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Utilisateur:CorrosiveRecords/Brouillon

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NorWalK
Autre nom NorWalK
Pays d'origine Drapeau de la France France
Genre musical Thrash Metal, metal progressif
Années actives Depuis 2008
Labels Corrosive Records
Site officiel www.norwalk.com
Composition du groupe
Membres Remy Byczek
David Benoist
Jeff Marsaud
Cedric Bancel
Anciens membres Romain Dechamboux Manu


Né en 2008 des cendres du groupe Metamorpho'z, NORWALK est un groupe de Thrash métal progressif Français basé en Isère, plus précisément à Voiron

Il est constitué de 4 membres : John (David Benoist) - Chant/Guitare, Byff (Remy Byczek) - Guitare, Bans (Cédric Bancel) - Basse, Jeff (Jean-François Marsaud) - Batterie

Après avoir eu dans le passé pas mal de remaniement concernant le Line up, le groupe trouve sa stabilité depuis maintenant 5 ans et propose un Thrash Metal Progressif influencé en autre par les ténors des 90's : Metallica, Pantera, Megadeth... pour ne citer qu'eux !

Une première production voit le jour en 2011, un EP intitulé "Metamorpho'z", petit clin d'œil à la formation d'origine, le quatuor délivre un Heavy-Metal coloré au Thrash Old School et se produit régulièrement sur diverses scènes régionales (bars, tremplins, fêtes de la musique, salles des fêtes etc....)

S'en suit en 2016 un second EP nommé "Rebirth", composé de 5 titres et montrant indéniablement l'évolution ainsi que la progression du groupe. S'en est suivi une année 2016 bien chargée en représentations avec notamment des concerts à Paris, St Etienne, Lyon et évidemment Grenoble et ses alentours.

Dans une perpétuelle phase de composition, le groupe travaille mais se nourrit aussi avec appétit vorace de live et reste en constante recherche d'opportunités pour délivrer sa musique à travers tous évènements.

Une première production voit le jour en 2011, un EP intitulé "Metamorpho'z", petit clin d'œil à la formation d'origine, le quatuor délivre un Heavy-Metal coloré au Thrash Old School et se produit régulièrement sur diverses scènes régionales (bars, tremplins, fêtes de la musique, salles des fêtes etc....)

S'en suit en 2016 un second EP nommé "Rebirth", composé de 5 titres et montrant indéniablement l'évolution ainsi que la progression du groupe. S'en est suivi une année 2016 bien chargée en représentations avec notamment des concerts à Paris, St Etienne, Lyon et évidemment Grenoble et ses alentours.

Dans une perpétuelle phase de composition, le groupe travaille mais se nourrit aussi avec appétit vorace de live et reste en constante recherche d'opportunités pour délivrer sa musique à travers tous évènements.

De Metamoprhoses en Renaissance

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L'aventure NorWalk commence à Grenoble, par un bel hiver de 2005. Résultat d'une amitié post-adolescente comme tant d'autres, le groupe commence sous le nom de Metamorpho'Z et rencontre rapidement des galères de line-up. Ainsi, Manu (batterie) se voit contraint de quitter le navire. Les deux années d'audition suivantes consacrées à la recherche d'un nouveau cogneur ne donneront aucun résultat et pousseront Byff a troquer sa guitare pour une batterie, accompagné de John (guitare rythmique, chant), Lars (lead guitar) et Ban's. Metamorpho'Z change de patronyme et devient NorWalk...

Durant un an, le groupe enchaîne les petits concerts. Il se fait alors remarquer par le label Corrosive Records qui, voyant sans doute en ce jeune groupe la possibilité de faire souffler un vent nouveau sur le metal hexagonal, leur propose d'enregistrer un album. Après huit mois de production, le groupe accouche de son premier méfait, "Metamorpho'Z".

Metamorpho'z

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Metamorphoz - EP 2009

Les Grenoblois ont bien raison de se considérer comme étant un "Thrash Metal Band", car de thrash, il en est bien question. Pas forcément inspiré d'un super millésime, mais il risque de faire quelques taches rouges !

Si le disque s'ouvre sur une intro des plus classiques (pluie, etc.), le plat de résistance arrive rapidement avec "God Killing Machine" hurlant et suintant d'énergie. Durant tout l'album, ce son de basse marteau inspiré du jeu de Dave Ellefson, et cette voix frôlant le heavy (à mi-chemin entre Belladona et O'Kiffe) en total décalage avec la musique poursuivra l'auditeur. La formation enfonce le clou avec "Hell Human" dont le refrain ne manquera pas d'être repris à l'unisson en concert. Des guitares rèches tel le cuir de l'anti-acide de Ripley nous évoquent un bon gros Marshall menaçant de rendre l'âme si on ne le laisse pas souffler [1].


