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Controverse
[modifier | modifier le code]En 2018, une douzaine de perquisitions ont été menées chez Legrand, Schneider Electric, Sonepar et Rexel, à la suite de soupçons d'entente[1].
En 2023, lors de l'assemblée générale des actionnaires[2], Schneider Electric confirme sa participation à un projet controversé, le pipeline EACOP de TotalEnergies. Malgré ses affirmations en faveur du développement durable, l'entreprise s'engage dans un projet critiqué pour ses violations massives des droits humains[3], ses risques environnementaux élevés[4] et ses futures émissions de CO2. Le projet EACOP a par ailleurs été condamné par le parlement Européen[5]. Schneider Electric justifie son implication en prétendant réduire l'empreinte carbone du projet, mais celle-ci est minime, car porte seulement sur 2% des émissions totales[4]. De plus, l'ouverture de nouveaux champs pétroliers va à l'encontre des recommandations de l'AIE[6] et des projections du GIEC[7] pour rester en dessous des 1,5°C de réchauffement. Cette implication soulève des questions sur la cohérence de l'entreprise avec ses déclarations en faveur du développement durable.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- L'Usine Nouvelle, « Soupçonnés d'entente, Schneider Electric et Legrand perquisitionnés », périodique, (lire en ligne, consulté le )
- « Assemblée Générale des actionnaires », sur www.se.com (consulté le )
- « Ouganda : Répression de voix critiquant le projet d’oléoduc | Human Rights Watch », (consulté le )
- « EACOP : La voie du désastre. Enquête inédite sur le projet de Total en Tanzanie », sur www.amisdelaterre.org (consulté le )
- (en) « European parliament adopts a resolution condemning Total’s EACOP project », sur www.amisdelaterre.org (consulté le )
- Lorianne BIAOU, « L’AIE préconise l’arrêt immédiat de toute activité d’exploitation d’énergies fossiles pour préserver le climat », sur Agence Ecofin (consulté le )
- (en) GIEC, « CLIMATE CHANGE 2023 Synthesis Report Summary for Policymakers », article scientifique, (lire en ligne [PDF])