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ALTEREGISME

- INTRODUCTION[modifier | modifier le code]

L’altérégisme est une philosophie, une foi et une doctrine politique. C’est une philosophie du comportement des trois piliers de la société : l’individu, la collectivité et les communautés. L’altérégisme (autre et moi) essaie de créer et de maintenir un certain bonheur entre chaque individu (intérêt particulier), la collectivité (intérêt général) et les communautés (intérêts de groupes) grâce à un équilibre oscillant dans la proportion et la responsabilité avec échange réciproque (osmose). C’est une foi : chaque individu considère que la personne qui est en face de lui est à l’instant présent son dieu. L'altérégisme incite la personne à diminuer la part diabolique qui est en elle et à augmenter sa part divine. C’est en quelque sorte un humanothéisme. C’est une doctrine politique : cette philosophie crée une méthode de pensée et d’action s’appuyant sur des techniques comportementales et scientifiques connues pour leur fiabilité et leur taux de réussite. Elle engendre une façon nouvelle de gérer la politique d’une nation (une civique basée entre autres sur un équilibre oscillant) qui porte alors un projet politique à long terme indépendant des « a priori » partisans et de la subjectivité des responsables politiques comme des sautes d’humeur des électeurs.

Le livre fondateur de l'altérégisme est "alter ego, mon diable et mon dieu". [1]. Cet article est un résumé de ce livre. Le site détaillant la philosophie et le projet politique se nomme : [1]. [2]

- C'EST UNE PHILOSOPHIE[modifier | modifier le code]

- LES SIX PRINCIPES (le baiser)[modifier | modifier le code]

Cette philosophie est fondée sur six principes dont les initiales forment le mot «baiser» : Besoins, Aptitude, Interdépendance, Symbiose, Equilibre oscillant, Responsabilité.

Le bonheur est un état d’équilibre oscillant où la quantité et la bonne qualité des évènements équilibrants sont supérieures à la quantité et à la mauvaise qualité des évènements déséquilibrants.

- LE PRINCIPE DES BESOINS : arche[modifier | modifier le code]

Pour jouir de périodes de bonheur le plus souvent possible, l’être humain doit satisfaire ses cinq besoins de base : Affection, Responsabilité, Conditions de vie, Hygiène de vie, Education(ARCHE).

L’affection est le premier besoin = équilibre psychique. Sans affection, l’individu se construit mal, se détruit parfois, et peut difficilement satisfaire ses autres besoins [3].

L’hygiène de vie est le deuxième besoin = équilibre physique. Si l’individu n’a pas un comportement physique et psychique suffisamment équilibré, sans autocontrôle ni discipline personnelle, il s’assimile mal dans l’intégrité de la collectivité.

Les conditions de vie sont le troisième besoin = équilibre matériel. Il s’agit des conditions matérielles (un avoir suffisant pour vivre « en équilibre ») et psychiques (la possibilité d’exprimer son identité). S’il ne jouit pas du minimum nécessaire à son épanouissement physique et psychique, l’individu ne peut pas connaitre le bonheur.

L’éducation est le quatrième besoin = équilibre intellectuel. Il est difficile de jouir d’une éducation équilibrée si l’on n’est pas aimé, si l’on ne fait pas un minimum d’efforts, si l’on vit dans la misère, si l’on ne peut pas exprimer sa personnalité. Mais, même si les trois premiers besoins sont satisfaits, une éducation adaptée à la personnalité de l’individu et au contexte de la collectivité est indispensable.

La responsabilité est le cinquième besoin = équilibre social. L’individu qui ne participe pas aux actions des différents groupes au sein desquels il évolue s’isole et s’étiole peu à peu, entraînant alors le repli sur soi et l’auto-exclusion. L’individu qui participe ressent la plupart du temps un sentiment de plénitude et de joie dès lors qu’il réussit, c’est-à-dire dès lors qu’il met au service de la collectivité l’expression équilibrée de ses cinq besoins de base. La responsabilité participative est également le marchepied de l’ascension socio-économique.

L'altérégisme a pour but d'aider l'individu à équilibrer ses cinq besoins de base : ARCHE.

- LE PRINCIPE D'APTITUDE : intelligence focale[modifier | modifier le code]

Chaque personne porte en soi des facultés équilibrantes et des facultés déséquilibrantes, issues de son équation génétique (l’inné) plus ou moins amplifiées ou laissées en jachère par son parcours environnemental (l’acquis)(3-7-8). L’altérégisme tente de promouvoir ces facultés équilibrantes au détriment des facultés déséquilibrantes. Mais il faut que l’individu ait une aptitude à comprendre les connaissances nécessaires à cette évolution et à s'adapter. Par exemple, s’il ne connait que « 3 » ou « 4 » », il est inutile et inefficace de lui apprendre « 7 » ou « 8 » : il n’y parviendra pas (10). En fait, on doit alors mesurer son degré d’intelligence focale. L’intelligence est la faculté de comprendre et de s'adapter. L’intelligence focale est cette aptitude focalisée sur un élément particulier : on peut être intelligent pour certains éléments et ne pas l’être pour d’autres. L’individu est-il capable de comprendre « 5 » dès lors qu’il connait « 4 » ? Si cela est, est-il apte à s'adapter (accepter d’admettre) cette nouvelle connaissance ? L'altérégisme s'appuie sur ce principe pour informer, éduquer et former l'individu.

- LE PRINCIPE D'INTERDEPENDANCE : liberté relative[modifier | modifier le code]

Un individu ne peut pas être indépendant, car il est toujours confronté à ceux qui l’entourent. Un individu ne peut pas être totalement dépendant, car il est alors incapable de s’assumer et devient souvent un handicapé de la vie sociale. Dès lors, chaque individu est interdépendant. Est-il libre pour autant ? La liberté est le degré d’initiative compatible dans l’interdépendance avec autrui : c’est donc un problème d’équilibre oscillant, cher à l'altérégisme.

