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Un sage

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Un sage
Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue Français
Parution
dans Gil Blas
Recueil
Nouvelle précédente/suivante

Un sage est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1883.

Un sage est initialement publiée dans la revue Gil Blas du , sous le pseudonyme Maufrigneuse, puis dans le recueil Les Sœurs Rondoli en 1884[1].

La nouvelle est dédiée au baron de Vaux. Charles de Vaux était entre autres rédacteur au Gil Blas[1].

Blérot est l’ami du narrateur. Ils se connaissent, s’estiment et n'ont aucun secret l’un pour l’autre. Aussi, quand Blérot lui annonce son mariage, le narrateur prend cela comme une trahison et, après le mariage, s’éloigne de son ami, sentant qu’il est de trop.

Dix huit mois plus tard, de retour d’un long voyage, il croise Blérot sur les boulevards. L'homme est méconnaissable, pâle, les yeux tirés. Le narrateur fait asseoir son ami de force pour le faire parler. Blérot est épuisé. Sa femme à un tempérament de Messaline. Il ne peut plus suivre. Quand ils se quittent, le narrateur lui conseille en plaisantant de donner un amant à sa femme, mais il a le sentiment de le voir pour la dernière fois.

Six mois plus tard, il croise à nouveau Blérot sur les Champs-Élysées. L'homme est resplendissant et il invite le narrateur le soir même à dîner chez lui.

À table, ce soir-là, ils sont quatre : Monsieur, Madame, le narrateur et un certain Lucien Delabarre. Après manger, les deux hommes laissent Madame et Lucien seuls.

Notes et références

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  1. a et b Maupassant, Contes et Nouvelles, tome I, page 1606, Bibliothèque de la Pléiade