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John Calvin Coolidge Jr (4 juillet 1872 – 5 janvier 1933), fut le trentième président des États-Unis (1923 – 1929). A l’origine avocat du Vermont, Coolidge a gravi les échelons pour se faire une place en politique dans l’Etat du Massachusetts et finir par en devenir le gouverneur. Son action durant la grève au sein des forces de police de Boston en 1919 lui a fait acquérir une réputation nationale. Peu de temps après, en 1920, il a été élu 29ème vice-président et a été nommé président en 1923 après la mort soudaine de Warren G. Harding. Elu de plein droit en 1924, il a acquis la réputation d’un petit gouvernement conservateur.

Coolidge a restauré la confiance de l’opinion publique dans la Maison Blanche après les scandales de ses prédécesseurs, et il a quitté sa fonction en étant considérablement populaire. Comme un biographe de Coolidge l’a souligné « il incarnait l’esprit et les espoirs de la classe moyenne, pouvait interpréter leurs attentes et exprimer leurs opinions. Le fait qu’il représente l’esprit de la majorité des gens est la preuve la plus convaincante de sa force ». Plus tard, Coolidge a été critiqué par ceux qui dénonçaient un gouvernement « laissez-faire ». Sa réputation a connu une renaissance pendant le mandat de Ronald Reagan mais le dernier bilan de sa présidence est encore partagé entre ceux qui approuvent ses programmes visant à réduire la taille de son gouvernement et ceux qui croient que le gouvernement fédéral doit être plus impliqué dans la régulation et le contrôle de l’économie.

Naissance et famille[modifier | modifier le code]

Le père de Coolidge, John Calvin Coolidge, Sr
Fichier:Coolidgebirthplace.jpeg
Historical marker located at the birthplace of Calvin Coolidge

John Calvin Coolidge Jr est né à Plymouth Notch, dans le comté de Windsor, dans le Vermont le 4 juillet 1872 ; c’est le seul président américain à être né le 4 juillet. Il était le plus âgé des deux enfants de John Calvin Coolidge Sr (1845 – 1926) et Victoria Josephine Moor (1846 – 1885). La mère de Coolidge, qui était atteinte de maladies chroniques, est morte quand il avait 12 ans, peut-être des suites de la tuberculose. Sa sœur, Abigail Grace Coolidge (1875 – 1890) est morte à l’âge de 15 ans quand il avait 18 ans. Le père de C. C. s’est remarié en 1891, avec une maitresse d’école, et est mort à l’âge de 80 ans. Au fil des ans, C.C. s’est rapproché de sa belle-mère. Le père de C.C. a connu plusieurs emplois durant sa vie, à la fin il avait la réputation à travers tout l’état d’être un fermier, tenant de magasin prospère et était un fonctionnaire engagé ; il était exploitant, enseignant, gérant d’un commerce de proximité, il a fait partie de la chambre des représentants du Vermont et du Sénat du Vermont et il a tenu plusieurs bureaux locaux tels que la justice de paix et la collecte des impôts. La mère de C.C. était une exploitante agricole de Plymouth Notch.

La famille de Coolidge avait des racines en Nouvelle Angleterre. Son plus proche ancêtre américain, John Coolidge, émigra de Cambridge, Angleterre, vers 1630 et s’installa à Watertown dans le Massachussetts. Un autre ancêtre, Edmund Rice, est arrivé à Watertown en 1638. L’arrière-arrière grand-père de Coolidge, qui s’appelait aussi John Coolidge, était un officier militaire américain durant la guerre d’indépendance des Etats-Unis et l’un des premiers élus de la ville de Plymouth Notch.

La plupart des ancêtres de Coolidge étaient fermiers. D’autres Coolidge plus connus étaient : l’architecte Charles Allerton Coolidge, le général Charles Austin Coolidge et le diplomate Archibald Cary Coolidge et descendaient de branches de la famille qui sont restées dans le Massachussetts.