- LE PRINCIPE DE SYMBIOSE : possibilité d'entente = cratère[modifier | modifier le code]

La symbiose est l’association durable et réciproquement profitable entre deux ou plusieurs êtres vivants. On rencontre souvent cette relation dans le monde végétal : un lichen est la symbiose d’une algue et d’un champignon. Sur le plan humain, on peut imaginer le cratère d’un groupe. Une caractéristique humaine est la plupart du temps représentée par une courbe de Gauss. Prenons par exemple le courage physique. Certains (peu nombreux) sont très courageux et affrontent le danger sans trembler. D’autres (peu nombreux) sont veules et se retranchent derrière un danger insurmontable par eux. Mais la plupart des individus sont plutôt courageux selon des cas et plutôt veules dans d’autres cas. Prenons les courbes de Gauss représentant chaque caractéristique humaine et plaçons-les sur leur axe commun ; puis, retournons l’ensemble. Nous obtenons alors un cratère : il représente l’ensemble des profils des individus le composant. Affectons à une personne le point lui correspondant sur une courbe, puis sur une autre, etc.. La ligne formée par ces points représente le profil de l’individu dans le cratère. Si ton profil et le mien sont assez voisins, il est probable que nous nous comprendrons bien et que notre possibilité d’entente sera grande. S’ils sont très éloignés, notre possibilité d’entente sera nulle. Nous vivons dans autant de cratères que de groupes au sein desquels nous évoluons. Libre (!) à nous de changer de cratère si nous sommes mal à l’aise dans l’un des nôtres (11-18- 23). Le propos de l’altérégisme est de tenter de rapprocher les profils de deux individus destinés à collaborer grâce à une éducation selon ARCHE : affection, responsabilité, conditions de vie, hygiène de vie, éducation.

- LE PRINCIPE D'EQUILIBRE OSCILLANT : équipotentialité[modifier | modifier le code]

Deux individus, seuls sur terre, doivent cependant définir des règles d’équilibre de leurs relations s’ils veulent vivre en toute harmonie. A fortiori, une famille, une communauté, ou la collectivité. Nous avons défini le bonheur comme étant un état d’équilibre oscillant. Pourquoi oscillant ? L’équilibre stable est un ensemble figé où toutes les forces en présence bloquent le système : dans un groupe humain, cela est représenté par la dictature. L’équilibre instable est un ensemble où les forces en présence vont chacune dans un sens différent des autres : dans un groupe humain, cela est représenté par la démocratie qui, refusant de se rapprocher de la dictature, s’oriente inexorablement vers le laxisme qui est le terreau de l’anarchie. L’équilibre oscillant est un ensemble où les forces le ramènent vers le point d’équilibre, lui font dépasser ce point, puis le font revenir de nouveau vers le point d’équilibre, le font dépasser de l’autre côté, le font revenir, etc.. (2). On peut définir pour un groupe humain l’équilibre stable comme un état de mort, l’équilibre instable comme un état de morbidité, et l’équilibre oscillant comme un état de vie. L’altérégisme met l’équilibre oscillant au centre de sa philosophie.

- LE PRINCIPE DE RESPONSABILITE : donnant-donnant[modifier | modifier le code]

Un corollaire au principe d’équilibre oscillant est le donnant-donnant. Un tel équilibre n’est possible que si les forces en présence sont animées d’un mouvement alternatif de faible amplitude, les unes entrainant l’ensemble vers le point d’équilibre et le dépassant, puis passant le flambeau aux autres qui font le chemin inverse. Cela implique de la part de chacun la responsabilité participative : tu m’accordes un droit en échange d’un devoir, mais je ne t’offre mon devoir que si tu m’accordes un droit (24-25). L’altérégisme applique systématiquement le donnant-donnant.


- CARACTERISTIQUES DE COMPORTEMENT : attitude et impulsion[modifier | modifier le code]

Une philosophie est toujours le fruit d’un certain nombre de principes. Soit. Mais il convient ensuite d’en développer les mécanismes afin de la faire entrer dans les moeurs et, si possible ultérieurement, dans les lois.

- L'ATTITUDE[modifier | modifier le code]

Nous choisissons deux caractéristiques de comportement qui paraissent nécessaires au développement de chacun des cinq besoins de base. D’autres caractéristiques ont été étudiées, mais celles présentées ici semblent le mieux convenir.

A l’affection sont associées l’ouverture (l’intérêt pour l’autre personne, pour la collectivité et la société) et la sympathie (l’attitude sentimentale positive envers l’autre personne). A la responsabilité sont associés la participation (la collaboration en équilibre dans une action commune) et l’échange (donner et recevoir et réciproquement). Aux conditions de vie sont associés l’assimilation (l’attitude adaptée aux coutumes et aux lois du pays), l’être (la nature et la culture de la personne) et l’avoir (les biens matériels). A l’hygiène de vie sont associés l’autocontrôle (la maitrise physique et psychique de la personne) et l’équilibre (grâce à l’interdépendance acceptée). A l’éducation sont associés l’intérêt (le désir de connaissances et d’expériences de la personne) et la sublimation (l’aptitude à se surpasser).

L’altérégisme incite l’individu à privilégier ces onze caractéristiques de comportement afin de satisfaire ses cinq besoins de base en tenant compte des six principes (le baiser).

- L'IMPULSION[modifier | modifier le code]

Mais l’individu, livré à lui-même, ne peut seul privilégier ces onze caractéristiques, d’autant plus qu’elles exigent un minimum d’efforts et de persévérance. Et ce ne sont pas les cratères au sein desquels il évolue qui peuvent l’aider, car ils sont tous relativement « fermés » : la famille, l’école, l’entreprise, un certain nombre d’associations, les médias, qui, tous, ne présentent que l’angle de vue qui les caractérise. Dès lors, l’altérégisme crée des structures insufflant des impulsions permettant l’éclosion et l’expression de ces onze attitudes. En attendant que sa dimension politique fasse en sorte que ces impulsions viennent de la collectivité qui y serait obligée par la loi.