Norwalk est un groupe qui semble aimer prendre son temps. Né d'une rencontre entre deux binômes en 2005, le projet se forme véritablement en 2008 mais ce n'est qu'en 2011, après 8 mois de production en collaboration avec Corrosive Records, qu'apparaît leur premier EP sous leur ancien nom: "Metamorpho'z". Sans aucun doute, la patience paie.

Les frenchies proposent un thrash metal progressif et, à quelques égards, technique, jouant majoritairement sur une dualité des structures, un temps mélodique puis plus agressif, d'autant plus flagrante grâce aux transitions entre chant clair et plus rugueux de John, à l'intonation parfois proche d'Hetfield. Norwalk se base également sur un groove qui ne navigue pas très loin du hard de Motörhead, très probant à l'écoute de "Hell Human".

L'énorme point fort de ce premier effort, c'est le son carré et dense, sans maladresse notable, résonnant dès l'intro un peu comme les dernières productions de Megadeth. Il y a de la bouteille derrière tout cela ainsi qu'un touché musical certain, ce qui dégage une très forte sensation de sérieux, plus singulièrement lors du final "War Inside" . La maîtrise technique et l'originalité dont fait preuve le quatuor dans le riff principal de "Slave", un des points d'orgue de l'opus car peut-être le morceau le plus équilibré, met les points sur les i quant au potentiel futur du groupe.

Toutefois, ce dit potentiel a encore du chemin à faire, et empêche la louange excessive, ce qui est normal après tout pour un premier disque. Concernant les critiques, on peut remarquer que, généralement, les riffs sont bien sentis, mais ils en seraient d'autant plus mis en valeur si le groupe augmentait la cadence encore d'un niveau. Je pense notamment au très prometteur "God Killing Machine" qui aurait à mon humble avis définitivement touché son but si joué un ton légèrement au-dessus.

Cela trahit d'ailleurs le principal hic qui est en réalité une certaine forme de timidité ou de trop grande modestie. Cela manque un peu de folie, de spontanéité et d'envolées, les quelques soli présents restant par exemple assez sobres, ce qui a le mauvais effet de créer certaines longueurs comme dans "Become a Queen". Un peu de moins de conservatisme ne leur ferait pas de mal. Les moments où les chevaux se lâchent réellement sans prise de tête comme dans le très bon finish de "1984" sont hélas un peu trop rares. Pourtant, c'est peut-être là que réside l'essence même du plaisir dans le thrash...

Enfin, dernière remarque à l'intérêt assez relatif mais bon, pendant que j'y suis... Il y a une petite mais indéniable discordance entre la musique proposée; du thrash progressif; et l'artwork, plus sombre, qui laisse penser à quelque chose de plus extrême. Cela risque d'handicaper un peu la réussite de ce premier travail car difficile de toucher la bonne cible avec de mauvais repères visuels.

Je rajouterai que le logo fait un peu "teenager" et immature, ce qui contraste avec l'application de ce "Metamorpho'z". Heureusement, cela ne reste que des détails...

En conclusion, ce premier EP de Norwalk ne pousse pas à un enthousiasme débordant mais l'écoute reste tout de même vraiment plaisante. On peut être vraiment confiant quant à l'avenir de ces grenoblois, à la condition de débrider leurs interprétations tout en conservant leur qualité de production.

[2].

Soil Chronicles

Note du SoilChroniqueur (Erikillmister) : 9/10
Amis métalleux amateurs de bonnes surprises, réjouissez-vous ! Voici le nouvel opus du groupe Grenoblois Norwalk, présenté sous la forme d’un EP, «  Rebirth », qui reste tout de même assez conséquent car contenant 5 titres dépassant tous allégrement les six, voire sept minutes. Ayant choisi le périlleux exercice du concept album, Norwalk s’en sort remarquablement avec l’histoire schizophrénique d’un homme confronté à la dualité du mal et du bien, happé par une vie qui a fait de lui un tyran et désireux de retrouver ses rêves d’enfants, enfouis au plus profond de son être.


Dès l’entame, les Isérois nous font comprendre combien Norwalk a grandi, muri. Sans renier l’héritage Metallica qui est le leur, on les sent désormais désireux de proposer quelque chose de beaucoup plus personnel. Le premier titre, « neverland » place d’emblée la barre très haut, tout en puissance. Mais Biff (guitare) et consorts ne se contentent pas de réciter consciencieusement les préceptes duthrash. Ils rajoutent en effet une bonne dose d’éléments tirant vers le prog, comme par exemple ces longues plages instrumentales aux rythmiques élaborées dignes des meilleurs Annilhilator. «  On my way » est quant à elle stratosphérique, ses breaks furieux n’ont de cesse de vous faire hedbanger sans relâche ! Et que dire de « madness » ? Une intro acoustique rappelant Metallica, sans pour autant tomber dans le piège du plagiat. De toute façon le clin d’œil aux cadors américains ne dure pas, la chanson s’éloignant rapidement des arabesques d’un « fade to black », pour atteindre son paroxysme sur la deuxième phase du titre portée par la maestria du duoBans/Jeff (basse/batterie).


