Aller au contenu

Utilisateur:Kahoutoure/Brouillon/ Eaux en Côte d'ivoire

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Eaux en Côte d'Ivoire[modifier | modifier le code]

Située en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire s’étend sur une superficie de 322 462 Km2 et sa population est estimée à environ 26 millions d'habitants en 2019 dont 51% en milieu urbain et 49% en milieu rural. C’est une République à régime présidentiel et sa capitale politique est Yamoussoukro.

La gestion des ressources en eau est un enjeu important en Côte d'Ivoire. L'ouest du pays dispose de ressources moindres que l'est, et est fréquemment sujet à des situations de stress hydrique. De nombreux progrès ont été réalisés pour l'accès à l'eau potable, mais les populations les plus défavorisées ou isolées ont toujours des difficultés à y accéder.

Les ressources en eaux[modifier | modifier le code]

La Côte d’Ivoire est bien arrosée (1 000 à 2 500 mm/an) et dispose d’importantes réserves en eau de surface et souterraines ainsi que de nombreuses zones humides. Le réseau hydrographique comprend environ 537 cours d’eau dont quatre (04) principaux bassins versants (Cavally, Sassandra, Bandama et Comoé) et de petits bassins côtiers (Tabou, San-Pedro, Niouniourou, Boubo, Agnéby, Mé et Bia) ainsi que des affluents de grands cours d’eau transfrontaliers (Niger, Volta Noire). Les eaux souterraines, quant à elles, se retrouvent sur l’ensemble du territoire, avec des conditions variables de stockage et d’accessibilité dans les principales formations géologiques que sont le socle granito-migmatitique et volcano-sédimentaire métamorphisé et le bassin sédimentaire couvrant respectivement 97, 5 % et 2,5 % du territoire. Le volume total d’eau mobilisable est de 77 milliards de mètres cube dont 39 milliards d’eau de surface et 38 milliards d’eau souterraine. Il est utilisé à 65% pour l’agriculture, 23% pour l’industrie et 12% pour la collectivité.

L’Accès à l'eau potable[modifier | modifier le code]

Avant les ODD 78% de la population nationale avait accès à une source d’eau améliorée avec 92% pour le milieu urbain et 67% pour le milieu rural tandis que 20% de la population utilisait une source d’eau non améliorée dont 7% en milieu urbain et 33% en milieu rural. Le Gouvernement a entrepris plusieurs actions afin de satisfaire aux exigences des ODD et d’améliorer les conditions de vie des populations. En 2017,81% de la population nationale a accès à une source d’eau améliorée soit un progrès de 3%. Celui-ci se matérialise par un taux de 94% en milieu urbain et de 69 % en milieu rural.

Assainissement[modifier | modifier le code]

Plusieurs programmes ont été en entrepris avec l’aide de partenaires techniques financiers afin de baisser le taux de défécation à l’air libre qui était de 26% au niveau national dont 6% en milieu urbain, en mettant un accent particulier sur le milieu rural 51% avant 2015.

La mise en oeuvre de programme d’envergure et l’adoption d’orientation en matière d’assainissement au travers de la lettre de politique sectorielle a permis de baisser de 4 % le taux de défécation à l’air libre qui de 22% au plan national en 2017 avec 2% pour le milieu urbain et 39% pour le milieu rural.

Cette baisse se matérialise par l’augmentation du taux d’accès à un système d’assainissement amélioré au niveau national qui est passé de 22% avant de 2015 à 31% en 2017 avec 33% pour le milieu urbain (avant 2015) à 49% (2017) et 8% (avant 2015) en milieu rural à 16% (2017).

Cours d'eau[modifier | modifier le code]

les eaux de surface se composent de cours d'eau, de retenues reparties sur l'ensemble du territoire et de lagunes situées dans la zone côtière du sud-est.

les principaux bassins sont constitués par la Comoé, le Cavally, le Sassandra, le Bandama formé par le Bandama blanc et le Bandama rouge (marahoué ) et le N'zi

Ailleurs, le tabou, le San-Pedro, le Niouniourou, le boubo, l'agneby et la Bia représentent les petits fleuves côtiers .

Les nappes phréatiques[modifier | modifier le code]

Les trois principales formations hydrogéologiques de la côte d'ivoire sont:

le socle granito gneissique,

le sédimentaire ancien métamorphosé à dominante schisteuse et

le bassin sédimentaire côtier.

Le socle couvre 97% du territoire, les nappes d'altération ou d'aère et les nappes de fissure sont les types d'aquifères qui peuvent y être exploités.

Aucune étude détaillée n'a encore été faite pour évaluer les capacités exactes de ces aquifères. cependant, il a été estimé a 113 milliards de m3, la quantité d'un dans le socle dont 35,5 milliards de m3 renouvelés chaque année.

Le bassin sédimentaire tertiaire et quaternaire occupe près de 3% de territoire national.

Les nappes sont estimés à 9,9 milliards de m3 avec un renouvellement annuel de 2,2 milliards de m3

Au niveau des formations sédimentaires, l'aquifère principal du bassin côtier se trouve continental terminal et constitue la zone d'alimentation en eau de la ville d'Abidjan.

La nappe du crétacé dans cette zone est confronté aux problème d'intrusion marine. le volume d'eau renouvelable et non renouvelable dans la zone du socle et sédimentaire sont ainsi de 122,9 milliards de m3.

Le bilan hydrologique moyen d'ensemble est le volume d'eau mobilisable ( ressource en eau renouvelable globale) se décompose en 29 milliards de m3 d'eaux de surface de de 37,7 milliards de m3 d'eau souterraine, de plus les ressources d'eau renouvelables générées loin du pays sont environs 1 milliards de m3