A l’ouverture est associé le pluralisme(il propose toutes les possibilités à la personne). A la sympathie est associée la bienveillance (la collectivité a une attitude favorable envers la personne). A la participation est associée l’incitation (elle entraîne la personne à l’action commune). A l’échange est associé le donnant-donnant (l’échange réciproque entre la personne et la collectivité). A l’assimilation est associée l’intégration (la collectivité propose à la personne tous les moyens pour son assimilation). A l’être est associée la rentabilité qualitative (la possibilité optimale d’expression équilibrée de la personne). A l’avoir est associée la rentabilité quantitative (le rapport bénéfice/coût d’une décision ou d’une action). A l’équilibre est associé l’environnement (la préservation de l’équilibre des éléments naturels). A l’autocontrôle est associée la prévention (pour éviter les accidents de la personne et de la collectivité). A l’intérêt est associée la proportion (elle adapte l’éducation aux capacités de la personne). A la sublimation est associée l’exemplarité (elle présente à la personne ce qu’il y a de mieux afin d’élever le niveau de la personne).

- METHODE ET TECHNIQUES : la racine et l'épate[modifier | modifier le code]

Onze attitudes et onze impulsions pour cinq besoins de base, soit. Mais comment leur donner vie ?

LA METHODE : racine[modifier | modifier le code]

La méthode est connue depuis plusieurs siècles : thèse-antithèse-synthèse. Mais elle est ignorée par tous les responsables : enseignants, associations, politiques, médias, famille, etc.. Ils préfèrent appuyer leurs thèses sur leurs idées préconçues au lieu de la passer au filtre de l’antithèse, et le résultat n’est jamais brillant et presque toujours subjectif. L’altérégisme ajoute cependant quelques éléments à cette méthode permettant d’y inclure les attitudes et les impulsions.

Une décision ou une action de la collectivité est annoncée. L’altérégisme a d’abord une réaction à chaud.

La réaction à chaud analyse les éléments de cette annonce en regard des attitudes et des impulsions, et note les éléments qui obtiennent une « note défavorable » (nul ou médiocre) : cela exige un temps de réponse de quelques heures, voire d’un jour ou deux. Puis, après quelques jours de réflexion, la réaction à froid analyse chacun des éléments « défavorables » à travers le tamis de tous les ministères concernés. Ensuite vient le temps de l’analyse approfondie. L’analyse corrélative associe les éléments définis ci-dessus avec les services des ministères concernés. Cela demande au moins une semaine. L’analyse lexicale pose pour chaque élément les dix questions suivantes : qui, quoi, dont, pourquoi, pour quoi, avec qui, où, quand, comment, coût. Les réponses éclairent mieux les réponses précédentes. L’analyse technique marie alors les éléments à améliorer avec les onze techniques (voir ci-après) : on obtient pour chaque élément la réponse à apporter. Dès lors, la construction (la thèse) n’est qu’un assemblage judicieux des améliorations et des moyens de les réaliser. Mais il convient de se poser les questions inverses des précédentes afin de découvrir les failles et les possibilités de fraude : c’est l’antithèse (inadéquations).On peut enfin modifier la thèse et l’améliorer en prévoyant les parades : c’est la synthèse. Et l’on lance l’exécution.

S’il s’agit d’un projet que l’on veut mettre au point, on procède de même, l’annonce étant alors l’exposé du problème.

RACINE : Réaction, Analyse, Construction (ou thèse), Inadéquations (ou antithèse), Navettes (ou synthèse), Exécution.

L’altérégisme utilise systématiquement la RACINE.

LES TECHNIQUES : épate[modifier | modifier le code]

Les techniques retenues sont connues de tous les chercheurs et de la plupart des économistes et des sociologues. Elles sont réparties en cinq groupes : Enregistrement des évènements, Probabilités, Analyse et thèse, Transmission pédagogique, Evaluation et validation (épate).

- Enregistrement des évènements[modifier | modifier le code]

La méthode ABC identifie les familles d’éléments particuliers au sein de l’ensemble et leur attribue un « poids » par rapport à l’ensemble. Elle s’appuie pour cela sur les statistiques mathématiques. (proportion et pluralisme).

La base de données enregistre les évènements et les textes en les indexant par des mots-clés à d’autres données. Elle se doit d’être la plus objective possible et ne pas être un « mouchard » qui « fiche » les « indésirables », ce qui ne saurait être le cas de l’altérégisme. (intégration et exemplarité).

- Probabilités[modifier | modifier le code]

Le déterminisme permet de prévoir à coup sûr : telle cause produit tel effet. Le chaos scientifique [4] permet de prédire ce qui peut arriver : tel faisceau de causes peut produire tel effet parmi d’autres possibles (12). Le hasard permet d’envisager ce qui pourrait arriver en réduisant le nombre de causes pour se rapprocher du chaos scientifique. Enfin, la formule de Bayes [5] (et les réseaux qui lui sont associés)(13-14) s’énonce ainsi : la probabilité de A connaissant B est égale à la probabilité de B connaissant A multipliée par la probabilité de A divisée par la probabilité de B. En clair, et concernant deux évènements, la formule quantifie la probabilité pour l’un d’induire l’autre, et remonte alors des conséquences vers les causes pour comprendre les phénomènes. (prévention et prévision).

- Analyse et thèse[modifier | modifier le code]

L’équipotentialité permet de mettre au même potentiel des éléments ayant des tailles et des poids différents. (équilibre et donnant-donnant).

Le feed-back négatif (2) permet le retour automatique vers le point d’équilibre choisi grâce à l'appoint d'une force extérieure (la cybernétique). (équilibre oscillant). [6]

La matrice analyse tous les éléments et leurs causes ou leurs conséquences sans rien laisser dans l’ombre. (toutes les impulsions et notamment la rentabilité).

Le contrôle vérifie si l’acte prévu, en cours ou réalisé est conforme à la règle. (autocontrôle).

- Transmission pédagogique[modifier | modifier le code]

L’empathie est la compréhension des actes et des paroles de la personne. Il y a l’empathie cognitive (les connaissances de la personne) et l’empathie sentimentale (les sentiments de la personne). C’est une technique qui s’apprend : la personne qui analyse n’est pas impliquée dans le rapport avec l’autre personne. (pluralisme et proportion).

La sympathie est la recherche du bien-être de l’autre personne : la personne qui analyse est impliquée sentimentalement dans le rapport avec l’autre personne. (bienveillance).

