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Histoire[modifier | modifier le code]
Avant la création[modifier | modifier le code]
Après la reconquête sur les musulmans, le roi de Léon divise le royaume administrativement en comté et duché. Un comte est nommé à Porto (Portucale) en 868. Diego Fernandes installe la première dynastie héréditaire. Au sud est formé le comté de Coïmbre. La petite noblesse (infançoes) s'empare petit à petit du pouvoir en profitant des distensions entre le roi de Galice et le comte du Portugal pour s'emparer de terres. La dynastie comtale disparait en 1071 et la petite noblesse domine le comté. Ils ne font pas de difficultés lorsqu'un étranger le capétien issue de la famille régnante de France, Henri de Bourgogne est nommé comte du moment qu'il continue la politique de son prédécesseur qui s'appuie sur ce groupe social. Les princes français qui aquierent des terres en échange de leur participation à la Reconquista introduisent le système féodale français dans la péninsule. Alphonse VI de León réunit les couronnes espagnols sur sa tête. Il donne la Galice à son gendre , mais cet ensemble est trop vaste pour être défendu efficacement et donne les comtés du Portugal et de Coimbre à son autre gendre Henri de Bourgogne. Ce dernier profite des querelles dynastiques à la mort d'Alphonse VI en 1109, pour donner un statut quasiment indépendant à ses comtés. A sa mort en 1112, sa femme continue son action en favorisant le repeuplement en donnant des chartes de privilèges. En 1127, son fils Afonso Henriques est battu à Guimaraes par Alphonse VII et doit reconnaitre ses obligations vassalique et en échange de sa loyauté se fit reconnaitre comte au détriment de sa mère. Ce dernier doit s'appuyer sur la noblesse locale pour conquérir sur le terrain son pouvoir. La noblesse esparaient ainsi avoir plus de pouvoir avec un jeune comte qu'ils pourraient facilement manipuler. En 1128, il remporte la bataille de Sao Mamede qui lui permet d'ecarter définitivement sa mère du pouvoir.
La création du royaume de Portugal[modifier | modifier le code]
Le royaume de Portugal fut fondé sur un concours de circonstance. Alphonse Ier exploite habilement les querelles de succession de la monarchie castélo-léonaise pour gagner son indépendance et s'étendre vers le sud. Il s'appuie sur les communautés d'habitants (les concelhos) qui exercent les pouvoirs seigneuriaux du comté de Coimbre pour s'imposer. En 1140, après sa victoire à la bataille d'Ourique où une poignée de portugais avec sa tête Alphonse Ier aurait mis en déroute de nombreux infidèles, il prend le titre de roi, mais conserve une allégeance à l'égard d'Alphonse VII. En 1141, les hostilités reprennent et les deux cousins envahissent le pays de l'autre. En 1143, le traité de Zamora reconnait officiellement le titre de roi à Alphonse Ier, mais l'oblige à tenir une aide militaire à son cousin. En 1179, la monarchie castélo-léonnaise éclate en deux royaumes. Alphonse Ier en profite pour faire officiellement reconnaitre son royaume et sa vassalité direct auprès du Pape. Le 23 mai 1179 la bulle pontificale Manifestis Probatum. Cette bulle donne aussi les droits au souverain portugais d'annexer les terres reprisent sur les Maures. Un province archiépiscopale dans les frontières du royaume de Portugal est reconnu.
La conquête portugaise[modifier | modifier le code]
En 1147, Lisbonne est conquise après que Alphonse Ier convainc une escadre française en route pour la croisade de l'aider. La mosquée est reconvertit en cathédrale. Cette conquête permet de conquérir ensuite toute la rive droite du Tage. Les années suivantes, il prépare son offensive vers l'Alentejo. Il doit stopper ses conquêtes car son domaine dépasse les capacités de repeuplement et de défense. Sans suivent durant les decennies suivantes des offensives et contre offensives aussi bien du coté portugais que Maures. Le 28 juin 1184, les portugais mené par le futur Sanche Ier remportent la bataille de Santarem ou la calife trouve la mort.
