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Utilisateur:LDkell/Brouillon

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Page wikipédia du musée d'Aquitaine[modifier | modifier le code]

Petit maître que j'aime

Les documents témoignent aussi de la vie quotidienne aux Antilles et des interactions entre les libres, c'est-à-dire les blancs et les esclaves noirs. Le tableau de Julien Valou de Villeneuve, Mon petit maître que j’aime, illustre une relation entre un maître blanc et une femme esclave noire. Cette huile sur toile datant vers 1840 met en avant au premier plan la relation entre l’esclave noire et son maître, disposée dans un second plan présentant une nature insulaire, idyllique et exotique (révolutions, abolitions, héritages) spécifique à Saint-Domingue.[1] Ce tableau manifeste une relation sentimentale idéalisée voir fantasmée qui s’illustre par des actes de tendresse et de toucher entre les protagonistes, qui, néanmoins semblent écarter l’ambivalence des relations à cette époque entre l’esclave noire dominée par le maître blanc. Le titre donné au tableau projette la vision biaisée de ces relations.

La société antillaise et en particulier à Saint-Domingue est organisée par une population blanche minoritaire, mais détentrice des droits et de tous les pouvoirs (30 000) et d’une population noire esclave soumise à l’organisation du système de plantation (environ 300 000).[2] Dans une société qui représente un eldorado pour les colons, les mœurs sont plus libérées qu’en métropole leur permettant d’échapper aux conventions du mariage.[3] Les relations entre les femmes esclaves noires et les maîtres, souvent complexes, contribuent à la création d’une société créole européenne peuplée de ces nouveaux habitants métissés qui redéfinissent leurs droits et l’octroie de leur liberté.[4]

Page wikipédia du peintre[modifier | modifier le code]

Petit maître que j'aime

Petit maître que j’aime est une huile sur toile datant d'environ 1840. Cette peinture illustre une scène de vie à Saint Domingue et particulièrement une relation entre maître et esclave dans les plantations. On retrouve dans ce tableau le goût de l’exotisme, une idéalisation de la nature et la représentation sensuelle des corps féminins.[5][6] Ce tableau et particulièrement son titre met en avant la vision biaisée de la relation entre un maître et son esclave.[7]


  1. Marcel Chatillon, Regards sur les Antilles, Paris, Réunion des musées natgionaux, , p 32-33
  2. Musée d'Aquitaine, Le commerce atlantique et l'escavage, Le Festin, , p 185-187
  3. Caroline Oudin-Bastide, Travail, capitalisme et société esclavagiste Guadeloupe, Martinique (XVIIe-XIXe siècle), La Découverte, (lire en ligne), p. 269-303
  4. Marcel Chatillon, Regards sur les Antilles, Paris, , p 25-31
  5. Marcel Chatillon, Regards sur les Antilles, Paris, , p 23- 34
  6. Le commerce Atlantique, Le Festin, , p. 185-187
  7. Caroline Oudin-Bastide, Travail, capitalisme et société esclavagiste Guadeloupe, Martinique (XVIIe-XIXe siècle), La Découverte, (lire en ligne), p 269-303