Retour vers un Thrash metal de facture un peu plus classique avec « i empty  », mais encore une fois, avec beaucoup de classe. A noter l’effort vocal apporté à l’ensemble, la voix de John s’égarant avec bonheur vers un phrasé plus death avec des growls distillés ça et là fort à propos. Au moment où «  the loss » se met en branle sur mon PC, étant donné qu’il s’agit du dernier extrait de « rebirth » je me dis que peut-être que l’attention va faiblir, après tout les quatre précédentes chansons sont sans faille. Eh bien non, non seulement ça ne faiblit pas… Mais à mon sens c’est sans doute le morceau le plus abouti de par son originalité, sublimé par un interlude acoustique rehaussé de murmures susurrés par de ténébreuses voix.


Quand la maîtrise s’allie avec la classe et l’envie, on arrive à ce «  rebirth » magnifique de bout en bout. On se laisse sans peine envahir par la trame de cette sombre histoire de rédemption. Les musiciens de Norwalk ont trouvé là une symbiose parfaite, nous proposant un EP abouti et mature. La grande classe. Mon seul regret ? Que cet EP ne soit pas un double album, a l’instar d’un enregistrement conceptuel d’un Dream theater !

Amis métalleux amateurs de bonnes surprises, réjouissez-vous ! Voici le nouvel opus du groupe Grenoblois Norwalk, présenté sous la forme d’un EP, « Rebirth », qui reste tout de même assez conséquent car contenant 5 titres dépassant tous allégrement les six, voire sept minutes. Ayant choisi le périlleux exercice du concept album, Norwalk s’en sort remarquablement avec l’histoire schizophrénique d’un homme confronté à la dualité du mal et du bien, happé par une vie qui a fait de lui un tyran et désireux de retrouver ses rêves d’enfants, enfouis au plus profond de son être.

Brin de zinc 1

Dès l’entame, les Isérois nous font comprendre combien Norwalk a grandi, muri. Sans renier l’héritage Metallica qui est le leur, on les sent désormais désireux de proposer quelque chose de beaucoup plus personnel. Le premier titre, « neverland » place d’emblée la barre très haut, tout en puissance. Mais Biff (guitare) et consorts ne se contentent pas de réciter consciencieusement les préceptes duthrash. Ils rajoutent en effet une bonne dose d’éléments tirant vers le prog, comme par exemple ces longues plages instrumentales aux rythmiques élaborées dignes des meilleurs Annilhilator. « On my way » est quant à elle stratosphérique, ses breaks furieux n’ont de cesse de vous faire hedbanger sans relâche ! Et que dire de « madness » ? Une intro acoustique rappelant Metallica, sans pour autant tomber dans le piège du plagiat. De toute façon le clin d’œil aux cadors américains ne dure pas, la chanson s’éloignant rapidement des arabesques d’un « fade to black », pour atteindre son paroxysme sur la deuxième phase du titre portée par la maestria du duoBans/Jeff (basse/batterie).

Retour vers un Thrash metal de facture un peu plus classique avec « i empty », mais encore une fois, avec beaucoup de classe. A noter l’effort vocal apporté à l’ensemble, la voix de John s’égarant avec bonheur vers un phrasé plus death avec des growls distillés ça et là fort à propos. Au moment où « the loss » se met en branle sur mon PC, étant donné qu’il s’agit du dernier extrait de « rebirth » je me dis que peut-être que l’attention va faiblir, après tout les quatre précédentes chansons sont sans faille. Eh bien non, non seulement ça ne faiblit pas… Mais à mon sens c’est sans doute le morceau le plus abouti de par son originalité, sublimé par un interlude acoustique rehaussé de murmures susurrés par de ténébreuses voix.

Quand la maîtrise s’allie avec la classe et l’envie, on arrive à ce « rebirth » magnifique de bout en bout. On se laisse sans peine envahir par la trame de cette sombre histoire de rédemption. Les musiciens de Norwalk ont trouvé là une symbiose parfaite, nous proposant un EP abouti et mature. La grande classe. Mon seul regret ? Que cet EP ne soit pas un double album, a l’instar d’un enregistrement conceptuel d’un Dream theater !

  • Jeff - Drums
  • Byff - Rth + Lead guitar
  • John - Rth Guitar + lead vocals
  • Bans - Bass



Discographie

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  • Mtamorphoz'
  • Re-birth
  1. « [Album] NORWALK: Metamorpho'z », sur Music Waves (consulté le )
  2. « [Album] NORWALK: Metamorpho'z », sur Spirit of Metal (consulté le )