Sanche Ier devient roi en 1185. Il doit mener des guerres contre sonb beau-frère le roi de Léon au nord et contre les Maures au sud. Il fait la même poltique que son père en profitant des flottes croisés pour les détourner vers ses buts. Profitant des guerres entre voisins chrétiens, les Maures remontes jusqu'au Tage. Il faut une intervention du Pape pour que les princes chértiens s'unissent en 1211 pour s'outenir la Castille qui doit faire face à une grosse offensive Maure. Alphonse II et ses forces participe à la victoire de Las Navas de Tolosa. De 1226 à 1239, Sanche II conquiere l'Alentejo. Des tensions vont réapparaitre après la conquete de Séville en 1248 avec la participation de nombreaux chevaliers portugais. Les roi maure de Melilla se déclarant vassal des catillans, les terres de l'Algarve à l'ouest du Guadiana entre dans la zone castillane. Après un affrontement armée, en 1268 la frontière est fixé par le traité de Badajoz. Les ordres militaires prirent une part déterminante dans la conquete.
Politique de centralisation[modifier | modifier le code]
Sanche Ier mit en place une politique de centralisation continué par ses successeurs.
Alphonse II doit faire face à une guerre civile de 1211 à 1216 qu'il déclenche en contestant le testament de son père qui legue des fiefs à ses sœurs. Une opposition se dresse contre lui composé de ses frères et soeurs, de nobles, de clercs et le pape lance même un interdit sur le royaume. Il finit par se soumettre en acceptant une solution de compromis.
Alphonse II continue de réduire le pouvoirs ecclésiastiques et combat les usurpations de la noblesse. Il lance des enquêtes d'officiers royaux pour débusquer les usurpations des biens de la Couronne et valider les donations et privilèges accorder par ses prédécesseurs. Il interdit à l'Eglise d'acheter des biens fonciers. Les premiers Cortes du Portugal sont réunis lors de son avènement en 1211.
Alphonse II meurt en ne laissant qu'un héritier mineur Sanche II. Sa volonté de finir la reconquista le fait s'appuyer sur la noblesse et les ordres militaires et il leur abandonne toutes les terres de l'Alentejo.
Le haut-clergé le fait destituer en 1245 au profit de son frère D. Afonso qui vit à la cour de France, ouvrant une période de guerre civile.
La guerre civile de 1246-1248[modifier | modifier le code]
En 1245, Alphonse III se voit récupérer le titre de roi du Portugal. Il promet de mettre un terme aux abus de son père en respectant les lieux de culte. Il débarque en 1246 et Sanche II finit par abandonner après avoir été abandonné par les 3 Etats.
Institutions[modifier | modifier le code]
Roi[modifier | modifier le code]
Moyen Age[modifier | modifier le code]
Le Portugal est une monarchie féodale. Il est un seigneur au dessus des autres. Il est le détenteur de la puissance publique et le chef des hommes libres, héritage de la période Wisigothe. Il assure la conduite de la guerre. Il a un droit de justice au dessus des autres seigneurs.
En 1211, les Cortes de Coimbre fait passer la monarchie de la féodalité à celle d'une monarchie des légistes. L'activité législative se fait désormais sans le concentement des seigneurs à travers la Cour du roi, mais il ne touche que les domaines propres du roi. Les rois mettent en oeuvre une politique de centralisation jusqu'en 1383, en affirmant notamment le droit d'appliquer la lois à tous les sujets, réguler les exces des vengeances et reprimer les abus des nobles à l'égard des monasteres. Durant cette période l'Eglise et la noblesse résisterent.
Finances[modifier | modifier le code]
Moyen Age[modifier | modifier le code]
Le roi est d'abord un seigneur qui lève des droits sur ses domaines propres. Il doit vivre des ressources de son domaine. Le patrimoine du roi est composé de seigneurie et des juifs et Maures qui vivent hors du domaine et doivent payer un tribut. Le patrimoine du roi est géré par des agents qu'il nomme appelés mordomos et vigarios, ainsi que des receveurs qui accueille les rentes des greniers et entrepots royaux.
Justice[modifier | modifier le code]
Moyen Age[modifier | modifier le code]
Le roi avait le droit de justice dans ses domaines, il nomme des juges et parfoit le mormodos instruisait les causes mineures. Le roi se heurtent à la haute noblesse qui refuse tous controle sur leur prérogative judiciaires. Alphonse III place sous l'autorité direct du roi les tribunaux inférieurs, qui sont désormais contrôlé par des almoxarifes.
Administration locale[modifier | modifier le code]
Alphonse III développe la présence d'officiers du roi dans toutes les régions du royaume et systématise l'envoie d'enquêteur royaux sur le terrain. Il lia personnellement les ricos-homens au roi en les privant de toute possession exclusive de la puissance publique.