La grand-mère de Coolidge, Sarah Almeda Brewer avait deux cousins germains très connus : Arthur Brown, un sénateur américain, et Olympia Brown, une suffragette. C’est par le biais de cette ancêtre que Coolidge a affirmé avoir du sang amérindien, mais cette descendance n’a jamais pu être vérifiée. Le grand-père de Coolidge, Calvin Coolidge, a tenu les bureaux du gouvernement local de Plymouth et on s’en souvient comme d’un homme « aimant les blagues au sens pratique ».

Début de carrière et mariage[modifier | modifier le code]

Coolidge as an Amherst undergraduate

Avocat dans le Massachusetts de l’ouest[modifier | modifier le code]

Coolidge a suivi des cours à l’académie de Black River et à l’Université d’Amherst où il a rejoint la fraternité Phi Gamma Delta. Devant l’insistance de son père, il a déménagé à Northampton, Massachusetts, pour monter son cabinet après avoir été diplômé en droit. Evitant l’alternative coûteuse d’étudier dans une école de droit, Coolidge a suivi la formation la plus commune à l’époque, consistant à suivre une formation dans un cabinet local, dans son cas chez Hammond & Field, et apprendre le droit à leurs côtés. John C. Hammond et Henry P. Field, tous deux diplômés d’Amherst, ont initié Coolidge à la pratique du droit dans le comté du Hampshire. En 1897, Coolidge a été reçu au barreau, devenant ainsi avocat de comté. Avec ses économies et un petit héritage de son grand-père, Coolidge put ouvrir son propre cabinet à Northampton en 1898. Il pratiquait le droit transactionnel, croyant qu’il servait mieux ses clients en restant loin de la cour. Au fur et à mesure que sa réputation d’avocat travailleur acharné et appliqué grossissait, des banques locales ainsi que d’autres entreprises ont commencé à faire appel à ses services.

Mariage et famille[modifier | modifier le code]

En 1905, Coolidge rencontra et épousa une compatriote du Vermont, Grace Anna Goodhue, qui était enseignante à l’école pour sourds Clarke. Un jour en 1903, alors que Grace arrosait des fleurs à l’extérieur de l’école, elle leva les yeux par hasard et aperçut par la fenêtre ouverte de la maison mitoyenne de Robert N. Weir Calvin Coolidge se rasant devant sa glace portant simplement un caleçon long et un chapeau. Un peu plus tard, après avoir été introduits de manière plus formelle, ils ont été rapidement attirés l’un par l’autre. Ils se sont mariés le 4 octobre 1905, dans le parloir de la maison des parents de Grace à Burlington, dans le Vermont.

Ils avaient des personnalités opposées : elle était bavarde et aimait rire alors qu’il était calme et sérieux. Peu de temps après leur mariage, Coolidge lui a offert un sac contenant 52 paires de chaussettes qui étaient toutes pleines de trous. Grace lui a demandé : « m’as-tu épousée pour que je raccommode tes chaussettes ? » Sans un début de sourire, conservant son habituel sérieux, Calvin a répondu « non, mais je trouve ça rudement pratique ». Ils ont eu deux fils : John, né en 1906, et Calvin Jr né en 1908. Le mariage était heureux sous plusieurs aspects. Comme Coolidge l’a écrit dans son autobiographie : « Nous pensions que nous étions faits l’un pour l’autre. Pendant près d’un quart de siècle, elle a supporté mes infirmités, et je me suis réjouis de ses grâces ».

