | modifier le code]

Né le 15 octobre 1862 à Courcelles-Frémoy, dans la famille Mazillier. Il est le fils de Edme Alexis Moreau cultivateur et de Anne Moreau.[1]

Il est confié à la soeur d'Edme Alexis Moreau qui habitait Corromble. À l'école c'est un élève intelligent et sérieux. Il rentre le 4 octobre 1876 au collège de Semur dans l'enseignement spécial, où il y passera 5 ans. Il se place parmi les meilleurs élèves de sa promos, et dès la première années (1876-1877) il est nommé 6 fois, dont 3 fois premier prix d'excellence et deuxième prix d'excellence. Dans l'année scolaire de 1878-1879 il remporte quatre fois le premiers prix d'excellence, d'histoire et géographie, de géométrie et de physique chimie. Il rentre en 1879 en mathématique, et passeras son baccalauréat en 1881 en section ES-Scientifique. Après l'obtention de son bac il opte pour des études dans un internat suivi de hautes classe de lycées, mais par manque de budget, il opte pour une solution plus économique et choisi de s'engager dans l'armée avec libre choix du régiment, et va à Besançon. Il est alors âge de 19 ans et libère sa famille de souci financier. Il sort premier de sa promotion lors de la première composition sur table. Il décide alors de viser Polytechnique, mais sur conseille de son professeur, il postule à Saint-Cyr et est reçu. Mais il démissionne pour, à la rentrer se donner à la préparation exclusive de Polytechnique. Il finira par donner raison à son professeur et rentrera à Saint-Cyr le 1er novembre 1882, il est alors âgé de 20 ans.

En 1884, il est affecté au 2ème régiment d'infanterie à la sortie de Saint-Cyr.

Il fait partie de la "division bleu" dirigé par le Générale de Vassoigne lors d'une guerre récente.[2]

Carrière[modifier | modifier le code]

Il rentre le 14 octobre 1881 comme soldat au 60ème régiment d'infanterie de ligne.[1]Deux ans plus tard, le 1 octobre 1884, il devient Sous-lieutenant d'infanterie de Marine. Suite à ses différents service à Brest en 1885 et en Cochinchine en 1886, il devient lieutenant le 20 juillet 1887. Il continuera ses services notamment en Rima en 1892, 1896, 1897 et 1900, sans oublier ses services aux tailleurs Soudanais le 1er janvier 1893, qui lui voudrons de devenir Capitaine le 21 septembre 1893, puis Chevalier de la Légion d'Honneur le 7 avril 1898. En tout, il obtiendra trois fois la Légion d'Honneur entre le 20 novembre 1912 et le 6 juillet 1919. En tant qu'Officier, Commandant et Grand-Officier de la Légion, tout en étant Colonel commandant le 1er régiment de marche des tailleurs Sénégalais et Général de Division commandant le 1er corps d'armée colonial.[1]

Le 24 juin 1912, le lieutenant-colonel Mazillier est promu colonel pour fait de guerre.[2]

Le Général Mazillier commandera le 2ème corps d'armé en 1917 sur le Chemin des Dames , puis le 1er corps d'armée colonial à Reims en 1918.[3]C'est lui qui refuse d'abandonné la ville devant la menace d'encerclement Allemand. Il libère Mézière en Novembre 1918 et aura donc une rue à son nom.[3]

Le 19 février 1917, une lettre de service signée du Général Nivelle place le Général Mazillier à la tête du 20ème corps, une des grandes unités métropolitaine. Le 21 juillet 1917, une lettre de service du Général Pétain appelle le Général Mazillier au remplacement du Général Berdoulat des commandement du 1er C.A.C. Le 10 octobre 1917, le Général Mazillier subit maintenant un violent accès de grippe espagnole, mais résiste et refuse de se laisser évacuer. (Il fera partie des meilleurs artiste de la victoire de 1918.) Il sera transporté du 1er rang de son régiment sénégalais au 1er rang d'un régiment européen d'infanterie colonial, celui de Bordeaux.[2]

Missions menées[modifier | modifier le code]

Lors de sa première désignation début 1885, il souhaitant d'abord l'Afrique, avant d'être désigné pour l'Asie au printemps de 1885. Du 18 au 25 juillet 1913, le Colonel Mazillier commande une colonie de 3 bataillons, 3 section d'artillerie et deux escadrons. Le 18 juillet, il surprenait l'ennemi, du 19 au 20, de nuit il repoussait une violente attaque et le 20 juillet, il réussissait une des plus remarquable manoeuvre de combat.[2]

2 août 1914, le 7è régiment d'infanterie colonial, qui tient à bordeaux a l'ordre de mobilisation qui est lancé. Il est commander par le Colonel Mazillier.[4]

