Utilisateur:Geofan/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'Écho des gourbis[1] est un journal de tranchées publié durant la Première Guerre mondiale par le 131e régiment d'infanterie territoriale. Le directeur général était Jules Lafforgue (sous le pseudonyme de Pierre Calel) et le directeur artistique Franc Malzac.

L’Écho des Gourbis paraît pour la première fois le 15 mars 1915 à Châlons-sur-Marne. La collection complète conservée à la Bibliothèque Patrimoniale et de Recherche de Cahors compte 34 numéros. Le dernier daté de mars 1918, témoigne de la reprise de la guerre de mouvement. Le rédacteur principal et directeur commercial est le poète, écrivain et journaliste gourdonnais Pierre Calel (pseudonyme de plume de Jules Lafforgue).

Le premier éditorial de la rédaction présente les objectifs de cette « petite feuille » de 4 pages illustrée : le premier point annoncé « dire ce qui se passe au pays natal, être l’organe du Quercy pendant la guerre » est en fait très vite abandonné. L’ensemble des rubriques sont essentiellement organisées autour de la véritable vocation du journal de tranchée : soutenir le moral du combattant. La verve gouailleuse et l’humour gaulois des propos révèlent un certain état d’esprit poilu.

Encouragé par les autorités politiques, voire intellectuelles, « L’Echo des gourbis « qui s’honore de publier des lettres de soutien de Raymond Poincaré, d’Alexandre Millerand, de Paul Deschanel, d’Adrien Mithouard, d’Anatole France affiche une apparente liberté de ton. De fait, la légitimité de la guerre et de l’effort consenti ne sont jamais remis en cause.


Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]


Catégorie:Presse écrite disparue en France Catégorie:Presse écrite de la Première Guerre mondiale Catégorie:Titre de presse créé en 1915 Catégorie:Titre de presse disparu en 1918