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Utilisateur:ETGT/Brouillon

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Philosophie[modifier | modifier le code]

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l’essence même ». Cette définition toutefois n'est pas universellement acceptée.

Kant, dans la Critique de la faculté de juger (1790), dissocie vigoureusement l'idée de beauté et la sensation de plaisir. Pour Kant, la beauté est une « satisfaction désintéressée », aucun intérêt pour l'existence de l'œuvre ne doit entrer en compte dans le jugement de goût. De plus il souligne qu’il y a dans tout jugement de goût une prétention à l’universalité. Elle n’est simplement pas démontrable : « Est beau ce qui plaît universellement sans concept ».

Nous retrouvons les éléments ayant trait à la définition du beau dans la Critique de la faculté de juger d'Emmanuel Kant. Celui-ci définit le goût comme la faculté de juger du beau et il propose des caractéristiques dans la définition du concept de la beauté. Selon Kant, le beau est l'objet d'une satisfaction désintéressée[1], nécessaire et dégagée de tout intérêt utilitaire[2]. De plus, il n'amène aucune impulsion à l'action, ne satisfait à aucune inclinaison et n'inspire aucun désir[3]. Pour Kant, la beauté n'est pas une connaissance, elle n'est pas logique mais esthétique. Pour lui, la beauté est perçue dans un objet sans représentation d'une fin, elle est universellement sans concept, lorsqu'une personne affirme que c'est beau, elle présume que l'humanité entière affirmerait la même chose. Le jugement de goût chez Kant n'est pas objectif mais subjectif. Kant s'inspire de David Hume, celui-ci déclare que la beauté n'est pas une qualité inhérente aux choses elles-mêmes, elle existe seulement dans l'esprit qui la contemple.


La diversité des émotions esthétiques[modifier | modifier le code]

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Certains penseurs ont cherché à distinguer différents sentiments esthétiques, ce qui permet d'ôter à l'idée de beau sa trop grande généralité.

Le sublime[modifier | modifier le code]

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Photo d'un typhon sur Hong Kong. Le spectacle des catastrophes naturelles les plus destructrices peut provoquer une émotion esthétique puissante, et très différente de celle née de la contemplation de la beauté classique. Burke et Kant parlent de sublime.

Article détaillé : Sublime.

Edmund Burke, dans Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau (1757), distingue le beau du sublime. Pour lui, le beau est harmonieux et attirant, le sublime disproportionné et terrible. Cette distinction sera reprise par Emmanuel Kant dans sa Critique de la faculté de juger (1790).

  1. Lacoste, Jean., La philosophie de l'art, Presses Universitaires de France, (ISBN 2-13-044230-7 et 978-2-13-044230-1, OCLC 24838127, lire en ligne)
  2. Kant, Immanuel, 1724-1804. et Impr. Jouve), Le jugement esthétique, Presses universitaires de France, impr. 2011 (ISBN 978-2-13-059264-8 et 2-13-059264-3, OCLC 780305283, lire en ligne)
  3. Kant, Immanuel, 1724-1804. et Impr. Jouve), Le jugement esthétique, Presses universitaires de France, impr. 2011 (ISBN 9782130592648 et 2130592643, OCLC 780305283, lire en ligne)