La re-présentation (9-10-11) est la présentation fréquente et toujours pareille d’un élément en y ajoutant un détail supplémentaire à chaque nouvelle présentation. C’est la base même d’une bonne éducation et d’un bon enseignement et elle engendre aussi une certaine incitation à comprendre, à condition que l'enseignement transmis ne soit pas un lavage de cerveau ou un bourrage de crâne chers aux dictatures et aux tenants de la pensée unique.

La résonance (10) est la mesure d’un bon enseignement. Elle permet de vérifier que l’enseignement a été compris et accepté. C'est aussi la mesure de ce que la personne portait en elle et qui n'était pas encore révélé (la maïeutique). C’est alors une mesure de l’intelligence focale concernant de cet élément.

- Evaluation et validation[modifier | modifier le code]

La psychotechnique mesure la capacité de la personne à comprendre et à admettre (intelligence focale et intérêt).

Le sondage mesure le sentiment d’une population concernant une question très précise et non biaisée. Mais il ne mesure pas les connaissances réelles de la dite population concernant la question. (intérêt).

Le panel de sensibilité sociale mesure les transformations lentes de la société que la majorité des personnes ne ressentent pas encore, et pas davantage les responsables politiques (24). (prévision).

- L'ACTION ALTEREGISTE[modifier | modifier le code]

Une philosophie est un art de vivre. Sinon, c’est une lettre morte sans utilité, c’est un flacon vide sans aucun parfum. L’action du mouvement altérégiste est basée sur les cinq besoins de l’ARCHE. C’est une action psychique (Affection = écoute de la personne donc empathie), sociale (Responsabilité = entraide auprès de la personne en déséquilibre social selon le principe du donnant-donnant), matérielle (Conditions de vie = entraide auprès de la personne en déséquilibre économique selon le principe du donnant-donnant), physique (Hygiène de vie = conseils et incitation à l’autocontrôle), intellectuelle (Education = formation à l’altérégisme en vue de retrouver des instants de bonheur).

Un lobby est une communauté dont les fondations sont les trois piliers suivants : la concentrations des moyens (financiers et humains), la permanence de son action, la maîtrise de ses lieux d'action. C'est pourquoi les lobbies sont si puissants. Le mouvement altérégiste doit donc se construire en s'inspirrant de ces trois piliers et donc devenir un lobby.

Cette action est donc assurée par deux associations : l’une est sociale (le cratère alter ego) et son lieu d’action est un hermitage, l’autre est économique (le capital alter ego) et ses lieux d’action sont des TPE et des PME. (voir plus loin).

- C'EST UNE FOI[modifier | modifier le code]

- DEFINITIONS[modifier | modifier le code]

Puisque la notion de Dieu (généralement métaphysique) est une invention humaine (c’est une croyance non vérifiée et non la réalité vérifiée par les faits), autant appliquer cette notion à l’être humain lui-même. Dès lors, je suis ton dieu et tu es mon dieu (humanothéisme). C’est beaucoup plus difficile à vivre que la croyance en un dieu métaphysique, mais c’est très enrichissant (pour moi) et de surcroit utile (pour l’autre).

La connaissance est un acte d’expérience alors que la croyance est un acte de confiance. La connaissance est vérifiée par l’expérience pratique maintes fois répétée et/ou par la théorie correspondante dès lors qu’elle est en phase avec l’expérience. La croyance est la confiance en ce qu’exprime une personne ou une communauté sans qu’aucune vérification par l’expérience n’ait confirmé la réalité du fait exprimé. La connaissance est, la croyance est ce que l’on croit être. De même, la réalité est un fait objectif alors que la vérité est une supposition subjective dont la probabilité de réalité est rarement voisine de 100 %. La réalité est, la vérité est ce que l’on croit être.

La croyance en un dieu est la confiance accordée à une entité métaphysique que chacun façonne à son besoin. L’appartenance à une religion implique un ensemble de croyances métaphysiques (ce que l’on croit être) et de pratiques codifiées et impersonnelles (physiques et psychiques) imposées par les représentants (désignés par des humains) de ces religions. La relation entre l’individu et la religion est interpersonnelle, les représentants faisant écran entre l’individu et son dieu. La relation entre l’individu et son dieu est unipersonnelle et sans intermédiaire. (16-17)

La relation entre l’individu et son dieu est unipersonnelle et sans intermédiaire…

C’est exactement ce que suggère l’altérégisme en définissant cet humanothéisme qui considère que l’autre est mon dieu et que je suis son dieu, chacun étant porteur de sa part divine et de sa part diabolique tout en essayant d’amplifier la première et de diminuer la seconde. C’est une réalité : ce n’est donc pas une croyance et encore moins une religion. Et, cependant…

C’est une foi : la foi est la confiance que l’on met en une personne ou en une entité et l’énergie (le feu) que l’on déploie pour que cette confiance débouche sur des actes réels. Le mot « foi » suggère à la fois les notions de confiance et de feu.

- ACTE DE FOI[modifier | modifier le code]

L’altérégiste est un acteur de sa foi : il agit afin que la philosophie à laquelle il adhère imprègne progressivement les différents cratères au sein desquels il évolue au point de les faire évoluer si possible vers cet altérégisme auquel il se voue.

Mais il lui faut un mode d’emploi, une bible. Son document fondateur est le livre suivant : « alter ego, mon diable et mon dieu ». Il y trouve tous les éléments nécessaires à sa pensée et à son action, répartis en 110 fiches.

- LA CHEVALERIE[modifier | modifier le code]

Les chevaliers de la table ronde ont laissé dans l’imaginaire populaire un souvenir de probité et de vaillance : les gens avaient foi en eux. Mais ils étaient surtout des guerriers.

Les altérégistes suivent le même parcours, mais sur le terrain plus humaniste de la collaboration avec l’autre. Ils sont répartis en quatre degrés. Le novice est l’individu qui adhère au mouvement : il est vierge de tout altérégisme et doit s’imprégner progressivement du contenu de la bible afin d’être porteur d’un comportement et d’une compétence se rapprochant de cette asymptote qu’est l’altérégisme. Le page a déjà parcouru le tiers du chemin, l’écuyer les deux tiers, et le chevalier est tout près de l’asymptote (sans jamais l’atteindre puisque c’est une asymptote). Le passage d’un degré au suivant est validé par l’examen de son comportement et de sa compétence. La nomination au nouveau degré a lieu au cours d’une fête locale du mouvement. (1)

Cette structure offre deux avantages : l’émulation incite à se rapprocher de l’asymptote et les personnes extérieures au mouvement connaissent le degré de qualité des membres du mouvement.

