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Utilisateur:BEST INTEREST/Brouillon

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Les mères adolescentes au Québec

La description du fait social:[modifier | modifier le code]

Dans la population québécoise, les femmes autochtones sont plus prédisposées à devenir mères durant leur adolescence. Le taux de maternité de cette population est deux fois plus élevé que dans le reste du Canada[1].

Les mères adolescentes vont avoir tendance à se marier durant leur adolescence. Elles se maries pour plusieurs raisons, dont les inégalités entre les sexes, la pauvreté, l’insécurité et les traditions. Ce sont environ la moitié d’entre elles qui vont se marier avant la majorité, 20% avant la naissance de l’enfant, 22% dans la première année de vie et 39% un an après la naissance. Les mères adolescentes ont plus tendance à rester célibataires comparativement aux mères adultes. Cependant, 46% ont déclaré être en union libre[2].

Les solutions:[modifier | modifier le code]

Le gouvernement du Québec offre un programme d’aide financier aux mères mineures. Ce programme est en vigueur depuis le 1er avril 2007 et résulte de la loi sur l’aide aux personnes et aux familles. Il a pour objectif d’apporter un support financier de prestations mensuelles aux mineures enceintes à partir de leur 20e semaine de grossesse, et ce jusqu’à la naissance de l’enfant.  Il est possible de déposer une demande à un centre local de services communautaires (CSLC) ou en ligne sur le site officiel du gouvernement. Le MSSS offre Le Programme soutien aux jeunes parents, qui les soutient jusqu’à ce que leur enfant atteigne 5ans. Le but visé par ce programme est d’optimiser le développement et les conditions de vie des enfants. Cette initiative peut être atteinte en limitant la reproduction de problématiques entre les générations, autant en lien avec la santé que socialement. Au niveau parental, le programme offre de l’éducation et de la promotion des comportements sexuels sécuritaire, en plus de la planification des naissances[3].


La responsabilité parentale (inexistant pour l'instant)[modifier | modifier le code]

Lorsqu’une mineure devient mère, elle reste sous la responsabilité parentale de ses parents. Elle n’aura pas la permission de signer certains contrats, incluant la gestion du patrimoine du mineur et entamer une poursuite judiciaire. Il est possible dans cette situation de faire une demande d’émancipation, soit de ne plus être sous la tutelle de ses parents et obtenir des droits réservés aux majeurs. Pour ce faire, il est nécessaire pour la mère adolescente d’avoir au moins 16ans. Cette émancipation est possible, pour donner suite à une demande au curateur public avec la présence d’un parent, ou à une demande au tribunal ou par le mariage, qui est également accordé par le tribunal[4].


Inégalités sociales:[modifier | modifier le code]

Le temps d’absence durant le parcours des mères adolescente, causé par la conception d’un enfant, a également un impact sur la situation financière de ces femmes. Elles sont plus susceptibles d’abandonner leurs études secondaires et d’occuper des emplois moins qualifiés et moins bien rémunérés. Cette réalité est encore plus marquée au niveau des études supérieures. Dans les pays développés, 67% des femmes qui deviennent mère entre 15 et 19ans n’obtiennent pas de baccalauréat, comparativement à 34% pour celles qui ont eu leur premier enfant après 20ans. La situation financière du milieu familiale d’où elles proviennent et la qualité du soutien social disponible sont des facteurs qui exercent une influence sur la situation socioéconomique des mères adolescentes[5].


  1. Mylène Hubin-Gayte et Lydie Ayissi, « Les pères sont-ils aussi disponibles que les mères ?: », dans L'enfant dans le lien social, Érès, (ISBN 978-2-7492-0192-4, DOI 10.3917/eres.zaouc.2003.01.0021, lire en ligne), p. 21–29
  2. « Graphique 1.8. Apport de protéines par habitant dans les pays les moins avancés, dans les autres pays en développement et dans les pays développés », sur dx.doi.org (DOI 10.1787/888933232639, consulté le )
  3. Luc Demers, « Le système de protection au Québec : l’organisation des services en soutien aux enfants en difficulté et à leur famille », Santé, Société et Solidarité, vol. 8, no 1,‎ , p. 81–89 (DOI 10.3406/oss.2009.1322, lire en ligne, consulté le )
  4. Éducaloi, « Être une jeune mère »
  5. Sylvain Turcotte, « Turcotte, S. (2006). L’inclusion de l’éducation à la santé en éducation physique : analyse des pratiques pédagogiques d’éducateurs physiques du primaire. Thèse de doctorat inédite, Université du Québec à Montréal, Montréal », Revue des sciences de l'éducation, vol. 34, no 2,‎ , p. 512–513 (ISSN 0318-479X et 1705-0065, DOI 10.7202/019710ar, lire en ligne, consulté le )