La 34e édition du Tour de Thuringe féminin (Lotto Thuringe Ladies Tour), a lieu du 23 au . La course fait partie du calendrier UCI féminin en catégorie 2.Pro.
La formation SD Worx domine les débats en remportant toutes les étapes. Elle gagne tout d'abord le contre-la-montre par équipes. Lotte Kopecky s'empare de la tête du classement général. Le lendemain, Mischa Bredewold est extrêmement active et finit par s'isoler seule en tête à dix kilomètres de la fin. Elle devient la nouvelle leader. Barbara Guarischi gagne le sprint de la troisième étape. Sur la quatrième étape, Lonneke Uneken domine ses deux compagnons d'échappée. Le lendemain, malgré la montagne, Lorena Wiebes s'impose au sprint et prend la tête du classement général. Sur l'ultime étape, Lotte Kopecky sort seule et remporte ainsi aussi bien l'étape que la victoire générale. Elle y devance Mischa Bredewold et Lorena Wiebes. La SD Worx est donc logiquement la meilleure équipe. Kopecky gagne aussi le classement par points. Alice Palazzi est la meilleure grimpeuse et Neve Bradbury la meilleure jeune.
La contre-la-montre par équipes a une première partie en côte avant de descendre[1]. L'étape de Gera monte deux fois l'Hanka-Berg, puis Otticha à vingt-huit kilomètres de la fin[2]. L'étape de Schmölln ne présente que peu de difficulté, tout comme celle de Gotha. La cinquième étape débute par une montée vers Oberhof lors de sept kilomètres. Trois ascensions plus faciles suivent durant l'étape[3]. La dernière étape présente deux côtes[4].
La première côte permet à Alice Palazzi et Gina Ricardo de se détacher. À soixante-quinze kilomètres de l'arrivée, SD Worx accélère et provoque une scission dans le peloton. Quinty Schoens sort du peloton et revient sur le duo de tête. Un groupe de chasse avec Antonia Niedermaier, Elizabeth Holden et Mischa Bredewold se forme. Il est repris à soixante kilomètres de la ligne, avec Gina Ricardo qui a été distancée. Amandine Fouquenet et de nouveau Mischa Bredewold attaquent. À cinquante kilomètres de la fin, Schoens distance Palazzi. Elle a alors trois minutes d'avance. Une nouvelle poursuite se forme avec Bredewold, Alena Ivanchenko et Katharina Fox. Elles reviennent sur la tête à dix-sept kilomètres du but. Dans les dix derniers kilomètres, Bredewold part seule. Elle n'est plus reprise. Ce n'est pas le cas du trio restant. Barbara Guarischi règle le sprint du peloton[6].
Femke Gerritse est la première véritable échappée, mais elle ne reste en tête que quelques kilomètres. À trente-six kilomètres de la fin, Sandra Alonso sort seule. Elle est reprise dans les tout derniers kilomètres. Barbara Guarischi remporte le sprint devant sa coéquipière Lorena Wiebes[7].
Rachael Wales et Maaike Coljé sont les premières échappées. Elles sont reprises à mi-course. Coljé sort de nouveau à quarante-et-un kilomètres de l'arrivée. Le peloton la reprend dix kilomètres plus loin. Aux vingt-cinq kilomètres, Lonneke Uneken, Marta Lach et Christina Schweinberger passent à l'offensive. Elles ont quarante secondes d'avance. À onze kilomètres de la ligne, Elizabeth Holden tente de faire la jonction, mais sans succès. Le trio se dispute la victoire et Uneken se montre la plus rapide. Lotte Kopecky est en tête de peloton quelques secondes plus tard[8].
La première échappée est constituée de : Mieke Kröger, Lieke Nooijen, Amandine Fouquenet et Fabienne Jahrig. Cette dernière est distancée à soixante-quatre kilomètres du but. Différentes coureuses sortent du peloton, mais celui-ci est maintenu sous contrôle par la SD Worx. Lotte Kopecky sort seule et n'est plus reprise. Elle s'impose avec trente-deux secondes d'avance et gagne ainsi le classement général[10].