Il n’y a ni messe, ni prière, ni offrande à quelque dieu métaphysique. La seule messe qui soit est une fête annuelle dans chaque comité local. La seule prière qui soit est le planning des actions à entreprendre ou à maintenir. La seule offrande qui soit est l’entraide entre alter (l ’autre) et ego (moi).

- C'EST UNE DOCTRINE POLITIQUE[modifier | modifier le code]

- PHILOSOPHIE DE LA DOCTRINE POLITIQUE[modifier | modifier le code]

Il ne suffit pas qu’une philosophie soit « vécue » par des personnes physiques pour qu’elle soit féconde. Il est également nécessaire qu’elle implique les actions de la collectivité (personnes morales), surtout si « l’altérégisme (autre et moi) essaie de créer et de maintenir un certain bonheur entre chaque individu (intérêt particulier), la collectivité (intérêt général) et les communautés (intérêts de groupes) grâce à un équilibre oscillant dans la proportion et la responsabilité avec échange réciproque (osmose) ».

Les associations (voir plus loin) porteuses de l’altérégisme ont pour mission de traduire cette philosophie dans les faits en émettant des suggestions et en faisant des propositions après avoir réalisé celles qu’elles peuvent légalement exécuter.

Cette philosophie débouche sur un projet politique à long terme étudié et construit en utilisant les « outils » de l’altérégisme : les six principes (baiser), les cinq besoins (arche), les attitudes et les impulsions, la méthode (racine) et les techniques (épate). Ce projet est le plus possible indépendant des « a priori » partisans et il évite au maximum la subjectivité propre à toute réflexion. Ceux qui l’ont conçu se sont souvent heurtés à leurs pensées ou opinions antérieures et ils ont fait l’effort de les mettre de côté : ils sont devenus plus ouverts à l’autre et ils ont su faire la part des choses.

Ce projet est « résumé » par un peu plus de 200 propositions réparties sur 80 fiches dans le livre fondateur déjà cité « alter ego, mon diable et mon dieu ».

- SLOGANS DE L'ALTEREGISME[modifier | modifier le code]

Trois slogans résument cette philosophie et la doctrine politique associée. Ce sont :

« bien dans ton cœur, bien dans ton corps, bien dans ta tête : ici et maintenant ».

« être a priorité sur avoir et qualité sur quantité ».

« responsabilité participative par échange dans équilibre oscillant et proportion »

- QUELQUES ELEMENTS DU PROJET POLITIQUE[modifier | modifier le code]

- LES CITES EQUIPOTENTIELLES[modifier | modifier le code]

Les quelques 36000 communes actuelles, très hétérogènes et déséquilibrées, ont été définies sous l’empire napoléonien. Les décideurs avaient le choix entre deux options : soit une commune par paroisse, soit une distribution plus homogène tenant compte de la population et des distances de voisinage. L’Eglise étant alors le bras droit de la nation, la première solution a été choisie, entraînant depuis deux siècles une disproportion et un grand déséquilibre entre les communes (31).

L’altérégisme propose une équipotentialité des communes (1) : elles sont regroupées en 6000 « cités » de 10 à 11000 habitants chacune, les cités rurales regroupant plusieurs communes actuelles, les cités des grandes villes étant des quartiers de population sensiblement égales. Chaque cité est en quasi autarcie, en ce sens que les administrations y sont représentées par des antennes vacataires et les entreprises par une obligation de maillage du territoire. Les cités rurales ont des antennes dans certaines de leurs anciennes communes sous forme de foyer d’intérêt local où sont regroupés par vacations les besoins administratifs et un petit commerce polyvalent. Les cités-quartiers des grandes villes sont coordonnés au sein du pôle d’intérêt commun qui regroupe leurs maires. On peut construire de telles cités en s’inspirant des actuels 4000 cantons, ou bien des communautés de communes ou bien des syndicats intercommunaux. On peut aussi envisager 4000 cités de 15 à 16000 habitants. Sur le plan fiscal, la notion d’équipotentialité fait son apparition. Les cités en sur densité de population, de constructions, d’emplois, et de moyens de production paient une taxe au profit des cités en sous densité. C’est l’inverse pour la superficie et la voirie.

Ainsi, on peut espérer que les emplois et les domiciles ne sont pas très éloignés et que les besoins des habitants sont relativement satisfaits, tout en décongestionnant les grandes villes au profit des campagnes

- LES REGIONS RELATIVEMENT EQUIPOTENTIELLES[modifier | modifier le code]

Les actuelles régions sont redéfinies en 18 régions (1): certaines demeurent identiques, d’autres sont la somme de deux régions, et la région Ile-de-France est scindée en deux (Paris, et le reste). Les D.O.M et T.O.M. constituent la région outremer. Les régions sont structurellement différentes (il serait très onéreux et très difficile de tout chambouler): elles ont un nombre de cités très variable de l’une à l’autre. Mais elles sont financièrement équipotentielles : celles en sur densité paient une taxe au profit de celles en sous densité. Elles sont aussi politiquement équipotentielles : même nombre d’élus envoyés par la région aux instances nationales. Le rôle des régions est la gestion coordonnée de leurs cités, les navettes informatives dans tous les sens, et la répartition dans ses cités des décisions nationales. Les cités ayant une antenne polyvalente administrative vacataire, le rôle des départements devient inutile et ils peuvent être supprimés, ainsi que les communautés de communes et les syndicats interecommunaux.

- LES POUVOIRS NATIONAUX[modifier | modifier le code]

L’altérégisme envisage sept pouvoirs nationaux autonomes et séparés, chacun représentant un aspect particulier des activités humaines. Chaque pouvoir est financé par une fiscalité propre à lui. Les élus de chaque pouvoir élisent leur président qui choisit ses ministres. (1)

¤ pouvoir stratégique : stratégie et plan – budgets et finances – règles économiques – élections et élus – environnement.

