Utilisateur:Classe2nde4corneille/Brouillon

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Gaudy, Hélène
Description de cette image, également commentée ci-après
Hélène Gaudy lors d'une intervention pédagogique au lycée Thomas Corneille, Barentin
Naissance
Paris, France
Activité principale
Distinctions
2e sélection du prix Medicis en 2006
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
Littérature contemporaine

Œuvres principales

En plein dans la nuit, Plein hiver

Biographie[modifier | modifier le code]

Hélène Gaudy est une écrivaine française née à Paris en 1979. Ancienne élève de l’École des Arts puis de l'école supérieur des arts décoratifs de Strasbourg, elle est actuellement auteurs d'articles et de livres. Elle travaille pour la revue Inculte (livres dont les couvertures sont illustrées d'animaux étranges). Elle publie son premier roman en 2006 intitulé "Vue sur la mer".

Regards sur l’œuvre[modifier | modifier le code]

Hélène Gaudy explore le rapport entre le texte et l'image et la manière dont les lieux influencent un récit.

Liste des œuvres[modifier | modifier le code]

  • Une île, une forteresse, 2016
  • Plein Hiver , 2014
  • Quand j’étais Cagibi, 2013 ( Roman jeunesse )
  • L’art de l’ailleurs, 2013 ( Documentaire jeunesse )
  • En plein dans la nuit, 2011 ( Roman Photo )
  • Matisse : l’éblouissement de la couleur, 2011 ( Roman, impressionnisme )
  • Si rien ne bouge, 2009 ( Roman, Thriller )
  • J’ai l’habitude de courir et pleurer, 2009 ( Recueil )
  • Une chic fille, 2008 ( Roman collectif )
  • Atrabile, 2007 ( Roman jeunesse)
  • Marcel Proust, 2007 ( Roman psychologique )
  • Vues sur la mer, 2006 ( Roman )


Sources : Bibliographie - Liens externes[modifier | modifier le code]

Citations[modifier | modifier le code]

Plein hiver: "C'est là qu'elle a commencé, la folie. Dans ce silence absurde qui lui semblait nécessaire, ce grand silence sans ouverture, sans faille. Ce qui s'était passé, là, sous ses yeux, c'était impossible à dire. Son immobilité. Ces quelques secondes où il aurait fallu tendre une main et où il était resté paralysé. Peut-être qu'il n'avait pas pu croire qu'il se passait enfin quelque chose, qu'il avait voulu laisser une chance à l'imprévu, à l'accident. Peut-être était-il resté immobile par une sorte de fidélité. Ne pas tendre la main à David, c'était le suivre, l'accompagner".

"D'où qu'elle vienne, la rumeur a dû naître à l'aube pour avoir déjà parcouru ce chemin, se former dans la nuit glaciale, ricocher contre les portes et les fenêtres closes avant de tirer enfin quelqu'un du sommeil, quelqu'un qui a très vite rameuté tous les autres."

"Tenter une incursion ailleurs, ç’aurait été risquer de perdre le peu qu’ils avaient. Alors ils occupaient le temps ensemble. En croyant le remplir, ils le laissaient filer."

Atrabile: "On fait semblant toute sa vie de s'intéresser aux autres, mais quand ils disparaissent, on ne garde d'eux que ce qui parle de nous."

En plein dans la nuit: "Moi qui lui ai refilé ma rage. Ma solitude. Mon flingue. Et moi qui l'ai laissée. Un type qui ne voulait tuer personne, juste se sentir puissant et fragile a la fois."


Portail et catégorisation[modifier | modifier le code]

{{Portail Littérature}}

Article écrit dans le cadre d'un travail pédagogique au lycée Thomas Corneille de Barentin

Wikipédia:Projets pédagogiques/Lycée Thomas Corneille