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Le scoutisme fondamental désigne l'ensemble des principes communs aux différents mouvements de scoutisme. Il existe une multitudes de pédagogies propres à chaque association, cependant il est possible de dégager une base commune à tous les scouts du monde, sur laquelle chaque mouvement a développé ses spécificités.
Dans son livre Eclaireurs, Baden Powell décrit les bases sur lesquelles il conçoit le scoutisme. Largement repris par les pédagogies actuelles, $$$
Principes[modifier | modifier le code]
Trois grands principes rassemblent les scouts du monde : le devoir envers Dieu, envers autrui et envers soi-même. Ils sont représentés par le signe de la Promesse, où chaque doigt levé rappelle un principe, et par les trois pétales de la fleur de lys.
Devoir envers Dieu[modifier | modifier le code]
D'abord exclusivement chrétien, le scoutisme s'est étendu aux autres confessions.Ce principe a évolué et chaque association en propose sa propre interprétation.
Les associations laïques ne proposent pas ce devoir dans leur pédagogie. Le devoir envers Dieu n'existe donc pas et est remplacé par d'autres valeurs, comme chez les EEdF[1].
Devoir envers autrui[modifier | modifier le code]
Devoir fondamental de tout éclaireur, si bien qu'il est à l'origine de l'image des scouts auprès du grand-public, il était énoncé dans la première version de la Loi de Baden Powell : "C'est le devoir d'un éclaireur d'être utile aux autres et de leur venir en aide."
Devoir envers soi-même[modifier | modifier le code]
Méthode scoute[modifier | modifier le code]
La méthode scoute est définie comme une méthode universelle permettant à chaque jeune de se développer personnellement, tant au niveau physique, que spirituel, émotionnel et social.
Depuis 2017, l'OMMS définit la méthode scoute par 8 points[2] : la nature, la Loi et la Promesse, le cadre symbolique, l'apprentissage par l'action, le système d'équipes, la progression personnelle, l'engagement en communauté et l'accompagnement des adultes. Cette définition apparaît à l'article 3 du premier chapitre de la constitution de l'OMMS[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Jean-Pierre Lavabre, « La laïcité chez les Éclaireuses et Éclaireurs de France », sur cairn.info,
- Seb Faÿs, « L'OMMS change la méthode scoute », sur latoilescoute.net,
- Constitution de l'OMMS, (lire en ligne), p. 4