¤ pouvoir économique : géoculture (alimentation, énergies, matières premières et récupération) – équipement, bâtiment et travaux publics – industrie – artisanat, commerce et services – recherche

¤ pouvoir social : famille et logement – éducation et formation – expression – activité – santé

¤ pouvoir solidaire : hermitage – quatre fonds de solidarité : famille, éducation et expression, activité et retraite, santé.

¤ pouvoir international : diplomatie européenne – diplomatie mondiale – défense – commerce international – culture et tourisme internationaux.

¤ pouvoir ortholégaliste : législation – prévention et secours – sécurité – répression – justice.

¤ pouvoir territorial : régions et cités

- LE DIRECTOIRE[modifier | modifier le code]

Les membres du directoire (1) sont le président de la république, le vice-président, et les présidents des sept pouvoirs. Le directoire définit la politique à partir du plan prévu pour la mandature ; il écoute les propositions venues des niveaux inférieurs (sa dimension sensitive), il décide les actions (sa dimension motrice), à charge pour les régions d’en faire la répartition dans leurs cités ; il assure l’urgence ; il représente le pays dans les instances internationales. C’est l’ensemble du pays qui est concerné par ses décisions. Mais il n’impose pas au niveau national le détail des décisions dans les cités : c’est la région qui en a la responsabilité. Le directoire n’est pas le sanctuaire d’un président tout puissant : il n’est que le cerveau de l’être social qui reçoit des informations, les traite, et émet les décisions qui sont alors appliquées par le pouvoir territorial au sein des cités. Il convoque le conseil des ministres hebdomadaire, chaque ministre ne rendant compte qu’au président de son pouvoir.

- LES COURS DE CONTROLE[modifier | modifier le code]

Il y a une cour de contrôle par pouvoir national (1), soit sept cours de contrôle, avec leurs ramifications régionales. Elles agissent selon trois vecteurs. A priori (conformité) : contrôle des textes en préparation pour leur validation par rapport aux textes en vigueur. A contrario (prévention) : contrôle périodique des logements, des entreprises et des administrations, afin de tenter de prévoir et d’éviter les accidents et les abus. A postériori (sécurité) : contrôle après exécution.

Les cours de contrôle ont un pouvoir de décision et donc de sanction, avec l’aide de la mission "justice" du pouvoir ortholégaliste bien entendu.

Les membres des cours de contrôle sont nommés « à cheval » sur deux mandatures et ne sont pas destituables.

- LES ELECTIONS : la parité et la double casquette.[modifier | modifier le code]

Il n’y a qu’une seule élection par mandature (1).

Le jour de l’élection, les élus de chaque cité (équipotentielle) sont : les 28 élus municipaux (avec parité et scrutin de liste), le couple (un homme et une femme) d’élus municipaux/régionaux qui vont siéger au conseil régional, le président de la république et son vice-président.

Le conseil régional est composé ainsi : le couple d’élus municipaux multiplié par le nombre de cités de la région. Ce conseil a donc une parité totale et, en outre, ses élus siègent aussi au conseil municipal. Les différentes sensibilités politiques sont représentées puisque ce sont des personnes (les couples) qui ont été délégués par les cités. Ils élisent le président de région. Le conseil régional envoie 5 couples à chaque pouvoir national, selon la proportionnalité des sensibilités représentées. Ainsi, chaque région a le même poids au sein de chaque conseil des pouvoirs nationaux. Et la parité demeure.

Dans chaque pouvoir national, les élus nationaux élisent leur président qui nomme ensuite ses ministres. Les élus sont donc à la fois régionaux et nationaux. Les couples nationaux sont remplacés au niveau région/municipal par le couple suppléant du même parti ou de la même association au niveau municipal municipal.

L’élection ayant lieu à un seul tour, les candidatures présidentielles farfelues sont évitées, mais les ententes entre partis doivent être scellées avant l’élection.

La parité est assurée à tous les échelons, la double casquette permet une meilleure connaissance des problèmes à tous les niveaux, le nombre de niveaux est diminué ainsi que le nombre d’élus et donc les dépenses afférentes à ceux-ci.

- LE CIVIGRAMME[modifier | modifier le code]

Actuellement, un élu qui fait de nombreuses erreurs ou qui commet des délits n’est pas sanctionné tout au long de la législature. Un civigramme est créé pour chaque élu (1): la cour de contrôle du pouvoir ortholégaliste emplit ce civigramme d’une dose « codifiée » pour chaque manquement aux règles. Dès que le civigramme est plein, l’élu est destitué..

- LA FECONDITE DES DEBATS ET DES VOTES[modifier | modifier le code]

En altérégocratie (gestion de la collectivité selon les principes altérégistes), chaque élu est tenu de respecter les règles de base : le baiser, l'arche, l'attitude et l'impulsion, la racine et l'épate. En cas de non-respect, dûment constaté par la cour de contrôle, son civigramme s'emplit un peu plus. Ainsi, et bien que des sensibilités politiques s'opposent les unes aux autres, les débats sont systématiquement courtois et le plus objectifs possible, les textes sont fiables et en ordre de marche, et les votes sont la conclusion apaisée de ces débats . La crainte du civigramme (la peau de chagrin de l'élu ! ) incite à une telle conduite. S'exprimer, oui. Se quereller, non. Collaborer, oui. S'opposer, non. (1)

- LE PROJET POLITIQUE A LONG TERME[modifier | modifier le code]

Avec un peu plus de 200 propositions répartis sur 80 fiches (1), il serait trop long ici de détailler ce projet. Mais on peut le parcourir en lisant le livre fondateur de l'altérégisme : « alter ego, mon diable et mon dieu ». On peut aussi le découvrir sur le site [2]

- ASSOCIATIONS[modifier | modifier le code]

Une philosophie, surtout si elle a pour objet le comportement, n’a d’intérêt que si un certain nombre de personnes la mettent en application. C’est l’objet de deux associations créées à cet effet. Le cratère alter ego est une association sociale s’efforçant de mettre en pratique les aspects sociaux de l’altérégisme au sein de lieux nommés hermitages. Le capital alter ego est une association économique et une holding de TPE et de PME faisant de même dans le domaine économique. Ces deux associations prennent leurs sources dans le projet politique à long terme. L'osmose entre ces trois structures peut créer un efficace lobby.

