Utilisateur:Rouxiste69/Brouillon

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Détail de la façade avant corps

Le lycée a été construit à l’initiative du cardinal du Pont, sous la direction des architectes Juillien et son gendre, Emile Bussière : leurs noms et la date des travaux sont inscrits à droite de l'entrée principale, au sommet d'un pilier d'angle[1].

La construction commence en 1845 (le 11 octobre 1845, la première pierre de l'édifice est scellée), mais est arrêtée en 1847 du fait de la crise économique qui frappe alors le royaume de France ; ils ne reprennent qu'en 1852. De ce fait, les travaux durent onze ans : la construction s'achève en 1856. Elle a coûté plus d'un million de francs. Le 22 octobre 1856, trois ans avant sa mort, Mgr du Pont inaugure enfin son petit séminaire[2].

L'organisation des bâtiments respecte les plans types d'établissements scolaires et d'institutions religieuses du milieu du XIXème siècle[3]. Elle se rapproche aussi de l'architecture monastique, puisqu'on y trouve un cloître qui entoure une cour centrale[1]. En effet, à l'arrière, sur trois côtés, des galeries entourent une cour rectangulaire. La toiture du cloître aux baies cintrées forme une terrasse en hauteur. La chapelle du lycée, construite en 1862, est de style néo-gothique[1] : elle ferme le quatrième côté de la cour.

En termes d'architecture, le petit séminaire appartient au style néo-classique[3],[1]. Comme le souligne Jean Favière, « les références à l'antique se réduisent aux bandeaux des baies, à des grecques et à des minces rinceaux ». L'architecte du petit séminaire a voulu valoriser davantage l'avant-corps du bâtiment central placé à l'entrée du lycée : il « reçoit un ordre de pilastres colossaux surmontés de chapiteaux composites et d'un fronton triangulaire »[3].

cour du lycée vue de la chapelle

On trouve deux tombes du XIXe siècle dans l'enceinte du lycée, dont celle de l'abbé Bonnin, le deuxième directeur du séminaire ; le titulaire de la deuxième tombe n'est pas identifié[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Jean Favière, Bourges, L'Histoire et l'Art, La Goëlette, 1996, p. 117
  2. Daniel Lambinet, « Au-delà d'un cinquantenaire... le lycée Jacques Cœur », Bulletin d'information du département du cher n°155, décembre 1975, p. 34
  3. a b et c Le patrimoine des communes du Cher, Éditions Flohic, p. 206
  4. Benoit Morin, « Le petit séminaire est devenu lycée »,Le Berry républicain, jeudi 25 Mars 2010, p. 11