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La procédure judiciaire[modifier | modifier le code]
Le jugement de première instance a lieu le 13 septembre 2010 devant la cour d’assises de Versailles[1]. Il défendra l’hypothèse du complice tout au long du procès mais l’avocat général , Rémi Crosson du Cormier , réfute cette théorie et pense qu’il est coupable sur toute la ligne , requérant ainsi une peine de 30 ans de réclusion criminelle assortie d’une période de sûreté de 20 ans. Un des avocats de l’accusé, Me Jean-Yves Liénard , s’est attaché à prouver qu’il existait bel et bien une deuxième et que Michel Ambras n’était qu’un complice afin de réduire la peine de ce dernier. Le magistrat écarte l’hypothèse du complice disant que la seule certitude était la présence d’Ambras sur les lieux. Au final la cour le condamne à 25 ans de réclusion criminelle assortie d’une peine de sûreté des deux tiers.
- Flore Galaud, « Trahi par son ADN dix ans après les faits », sur Le Figaro.fr, (consulté le )