- LE CRATERE ALTER EGO[modifier | modifier le code]

Cette association (1) collecte des dons pour assurer son financement et son action économique et sociale. Elle forme à l’altérégisme ses adhérents et ceux qui bénéficient de son entraide. Elle a une action économique, sociale et solidaire dans un hermitage.Elle traduit sous forme altérégistes les expressions et les suggestions de ses membres et de ses « amis » et les propose aux pouvoirs publics. Elle informe la population selon les formes habituelles aujourd’hui. Elle réagit (avec ses membres) aux déséquilibres des pouvoirs publics par des actions allant du simple placet jusqu’au sitting durable. Elle participe enfin à toutes les élections.

- L'HERMITAGE[modifier | modifier le code]

Pour l’instant, un hermitage (1) est le lieu où s’exerce l’action du cratère alter ego. Mais le mouvement altérégiste souhaite qu’un jour les hermitages soient des institutions publiques.

Pour qu’une personne en déséquilibre économique et/ou social puisse être entraidée par un hermitage, elle doit se soumettre à une enquête préalable qui lui délivre un sésame sous forme de carte électronique, et s’engager à respecter les règles du jeu de l’hermitage. Sinon, elle n’est pas acceptée.

Un hermitage assure l’hôtellerie d’urgence (succincte) et la restauration pour les porteurs du sésame. Il écoute les personnes en difficulté et les soigne en relation avec la maison médicale communale, Il récupère auprès des particuliers, des entreprises et des administrations des objets, du matériel, des véhicules, et des immeubles (par don ou réquisition) : il distribue ou utilise les uns et il rénove les autres pour en faire des logements d’urgence. Il n’aide une personne que si celle-ci participe par son action au fonctionnement de l’hermitage. Bien entendu, il informe et forme à l’altérégisme. Enfin, c’est une entreprise d’intérim sans but lucratif et une entreprise artisanale polyvalente employant de façon transitoire les chômeurs qui adhèrent à ses principes, et un fournisseur prioritaire de la cité.

- LE CAPITAL ALTER EGO[modifier | modifier le code]

C’est une holding de TPE et de PME qui appartient au mouvement altérégiste (1). C’est aussi une association qui regroupe les entreprises ayant adhéré à la philosophie altérégiste et qui en appliquent les propositions.

Le capital alter ego collecte des dons pour acquérir ou créer des petites entreprises. Il applique la politique économique et sociale définie dans le projet politique à long terme. Il accorde aux salariés de ces entreprises les avantages prévus dans le projet politique, notamment les réels moyens d’expression et la part qui leur revient dans les bénéfices de l’entreprise. Il teste les produits et services de toutes sortes et leur attribue les trois labels : nécessité, origine, environnement. Enfin, une partie des bénéfices est accordée (sponsoring) au cratère alter ego et aux hermitages.

- CONCLUSION[modifier | modifier le code]

L’altérégisme évoluera au gré des expérimentations et de sa montée en puissance, d’autant plus qu’il appartient à tous, du moins à ceux qui en acceptent les principes et les règles du jeu.

Ce qui est intangible ? Les six principes (le baiser) : besoins, aptitude, interdépendance, symbiose, équilibre oscillant, responsabilité. Les cinq besoins de base (l’arche) : l’affection, la responsabilité, les conditions de vie, l’hygiène de vie, l’éducation. La méthode (racine) et les techniques (épate).

Quant aux attitudes et aux impulsions correspondantes, il n’est pas impossible que telle ou telle soit modulée tout en conservant cependant l’esprit de celle-ci.

Cette philosophie est une parmi tant d'autres ! Et chacun est bien entendu libre d'y souscrire ou non. Mais elle porte en germe la possibilité qu'un équilibre oscillant permette à l'individu de vivre de façon harmonieuse au sein des cratères où il évolue.

Cette foi est une parmi tant d'autres ! Et chacun est libre d'y souscrire ou non, tout en sonservant d'ailleurs sa croyance en sa religion originelle. Mais elle porte en germe la possibilité qu'un équilibre oscillant permette à l'individu de vivre de façon harmonieuse au sein des cratères où il évolue.

Ce projet politique est un parmi tant d'autres ! Et chacun est libre d'y souscrire ou non. Mais il porte en germe la possibilité qu'un équilibre oscillant permette à l'individu de vivre de façon harmonieuse au sein des cratères où il évolue.

Le projet politique à long terme a été conçu par quelques personnes à partir de cette philosophie. Bien qu’il soit bien charpenté et fidèle à l’altérégisme, il pourra subir quelques transformations quand le mouvement aura pris une certaine ampleur, mais sans être dénaturé. Ce projet n'est pas "la vérité", et encore moins "la pensée unique". Ce n'est que la conséquence asymptotique de cette philosophie. D'ailleurs, l'une de ses propositions est d'adoppter dans notre pays ce qui a réussi dans d'autres pays, dans la mesure où cela est possible et souhaitable. En outre, le projet politique à long terme n'est pas un programme : c'est une asymptote vers laquelle il est souhaitable que les trois piliers de la société se rapprochent : l'individu (intérêt particulier), la collectivité (intérêt général) et les communautés (intérêts de groupes).

Cette philosophie, cette foi et ce projet politique ont été conçus par des chevaliers à partir de deux vecteurs :

¤ une observation permanente pendant de nombreuses années des actions et des paroles (à défaut de leurs pensées) des individus, de la collectivité et des communautés.