22 août 1914, en Belgique à St Vincent, alors que l'ennemie se rapproche , et que des premiers tirs sont entendu, le combat est engagé. À 10h du matin, l'ennemi occupe Tintigny. Le Colonel Mazillier reçoit l'ordre du Général Lefevre de rejeter l'ennemie sur Tintigny alors que ce dernier avance vers eux. [4]

Toujours le 22 aout 1914, le régiment du Colonel est cité. Est dit du Général Mazillier  :

« S'est montrer chef de corps hors pair, aux combat de St Vincent (22/08), à la Maison Blanche (27/08), à Faremont (09/09), où, grâce à son sang froid, son calme et son sens tactique très sur, a accompli intégralement les missions difficile confiée à son régiment. L'admirable bravoure personnelle de ce brillant entraîneur d'hommes, la vigueur de son commandement ont communiqué à son régiment cependant très éprouvé, une ardeur offensive remarquable ».[4]

Le 20 décembre 1914, le Colonel Mazillier est promu général et prend le commandement de la 6ème brigade. C'est le Colonel Milot qui succède au Colonel Mazillier. [4] Le 31 juillet 1917, il commande le zone Heurtebise, Craonne. Le 22 septembre 1917, l'artillerie corps Mazillier est appelée à coopérer à la neutralisation de l'artillerie ennemie en vue de l'attaque du lendemain dans les secteurs voisins. À Reims, le Général Mazillier dispose de ses deux divisions organique mais également de la 134ème D.I métropolitaine du Général Petit lors de son installation.[2]

Durant la période à Reims, la grande unité groupement mazillier sont repartie en 3 partie :à l'Est : 2è DIC sur front Pruneau-Sillery ; au Centre : 3è DIC sur front Sillery-Reims ; et à l'Ouest : 134è DI tient la ville de Reims. [2]

Le Général reçoit durant les batailles sur Reims, l'ordre à son tour de porter son corps d'armée en avant et d'accélérer la retraite allemande. (Le 5 octobre 1917, le replie allemand commence)

L'attaque au chemin des dames est préparée. Prévu pour le 18, elle est declanché sur tout le front le 19 octobre à 10H après une préparation d'artillerie intense mais courte. L'ordre 570 du 16 octobre du Général Mazillier règle les conditions de l'attaque et prévoit la relève des éléments engagés par la 28è DI[2].

Vie Privée[modifier | modifier le code]

Il épouse Marie Henriette Bornet le 18 février 1902 à Paris XVII.[5]

Durant leur mariage et ses missions, le Générale Mazillier tiendras une liaison par correspondance durant environ deux ans, avec un total de 49 lettres, dont la première le 5.06.1911 (Casablanca) et la dernière situé entre mars et août de 1913. Il raconte dedans, ses missions et ses aventures de voyage et son évolution de carrière. Grâce à ses lettres ont sait qu'il a traversé et campé dans les villes de Casablanca, Mehedya, Séfrou, Meknès, Camp Monod, Tiflet, Rabat et Fez (nord Afrique)[2]

Récompenses & Distinctions[modifier | modifier le code]

Le 3 août 1913, un rapport spéciale à l'appuie d'une proposition d'office pour Officier de la Légion d'Honneur en faveur du Colonel Mazillier, commandant le 1er régiment sénégalais au Maroc est faite. En décembre 1912, il état nommé Officier de la Légion d'Honneur pour fait de guerre.[2]


On dit de lui :

« Il aura pratiquement à jouer de deux autres divisions métropolitaine ce qui, en somme fera de ce commandant de corps, âme de la bataille pour Reims, un véritable commandant d'armée ».[2]


Citation à l'ordre de l'armée N°13768D paru au journal officier du 20 juin 1919, accordé par Pétain au commandant du groupement de Reims :

« Officier général de haute valeur qui a exercé successivement le commandement de 2 corps d'armée d'élite et en a obtenu en toute circonstance les résultats qu'on était en droit d'attendre. (...) A assuré la défense du secteur de Reims du 28 mai à la fin de septembre 1918. Apres avoir repoussé plusieurs attaques très violentes, notamment du 5 au 9 mai, a su résister dans les circonstances les plus difficiles à l'offensive de l'ennemie du 27 mai au 3 juin. (...) »[2]

Notes & Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Jean-Christophe Rouxel, « École navale / espace tradition »
  2. a b c d e f g h i j et k Martial Doze, Le Général Mazillier, les troupes coloniales sous la IIIè République
  3. a et b Véronique Valette, « Mardi 16 novembre 1915 »
  4. a b c et d « tableau d'honneur »
  5. Jean-Christophe Rouxel, « Ecole Navale / Espace tradition »