Utilisateur:690084A/Attentat de la foire internationale de Marseille
| Attentat de la foire internationale de Marseille | |
| Localisation | Marseille, palais des congrès |
|---|---|
| Cible | France, Algérie ou Etats-Unis |
| Date | Vendredi |
| Armes | engin explosif improvisé |
| Morts | 1 civil |
| Blessés | 26 civils |
| Auteurs | affaire non élucidée |
| Mouvance | affaire non élucidée |
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L'attentat de la foire internationale de Marseille est un attentat à l'engin explosif improvisé survenu le lors de la 59ème édition de cet évènement ayant lieu dans la cité phocéenne chaque année. La bombe explosait à la proximité immédiate des stands de l'Algérie et des Etats-Unis, au palais des congrès de Marseille, faisant un mort et vingt-six blessés. D'initiative controversée car revendiquée par plusieurs organisations terroristes, les auteurs n'ont jamais été identifiés[1][2].
Contexte international[modifier | modifier le code]
Vendredi 30 Septembre 1983[modifier | modifier le code]
Faits[modifier | modifier le code]
La 59ème édition de la foire internationale a lieu au parc Chanot à Marseille et, à cette occasion, la grande salle du palais des congrès est transformée en petit palais des nations. Vers 16h25, l'équivalent de 1,5 kilo de plastic explose entre les stands réservés à l'Algérie et aux Etats-Unis, causant directement la mort de Joël Cidale, trente-et-un ans, simple visiteur originaire de La Ciotat, et blessant vingt-six autres visiteurs de la foire dont neuf grièvement[1].
Une information judiciaire est ouverte auprès de Me Bernadette Augé, juge d'instruction à Marseille et l'enquête confiée à la police judiciaire.
Revendications[modifier | modifier le code]
L'attentat est dans un premier temps revendiqué dans la soirée avec un simple appel téléphonique anonyme par le Groupe Orly en collusion de l'Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie, puis par le Groupe Charles Martel qui vise principalement les représentations officielles de l'état algérien en France et les maisons de travailleurs immigrés, et finalement par les fractions armées révolutionnaires libanaises.
Enquête[modifier | modifier le code]
Le lieu de l'explosion de la bombe, entre deux stands représentant deux nations différentes, offre toutes les hypothèses quant à l'origine et aux motivations des auteurs de l'attentat. La représentation algérienne disposait de deux stands très importants, l'un représentant l'État, et l'autre, la ville d'Alger avec laquelle la ville de Marseille entretient des relations d'amitié et de coopération. Face aux plusieurs revendications, les enquêteurs notent que seule l'organisation terroriste libanaise a une revendication claire visant l'impérialisme américain et l'ingérence politico-militaire française au Liban[3], celle réalisée téléphoniquement par l'ASALA ne correspondant pas à ses habitudes[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jean Contrucci, « L'attentat à la foire de Marseille : un mort, vingt-six blessés et un trop-plein de revendications », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- Jean-Louis Bruguière, Alain Bauer, Les 100 mots du terrorisme: Que sais-je ? N°3897, Presses Universitaires de France,
- « L'objectif de l'attentat de Marseille reste flou », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- Institut National de l’Audiovisuel Ina.fr, « Explosion à Marseille », sur Ina.fr, (consulté le )
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