¤ la lecture et l'analyse approfondie de nombreux ouvrages dont les principaux (une trentaine) sont énumérés dans la bibilographie ci-après

- BIBLIOGRAPHIE[modifier | modifier le code]

¤ (1) - Le livre fondateur "alter ego, mon diable et mon dieu" (référence n° 1) se fonde entre autres sur les trente documents ci-dessous répartis en six groupes. Ces documents sont donc des sources concernant ce livre et non des sources concernant cet article qui est un résumé d'une partie du livre. C'est pourquoi ces références sont mises en bibliographie du livre fondateur et non pas en références de l'article. Mais les numéros entre parenthèses dans le corps de l'article font référence aux sources qui ont permis d'engendrer cette philosoiphie.

- SCIENTIFIQUE[modifier | modifier le code]

¤ (2) - Les huit péchés capitaux de notre civilisation - Konrad LORENZ – Prix Nobel – Editions Flammarion - 1973

¤ (3) - L’homme neuronal – Jean-Pierre CHANGEUX – Editions Fayard – 1983 – (ISBN 2-01-009635-5)

¤ (4) - Les gènes de l’espoir : à la découverte du génome humain – Daniel COHEN – Editions Robert Laffont – Collection Vécu – 1993 – (ISBN 2-221-07530-7)

¤ (5) - L’héritage de la liberté : de l’animalité à l’humanitude - Abel JACQUARD - Editions du Seuil – Collection Points Sciences – 1991 – (ISBN 2-02-012874-8)

¤ (6) - Moi et les autres : initiation à la génétique - Abel JACQUARD - Editions du Seuil – Collection Points Virgule – 2009 – (ISBN 978-2-757-81288-4)

¤ (7) - Recherche sur la génétique et l’hérédité – Auteurs multiples – Editions du Seuil – Collections Points Sciences – 1985 – (ISBN 2-02-008649-2)

¤ (8) - La recherche en neurobiologie – auteurs multiples – Editions Points – Collections Points Sciences – 1988 - (ISBN 978-2-020-10294-0)

¤ (9) - Science et vie hors série n° 158 : LES CINQ SENS – auteurs multiples

¤ (10) - Science et vie hors série n° 162 : LE CERVEAU ET LA MEMOIRE – auteurs multiples

¤ (11) - Science et vie hors série n° 168 : LES EMOTIONS – auteurs multiples

¤ (12) - Science et vie mensuel n° 914 - Le chaos gouverne la pensée – auteurs multiples

¤ (13) - Science et vie mensuel n° 1142 - La formule de BAYES - Auteurs multiples

Philosophique

- PHILOSOPHIQUE[modifier | modifier le code]

¤ (14) - Nouveau vocabulaire des études philosophiques – S. AUROUX et Y. WEIL - Editions Hachette – Collection Faire le point – 1984 – (ISBN 2-01-010527-3)

¤ (15) - Dictionnaire de la philosophie – Didier JULIA- Editions Larousse – 1988 – (ISBN 2-03-720014-5)

¤ (16) - Dieu et les hommes - Abbé PIERRE et Bernard KOUCHNER - Editions Robert Laffont – Collection Pocket – 1993 – (ISBN 2-266-00544-8)

¤ (17) - Dieu ? – Abel JACQUARD – Editions Lgf – 2004 – (ISBN 978-2-253-11147-4)

- RELATIONNEL[modifier | modifier le code]

¤ (18) - L’un est l’autre : des relations entre, hommes et femmes – Elisabeth BADINTER – Editions du Seuil – Collection Points – 1986 – (ISBN 2-02-018922-4)

¤ (19) - Sessions de formation des assistantes maternelles par l’Aide Sociale à l’Enfance- Département des Yvelines - 1996

¤ (20) - Les vilains petits canards – Boris CYRULNIK- Editions Odile Jacob – 2004 – (ISBN 978-2-738-11523-2)

¤ (21) - Le murmure des fantômes - Boris CYRULNIK - Editions Odile Jacob – 2005 – (ISBN 978-2-738-11674-1)

¤ (22) - Famille d'accueil d'urgence - Tristan CLAUDEVE - Editions Le Manuscrfit - 2008 - (ISBN 978-2-304-01860-8)


- SOCIAL[modifier | modifier le code]

¤ (23) - La nouvelle grille – Henri LABORIT – Editions Robert Laffont – Collection Folio/Essais – 1974 – (ISBN 2-07-032337-4)

¤ (24) - L’homme re-naturé - Jean-Marie PELT – Editions du Seuil – Collection Points Sciences – 1990 – (ISBN 2-02-012119-0)

¤ (25) - Le contrat naturel – Michel SERRES – Editions François Bourin – 1990 – (ISBN 2-87686-041-4)-

¤ (26) - Rapport de la Cour des comptes (sur l’enseignement) - 2010

- ECONOMIE ET POLITIQUE[modifier | modifier le code]

¤ (27) - L’impôt sur le capital et la réforme monétaire - Maurice ALLAIS – Prix Nobel d’économie – Editions HERMANN - 1988 - (ISBN 978-2-705-66053-6)

¤ (28) - L’Europe en crise : Que faire ? – Maurice ALLAIS – Prix Nobel – Editions Clément Juglar – 2006 – (ISBN 978-2-908-73522-2)

¤ (29) - Dictionnaire économique et social – J. BREMOND et A. GELEDAN - Editions Hatier – 1993 – (ISBN 978-2-218-02591-4)

¤ (30) - Dictionnaire des théories et mécanismes économiques - BREMOND et A. GELEDAN - Editions HATIER – 1995 – (ISBN 978-2-218-07129-4)

- TOUS SUJETS[modifier | modifier le code]

¤ (31) - Quid 2005

¤ (32) - INSEE : Enquêtes et tableaux



Références

  1. "alter ego, mon diable et mon dieu" - Tristan Claudève - Editions Le Manuscrit - 2012 - (ISBN 978-2-304-03762-3) - http://www.manuscrit.com
  2. http://www.alteregisme.com
  3. Famille d'accueil d'urgence - Tristan Claudève - Editions Le Manuscrit - 2008 - (ISBN 978-2-304-01860-8)
  4. Science et Vie mensuel n° 914 - Le chaos gouverne la pensée - auteurs multiples
  5. Science et Vie mensuel n° 1142 - La formule de Bayes - auteurs multiples
  6. Les huit péchés capitaux de notre civilastion - Konrad Lorenz - Prix Nobel - Editions Flammarion - 1973




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