Tristesse (nouvelle)

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Tristesse
Image illustrative de l’article Tristesse (nouvelle)
Illustration de 1903 pour Tristesse.
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
Тоска
Langue Russe
Parution , dans
Le Journal de Pétersbourg no 26

Tristesse est une nouvelle d’Anton Tchekhov, publiée en 1886.

Historique[modifier | modifier le code]

Tristesse est initialement publiée dans la revue russe Le Journal de Pétersbourg, numéro 26, du , sous le pseudonyme A.Tchékhonté. Aussi traduit en français sous le titre Le Cafard[1].

Résumé[modifier | modifier le code]

Le cocher Iona Potapov attend sous la neige depuis plusieurs heures. Un officier monte enfin dans le traîneau « Rue de Vyborg ! » Le traîneau démarre doucement. Il ne tient pas sa droite, et les passants le rabrouent. Potapov annonce à l’officier que son fils est mort cette semaine. Il voudrait parler, mais l’officier a fermé les yeux.

De nouveau l’attente, une heure, deux heures... Trois jeunes gens montent dans le traîneau : « Cocher, au pont de la Police ! » Les jeunes gens sont éméchés. Ils se plaignent de la lenteur, et l’un d’entre eux frappe Potapov. Cela le distrait pendant quelques instants.

Attendre encore. Son fils est mort, et lui est en vie : « La mort s’est trompée de porte. » Il rentre dans son logis. Il voudrait tant parler, raconter, se vider. Il va à l’écurie et raconte tout à son cheval.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire Tchekhov, page 43, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)

Édition française[modifier | modifier le code]