Ses fonctions dans la politique locale[modifier | modifier le code]

Fonctions à l’échelle de la ville[modifier | modifier le code]

A l’époque de Coolidge, le parti républicain était dominant en Nouvelle-Angleterre, et il a suivi l’exemple de Hammond et Field en s’impliquant dans la vie politique locale. Coolidge a participé à la campagne locale du candidat républicain aux présidentielles William McKinley en 1896 et l’année suivante il a été élu pour intégrer le Comité républicain de la ville. En 1898, il a remporté l’élection du conseil municipal de Northampton, se plaçant deuxième dans une circonscription où les trois premiers sont élus. Ce poste n’était pas rémunéré, mais Coolidge acquit une expérience du monde politique. En 1899, il ne se représenta pas, se présentant à la place pour la position de solicitor de la ville, une personne nommée par le conseil municipal. En 1900, il a été élu pour un mandat d’un an, et il fut réélu en 1901. Ce poste fut l’occasion pour Coolidge d’acquérir plus d’expérience en tant qu’avocat et était payé 600 dollars. En 1902, le conseil municipal choisit un démocrate pour le poste de solicitor, et Coolidge redevint un avocat travaillant exclusivement dans le privé. Peu de temps après pourtant, le greffier est mort et Coolidge a été choisi pour le remplacer. Ce poste était bien payé mais l’empêchait de pratiquer le droit, alors il ne l’exerça que pendant un an. L’année suivante, en 1904, Coolidge accusa sa seule défaite devant les votants, perdant l’élection de la commission scolaire de Northampton. Quand on lui a dit que certains de ses voisins avaient voté contre lui parce qu’il n’avait pas d’enfant scolarisés dans les écoles qu’il serait amené à gouverner, il a répondu : « qu’on m’en laisse le temps !»

Législateur d’état et maire[modifier | modifier le code]

Calvin and Grace Coolidge, about 1918.

En 1906, le comité républicain local nomma Coolidge pour l’élection de la Chambre des Représentants. Il a gagné de peu face au démocrate sortant et se présenta à Boston pour la session 1907 du Massachusetts General Court. Lors de son premier mandat, Coolidge a servi dans de petits comités et, bien qu’il votât comme son parti, il était connu comme un républicain progressif, votant pour des mesures telles que le droit de vote des femmes et l’élection directe des sénateurs. Durant la période où il fût à Boston, Coolidge s’allia dès le début avec Winthrop Murray Crane qui faisait partie de la faction ouest du parti républicain contre Henry Cabot Lodge faisant partie de la faction est. En 1907, il a été réélu pour un second mandat. Durant la session de 1908, on entendit plus parler de lui mais il n’était toujours pas l’un des leaders du parti.

Au lieu de briguer un nouveau mandat dans la maison de l’état, Coolidge rentra dans sa famille qui s’agrandissait et fut candidat à l’élection du maire de Northampton quand le démocrate en place a pris sa retraite. Il était assez populaire dans la ville et a battu son concurrent 1 597 voix contre 1 409. Durant son premier mandat (1910 – 11), il a augmenté le salaire des enseignants et remboursa quelques dettes de la ville tout en réussissant à maintenir une légère baisse des impôts. Il a été réélu en 1911, en battant le même adversaire avec une plus grosse marge d’avance.

En 1911, le sénateur d’état du comté du Hampshire a pris sa retraite et encouragé Coolidge à candidater pour la session 1912. Il a battu son opposant démocrate avec une importante marge d’avance. Au début de son mandat, Coolidge a été désigné pour présider un comité pour arbitrer la grève du « pain et des roses » menée par les employés de l’American Woolen Company à Lawrence, dans le Massachusetts. Après deux mois tendus, l’entreprise consentit aux requêtes des employés lors d’un accord rédigé par le comité. L’autre problème majeur pour les républicains cette année-là fut la division du parti entre le courant progressif, en faveur de Théodore Roosevelt, et le courant conservateur, en faveur de William Howard Taft. Bien qu’il fût pour certaines mesures progressives, Coolidge refusa de quitter le parti républicain. Quand le nouveau parti progressiste refusa de présenter un candidat dans son district du sénat de l’état, Coolidge a été réélu avec une grosse avance face à son adversaire démocrate.

