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Utilisateur:Avoooocado/Brouillon

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Conséquences économiques[modifier | modifier le code]

Avec la mondialisation, les firmes ont plus de facilité à délocaliser leurs unités de production.«La concurrence internationale se renforce dans la plupart des secteurs. Les entreprises veulent réduire leurs coûts. Depuis de nombreuses années, les délocalisations sont un instrument pour y parvenir»[1]. Une des critiques adressée aux délocalisations, est que les travailleurs dans les pays en voie de développement sont surexploités, «une fois internationalisées les chaînes de production, les entreprises n’ont guère tardé à aller chercher la main-d’œuvre dans les pays où elle leur coûte le moins cher»[1]. Les mauvaises conditions de travail ont des répercussions sur la santé de la main-d’œuvre. Les emplois manufacturiers à bas salaire sont un exemple:«travailler dans le secteur manufacturier augmente les risques sanitaires de 28%»[2].

Conséquences environnementales[modifier | modifier le code]

Un autre impact de la mondialisation économique est la pression sur les écosystèmes. Le phénomène «accentue donc l’industrialisation, la recherche de nouvelles terres, de nouveaux sous-sols, de nouvelles ressources à exploiter, ce qui fragilise de nombreux écosystèmes»[1]. «Comme la plupart des dégâts causés à l’environnement, les retombées ne touchent pas seulement la nature elle-même, mais aussi les populations, en particulier les plus vulnérables. Les régions plus pauvres sont les plus affectées par le réchauffement climatique»[1]. «Les excès du consumérisme et les dégâts majeurs de la multiplication des échanges et des interactions économiques»[1] rendent les ressources naturelles surexploitées. «Le développement très rapide des pays émergents les a aussi conduits à devenir des émetteurs majeurs de gaz à effet de serre (GES)»[1].

Conséquences culturelles[modifier | modifier le code]

Une autre conséquence de la mondialisation s'intéresse à la question de l'hégémonie culturelle des grandes puissances économiques:

Des conséquences financières pour les pays non occidentaux sont occasionnées étant donné que dans des pays en voie de développement comme en Haïti, «la quasi-totalité des ONG (organismes non gouvernementaux), dont 80% des ressources financières proviennent des financements publics, constituent non seulement des sources de corruption, mais sont également perçues comme des structures mises sur pied par les organisations internationales pour donner un visage humain aux politiques d’ajustement imposées»[3], lorsque «des organisations telles que le Fond Monétaire International ou la Banque mondiale facilitent grandement l’accès au prêt»[4].

Des conséquences culturelles pour les pays non occidentaux sont occasionnées. Malgré que la mondialisation peut avoir la capacité d'indirectement aborder l’accès à plusieurs influences culturelles, ce phénomène peut occasionner une fusion des cultures, «la vision d’un monde de plus en plus homogénéisé s’avère aujourd’hui l’interprétation la plus fréquente de la mondialisation-globalisation»[5].

Les impacts potentiellement néfastes sur les pays en voie de développement sont plus probables si un pays en développement «s’ouvre au commerce sans avoir une certaine base économique nationale au préalable»[1], le plus souvent, le pays aura de moins bonnes performances économiques à long terme.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) OCDE, Jean-Yves Huwart et Loïc Verdier, « La mondialisation économique: Origines et conséquences », sur www.oecd-ilibrary.org, (consulté le )
  2. Jean-Marc Siroën, Chris Blattman et Stefan Dercon, « La mondialisation est-elle mauvaise pour les pauvres des pays pauvres ? », sur Atlantico.fr, (consulté le )
  3. Jean Richard Lahens, « L'aide internationale à Haïti favorise-t-elle le développement durable ? », sur usherbrooke, (consulté le Date invalide ((consulté le 4 mai 20210))
  4. Velocity global, « Les avantages et les inconvénients de la mondialisation », sur Velocity Global, (consulté le )
  5. François Chaubet, La mondialisation culturelle, France, Presses universitaires de France, (ISBN 978-2-13-060946-9 et 2-13-060946-5, OCLC 840254671, lire en ligne), p. 128p.