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Georges Montenez, est un maître-graveur belge, actif de 1888 à 1930. [1] [2]
Biographie[modifier | modifier le code]
Il est né à Rouveroy le 5 janvier 1873 et il est décédé à Leuven le 31 octobre 1930. Il est le 4e enfant de Gustave MONTENEZ (1839-1894), instituteur à Croix-lez-Rouveroy, clerc-laïc et organiste de l’église de Rouveroy et de Philomène LEQUIME (1840-1896).
Ses ancêtres paternels furent tous clerc-marguillier et instituteur et au service de l'Eglise depuis 6 générations, dans les villages d'Harveng, Nouvelles, Rouveroy et Croix-lez-Rouveroy.
Le 11 novembre 1898 à Lourdes, il épouse Isidore Catherine Marie dite Louise Dufourcq (née en 1875 à Béziers). On ne sait s'ils ont eu des enfants.
Carrière artistique[modifier | modifier le code]
A l’âge de 13 ans, Georges rentre à l’académie de Mons, et suit les cours de gravure de Monsieur Danse, et ceux de dessin de Monsieur Bourlard. Il s’y distingua par ses talents et attira sur lui leur attention ; chaque année, il remporte tous les premiers prix.
A la fin de ses études académiques en 1896, il remporte le prix de Rome. A peine sorti de l’académie de Mons, il y rentre en tant que professeur de dessin, et poursuit des études spéciales sur la technique de la gravure. En même temps, il expose ses œuvres en Belgique et à l’étranger, en remportant de grandes récompenses, notamment aux salons de Paris, Lille et Athènes.
Ses recherches spéciales l’amènent à un système de matrice absolument nouveau, système qu’il présente au Gouvernement belge.
Georges Montenez présente des épreuves du coin original du 50 centimes Albert Ier (type "Petits Montenez"), tirées à partir de ce système à Paris. Tous les techniciens sont unanimes à dire que ces épreuves contituent le plus beau timbre connu. [2]
Entre 1921 et 1925, la série dite « Petit Montenez » fut émise, les valeurs des timbres allant du 50 centimes au 10 francs. [2]
Georges Montenez eut par la suite des démêlés assez vifs avec l’Administration des Postes lors de l’émission, le premier juin 1925, d’une série de timbres pour commémorer le 75ème anniversaire de l’émission du 1er timbre-poste de Belgique. Il avait exécuté le dessin et la gravure de cette série de 13 timbres allant du 10 centimes au 10 francs. [2]
Il dessina et grava ensuite les timbres de l’émission dite «Grands Montenez », à savoir les 10-20-50 et 100 francs émis le 25 janvier 1929.
On peut voir 63 de de ses œuvres au Rijks museum d'Amsterdam, aux Pays-Bas.[3]
Décès et funérailles[modifier | modifier le code]
Il décède le 31 octobre 1930 à l'hôpital Saint-Raphaël de Louvain des suites d'une longue maladie. Ses funérailles furent célébrées en l’église de Fayt-le-Franc, dont le curé était son frère cadet, l’abbé Jules MONTENEZ (1880-1942).
Il fut inhumé dans le caveau (qui existe toujours) que son frère avait fait faire dans le cimetière de Fayt-le-Franc, situé autour de l’église. Il est inhumé avec son frère l’abbé MONTENEZ et deux de ses sœurs (Claire et Rose MONTENEZ). [4]
- Généalogie de Georges Montenez, « Généalogie de Georges Montenez » (consulté le )
- Luc Vander Marcken (introduction) et Robert Lisabeth (Luchtpost – poste aérienne), « L’émission Belge "Grand Montenez" par avion vers le Congo belge » [PDF] (consulté le )
- (nl) « Oeuvres de Georges Montenez au Rijks museum d'Amsterdam. » (consulté le )
- « Généalogie de Jules MONTENEZ » (consulté le )