La session de 1913 fut moins riche en événements, et Coolidge passa la plupart de son temps au comité du chemin de fer, dont il était le président. Coolidge pensa prendre sa retraite après cette session, comme deux mandats étaient la norme à l’époque, mais quand le président du sénat d’état, Levi H. Greenwood, envisagea de se présenter à l’élection de gouverneur lieutenant, Coolidge décida de se présenter une nouvelle fois au sénat dans l’espoir d’en être élu le président. Bien que Greenwood ait plus tard décidé de se représenter au sénat, il perdit et Coolidge fut élu, avec l’aide de Crane, président d’un sénat divisé. Après son élection en janvier 1914, Coolidge prononça un discours intitulé « Ayez la foi dans le Massachusetts » qui résumait sa philosophie de gouverner. Plus tard, il a été publié dans un livre et fréquemment cité.

Le discours de Coolidge reçut un bon accueil et il attira des admirateurs. Vers la fin de son mandat, nombre d’entre eux ont proposé son nom pour la nomination du lieutenant gouverneur. Après avoir été réélu au sénat avec toujours plus de voix en 1914, la réélection de Coolidge à la présidence du sénat a fait l’unanimité. A la fin de la session 1915, les partisans de Coolidge, emmenés par un de ses anciens camarades d’Amherst Franck Stearns, l’ont une nouvelle fois encouragé à se présenter pour le poste de lieutenant gouverneur. Cette fois-ci, il accepta leur conseil.

Lieutenant-gouverneur[modifier | modifier le code]

Coolidge a intégré l’élection primaire pour être lieutenant-gouverneur et a été nominé pour faire campagne aux côtés du candidat gouvernemental Samuel W. McCall. Coolidge était celui qui attirait le plus de voix au sein des primaires du parti républicain, et équilibrait le ticket républicain en ajoutant une présence de l’ouest à un électorat de McCall plutôt situé à l’est. McCall et Coolidge ont gagné les élections de 1915, Coolidge battant son adversaire de plus de 50 000 voix.

Coolidge avait très peu de devoirs en tant que lieutenant-gouverneur : dans le Massachusetts, le lieutenant-gouverneur ne préside pas au sénat d’état, bien que Coolidge soit devenu un membre de droit du cabinet du gouverneur. En tant qu’élu officiel à plein temps, Coolidge ne pratiqua plus le droit après 1916, bien que sa famille continuât à vivre à Northampton. McCall et Coolidge ont été réélus en 1916 ainsi qu’en 1917 (à l’époque ces deux mandats avaient une durée d’un an). Quand McCall a décidé qu’il ne voulait pas se présenter pour un quatrième mandat, Coolidge a annoncé son intention de se présenter au poste de gouverneur.

Gouverneur du Massachusetts[modifier | modifier le code]

Les élections de 1918[modifier | modifier le code]

Coolidge n’avait pas d’adversaire dans son camp pour la nomination au poste de gouverneur du Massachusetts en 1918. Lui et son vice-gouverneur candidat, Channing Cox, un avocat de Boston et porte-parole à la chambre des représentants du Massachusetts, ont fait campagne sur le bilan du gouvernement sortant : une politique fiscale conservatrice, une vague opposition à la prohibition, prise de position en faveur du droit de vote des femmes et de l’engagement des Etats-Unis dans la première guerre mondiale. Le problème de la guerre était source de divisions, tout particulièrement dans les communautés irlandaises et germaniques. Coolidge a été élu avec une marge de 16 773 votes sur son opposant, Richard H. Long, ce qui fut sa victoire avec la plus petite marge dans les élections à l’échelle de l’état. Grève de la police de Boston

En 1919, en réponse à des rumeurs selon lesquelles les policiers du département de police de Boston prévoyaient de former un syndicat, le préfet de police Edwin U. Curtis a émis un communiqué disant qu’il ne tolèrerait pas un tel mouvement. En août de cette même année, la fédération américaine du travail a accordé un statut au syndicat de la police de Boston. Curtis a déclaré que les dirigeants du syndicat étaient insubordonnés et a envisagé de les relever de leurs fonctions mais il a ajouté que cette sentence serait suspendue si le syndicat était dissolu avant le 4 septembre. Le maire de Boston, Andrew Peters, a convaincu Curtis de repousser son action de quelques jours, mais Curtis a finalement suspendu les dirigeants du syndicat le 8 septembre.

