Trihydrogène
Apparence
Hydrogène triatomique | |
Identification | |
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No CAS | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | H3 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 3,023 82 ± 0,000 21 g/mol H 100 %, |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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L'hydrogène triatomique ou trihydrogène, également hyzone[a], est une molécule triatomique instable dans son état fondamental[4],[5] de formule H3[6].
Formation
[modifier | modifier le code]H3 peut être formé dans un tube à décharge basse pression[7].
Un faisceau de molécules H3 peut être produit à partir d'un faisceau de cations H3+ passant à travers du potassium gazeux. Ce dernier, donne un électron à H3+ pour former K+ [8]. D'autres métaux alcalins gazeux, comme le césium, peuvent aussi être utilisés pour donner des électrons[9].
Histoire
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Triatomic hydrogen » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) Helge Kragh, « To be or not to be: the early history of H3 and H3+ », Philosophical Transactions of the Royal Society of London A: Mathematical, Physical and Engineering Sciences, vol. 370, no 1978, , p. 5225–5235 (ISSN 1364-503X et 1471-2962, PMID 23028168, DOI 10.1098/rsta.2012.0088, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Mats Larsson, « Hyzone », Philosophical Transactions of the Royal Society of London A: Mathematical, Physical and Engineering Sciences, vol. 364, no 1848, , p. 3147–3148 (ISSN 1364-503X et 1471-2962, PMID 17015386, DOI 10.1098/rsta.2006.1872, lire en ligne, consulté le ).
- (en) C. Bordas, P. C. Cosby et H. Helm, « Measurement of the lifetime of metastable triatomic hydrogen », The Journal of Chemical Physics, vol. 93, no 9, , p. 6303–6309 (ISSN 0021-9606 et 1089-7690, DOI 10.1063/1.458999, lire en ligne, consulté le ).
- (en) L. J. Lembo, H. Helm et D. L. Huestis, « Measurement of vibrational frequencies of the H3 molecule using two-step photoionization », The Journal of Chemical Physics, vol. 90, no 10, , p. 5299 (ISSN 0021-9606, DOI 10.1063/1.456434, Bibcode 1989JChPh..90.5299L).
- (en) « Trihydrogène », sur NIST/WebBook, consulté le 26 novembre 2016.
- (en) Binder, J.L., Filby, E.A. et Grubb, A.C., « Triatomic Hydrogen », Nature, vol. 126, no 3166, , p. 11–12 (DOI 10.1038/126011c0, Bibcode 1930Natur.126...11B).
- (en) H. Figger, W. Ketterle et H. Walther, « Spectroscopy of triatomic hydrogen », Zeitschrift für Physik D, vol. 13, no 2, , p. 129–137 (ISSN 0178-7683, DOI 10.1007/bf01398582, Bibcode 1989ZPhyD..13..129F).
- (en) Christopher M Laperle, Jennifer E Mann, Todd G Clements et Robert E Continetti, « Experimentally probing the three-body predissociation dynamics of the low-lying Rydberg states of H3 and D3 », Journal of Physics: Conference Series, vol. 4, , p. 111–117 (ISSN 1742-6588, DOI 10.1088/1742-6596/4/1/015, Bibcode 2005JPhCS...4..111L).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Helge Kragh, « A Controversial Molecule: The Early History of Triatomic Hydrogen », Centaurus, vol. 53, no 4, , p. 257–279 (ISSN 1600-0498, DOI 10.1111/j.1600-0498.2011.00237.x, lire en ligne, consulté le ).