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Baron Marc GENDEBIEN[modifier | modifier le code]

Marc Gendebien né à Acoz dans le Hainaut en Belgique le et décédé au combat à Amerfoort (Hollande) le . est un pilote belge à la 349e escadrille de chasse de la R.A.F..

Marc GENDEBIEN et son spitfire
Marc GENDEBIEN et son spitfire

Biographie[modifier | modifier le code]

Marc Gendebien est Docteur en Droit, Avocat au Bareaux de Bruxelles, Commissaire d'arrondissement a.i. à Philippeville et à Namur

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Marc Gendebien appartenait à la classe supérieure de la bourgeoisie ; son trisaïeul Alexandre Gendebien fut Membre du Gouvernement provisoire de Belgique le 26 septembre 1830, puis Membre du Congrès national 1830 – 1831, Ministre de la Justice 10 octobre 1830 – 23 mars 1831 et encore Membre de la Chambre des représentants 1831 – 1839

En 1937 à Hastière, il épouse Guillemine (dite Guillemette) CARTON de WIART (1913–1996) dont il eut comme enfants :

  • Ghislaine (1938- ), épouse de William Eyben (1930-1987),
  • Paul-Henry (1939- ), Docteur en droit en 1962 et Licencié en sciences économiques en 1964, époux de Estelle Desmet,
  • Geneviève (1940- ), épouse de Gauthier de Villers Grand Champs,
  • Jean-François (1942- ), époux de Christine Bouvy Coupery de Saint-Georges,

Guerre 1939-1945[modifier | modifier le code]

De son appartenance à la famille Gendebien, et par son éducation, Marc Gendebien est préparé à servir. Avec le début de la seconde guerre mondiale alors qu'il est commissaire d'arrondissement a.i. à Philippeville et à Namur, il sera là, dès la mobilisation de 1939, pour résister aux injonctions de l'occupant. Il est Combattant de la Campagne de Mai 1940 à l'Escadron Cycliste de la 17em Division d'Infanterie.

Mais ne pouvant se satisfaire de résister et de susciter la résistance, le il part vers l'Angleterre pour s'engager dans un service actif. Après de difficultés en Espagne, il gagne le Portugal et arrive, via Gibraltar, à Greenock en Ecosse début 1942 pour enfin arriver à Londres et s'engager dans la R.A.F.

Fin 1943, il décroche son brevet de "Pilot Officer" et sa nomination au grade Sous-Lieutenant Auxiliaire de l'Armée Belge.

C'est lors du débarquement allié du , alors qu'il appartient à la 349em escadrille de chasse de la R.A.F. composée principalement de pilotes belges et volant sur Spitfire, qu'il sert en attaquant les convois allemands.

En septembre 1944, quelques jours de congé lui permettent de retrouver sa famille et son frère Charles, engagé lui dans les blindés.

C'es lors d'une mission de bombardement en Hollande, le , qu'il est touché et tombe à bord de son Supermarine Spitfire LF Mk.IX NH241 GE-D.

Son escadrille reçoit l'ordre de bombarder le pont-rail de Lindert, près d'Amerfoort aux Pays-bas. Douze appareils participent à la mission et piquent l'un après l'autre sur l'objectif. Le lieutenant Gendebien est le dernier de la formation. La section jaune, composée de quatre Spitfire, plongea un à un vers un pont. Les tirs antiaériens furent intenses et une fois les bombes larguées, le chef vérifia que ses hommes allaient bien. Les bombes tombèrent à côté du pont mais la Flak ne manqua pas sa cible. Touché par la défense antiaérienne, son appareil s'écrase près de l'objectif. Blessé, il est est porté disparu. Ce n'est qu'en avril 1945 que la R.A.F., avertie par la Croix-Rouge allemande apprend que le lieutenant aviateur Marc Gendebien avait été abattu.

Annexes[modifier | modifier le code]

Marc Gendebien était Chevalier de l'Ordre de Léopold avec Palme, titulaire de la Croix de Guerre avec Palme et de la Croix des Evadés.

Une place, avec son monument aux morts de la guerre, porte son nom à Marbaix-la-Tour (Ham-sur-Heure-Nalinnes) en province de Hainaut.

Il est inhumé au [Cimetière de Rusthof à Leusden aux Pays-Bas], Dodeweg 31 à Oud-Leusden, Municipalité de Leusden, Utrecht, Pays-Bas, Lot 13. Allée 12.