Le jour suivant, environ trois-quarts des policiers de Boston se sont mis en grève. Coolidge avait observé la situation tout au long du conflit mais n’était pas encore intervenu. Cette nuit-là et celle d’après, il y a eu un peu de violence et des émeutes dans la ville livrée à l’anarchie. Peters, inquiet au sujet d’éventuelles nouvelles grèves en soutien aux policiers, avait fait venir quelques unités de la Garde nationale du Massachusetts stationnées dans les environs de Boston et a relevé Curtis de ses fonctions. Coolidge, furieux que le maire ait appelé des hommes de la garde nationale, a finalement réagi. Il a fait venir plus d’unités de la garde nationale, réembaucha Curtis et a pris lui-même le contrôle des forces de police. Curtis proclama que tous les grévistes étaient licenciés et Coolidge demanda à ce que de nouveaux policiers soient engagés.

Cette nuit-là, Coolidge reçut un télégramme du dirigeant de la FAT, Samuel Gompers. « Quelques soient les troubles qu’il y ait pu avoir », écrivit Gompers, « c’est dû aux ordres que Curtis a donné et qui ont bafoué les droits des policiers ». Coolidge a répondu publiquement au télégramme de Gompers dans un télégramme qui le fera sortir de l’anonymat. Tous les journaux des Etats-Unis ont repris la déclaration de Coolidge et il est devenu le nouveau héros des défenseurs de la sécurité publique. Dans le milieu du first red scare, beaucoup d’américains étaient terrifiés par la propagation de la révolution communiste comme celles qui avaient déjà eu lieu en Russie, Hongrie et Allemagne. Alors que Coolidge a perdu des amis dans les syndicats organisés, les conservateurs eux ont vu une étoile montante.

L’élection de 1919[modifier | modifier le code]

Coolidge et Cox étaient de nouveau nominés dans leurs fonctions respectives en 1919. A ce moment-là, les partisans de Coolidge (surtout Stearns) avaient publié ses actions durant la grève des policiers dans l’état et le pays entier et certains de ses discours ont été rassemblés dans un livre. Il était confronté au même adversaire qu’en 1918, Richard Long, mais cette fois Coolidge l’a vaincu par 125 101 voix de différence, ce qui représente une marge sept fois plus importante que l’année précédente. Ses actions lors de la grève des policiers combinées à une victoire électorale écrasante, conduisirent à la conclusion que Coolidge devrait se présenter aux présidentielles de 1920.

Législations et votes en tant que gouverneur[modifier | modifier le code]

Le jour où Coolidge a été investi gouverneur, le 2 janvier 1919, la première guerre mondiale était finie et Coolidge poussa le corps législatif à octroyer une prime de 100$ aux vétérans du Massachusetts. Il a aussi signé un projet de loi visant à réduire le temps de travail pour les femmes et les enfants, passant de 54 heures à 48 heures hebdomadaires, en disant : « nous devons humaniser l’industrie, ou le système s’effondrera ». Il a voté un budget qui conserva le taux d’impôts établi, tout en réduisant les dépenses de quatre millions de dollars, aidant ainsi l’état à effacer une partie de sa dette.

Coolidge exerça également son droit de véto pendant qu’il était gouverneur. Son véto le plus médiatique fut exercé pour un projet de loi qui aurait augmenté le salaire des législateurs de 50%. Bien que Coolidge fût personnellement opposé à la prohibition, il a posé son véto sur un projet de loi en mai 1920 qui aurait autorisé la vente de bière ou de vin contenant 2,75% d’alcool ou moins dans le Massachusetts, en violation du 18ème amendement de la constitution des États-Unis. « Les opinions et les ordres ne surpassent pas la constitution », a-t-il dit dans le message accompagnant son veto, « ceux qui sont contre, ne comptent pas ».