Utilisateur:Le Boustrophedon/Brouillon
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Sidya Léon Diop est né en 1848 à N’Der dans le Waalo. Il est le fils de Sakoura Diop et de Ndaté Yalla Mbodj, reine qui opposa sa légitimité à la force colonialiste mais qui fut défaite et condamnée à l’exil.
Sidya, enfant, ne pouvant succéder à sa mère, le pouvoir colonial lui préféra un homme malléable.
Puis Faidherbe pris la décision de l’envoyer à l’école des otages, à Saint-Louis. Bon élève, baptisé sous le prénom de Léon, il fut ensuite envoyé en 1861 au collège d’Alger, avant de se tourner vers l’armée.
A vingt ans, il est nommé sous-lieutenant et affecté dans une province du Waalo où il doit veiller à la paix et à la perception de l’impôt pour le compte du gouvernement colonial.
Il prend peu à peu conscience de l’impossible ambiguïté de sa situation et, à l’occasion d’une fête traditionnelle, rejette sa condition de « traitre » pour devenir roi.
Il mène alors la guérilla contre la troupe coloniale et reconquiert certaines provinces du Waalo.
Espérant une victoire totale, il prône une alliance avec les royaumes voisins. Lat Dior, le roi du Cayor, lui accorde une rencontre mais c’est un piège. Il le fait prisonnier et le remet au gouverneur.
Jugé par le tribunal colonial, il est condamné à être déporté au Gabon où il se suicide en 1877.