Voir la source de Talmondais

{{Confusion|texte=Ne doit pas être confondu avec la [[communauté de communes du Talmondais]].}}
{{Infobox Région naturelle
 | nom               = Talmondais
 | image             = Château de Talmont-Saint-Hilaire 30.JPG
 | légende           = Le château, cœur de la cité historique de Talmont.
 | pays              = [[France]]
 | subdivision1      = [[Pays de la Loire|Pays-de-la-Loire]]
 | lien subdivision1 = Région française{{!}}Région
 | subdivision2      = [[Vendée (département)|Vendée]]
 | lien subdivision2 = Département français{{!}}Département
 | villes            = [[Talmont-Saint-Hilaire]] <br /> [[Jard-sur-Mer]] <br /> [[Angles (Vendée)|Angles]] <br /> [[Longeville-sur-Mer]]
 | latitude          = 46.466214
 | longitude         = -1.618431
 | km²               = 318.06
 | nbcommunes        = 10
 | population        = 22787
 | date pop          = 2013
 | régions voisines  = [[Pays des Olonnes]] <br /> {{Page h'|Pays yonnais}} <br /> [[Marais poitevin]]
 | géolocalisation   = Vendée/Pays de la Loire/France
}}

Le '''Talmondais''', également appelé '''Pays talmondais''', est un [[Région naturelle de France|espace naturel]] [[France|français]] situé au sud-ouest du [[département français|département]] de la [[Vendée (département)|Vendée]], en [[région française|région]] [[Pays de la Loire|Pays-de-la-Loire]].

Tirant son nom de la bourgade [[Bas-Poitou|bas-poitevine]] de [[Talmont (Vendée)|Talmont]], ce pays [[Littoral français|côtier]] borde [[pays des Olonnes|celui des Olonnes]] au nord, le [[Marais poitevin]] au sud et le {{page h'|Pays yonnais}} à l’est.

== Définitions ==
== Dimension historique ==
À la fin de l’[[Antiquité]] romaine, un [[doyenné (christianisme)|doyenné]] de [[Talmont (Vendée)|Talmont]], frontalier de ceux d’[[Aizenay]] et de [[Mareuil (Vendée)|Mareuil]], aurait rassemblé un large territoire délimité par une ligne nord partant de l’[[océan Atlantique|océan]], de [[Givrand]] jusqu’à Aizenay ; au sud, par une autre allant de [[La Tranche-sur-Mer|La Tranche]] à [[Saint-Cyr-en-Talmondais]] ; et à l’ouest, par un axe [[Venansault]]-[[Saint-Denis-du-Payré]]<ref>{{chapitre|auteur=Armand-Désiré de La Fontenelle de Vaudoré|titre=Notes recueillies par les éditeurs|auteurs ouvrage=Antoine-René-Hyacinthe Thibaudeau|titre ouvrage=Histoire du Poitou|tome={{I}}|année=1839|lieu=Niort|éditeur=Robin et Compagnie|pages totales=496|passage=427-428|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=MNBiAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false}}.</ref>.

Au [[Moyen Âge]], Talmont est le cœur d’une puissante [[seigneurie]] [[Féodalité en France|féodale]] qui s’étend sur une large partie de la côte du [[Bas-Poitou]], du [[Jaunay]] à la [[baie de l'Aiguillon|baie de l’Aiguillon]]. À l’intérieur des terres, l’[[Yon]], à l’est, et le [[Lay (fleuve)|Lay]], au sud, marquent les [[Frontière naturelle|frontières naturelles]] de la principauté<ref name="Rabelais">{{article|auteur=Henri Clouzot|titre=Topographie rabelaisienne (Poitou)|périodique=Revue des études rabelaisiennes|année=1904|tome={{II}}|éditeur=H. Champion|lieu=Paris|issn=0151-1815|passage=251|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19478c/f273.image}}.</ref>. Néanmoins, jusqu’à la fin de l’[[Ancien Régime]], le territoire du Talmondais, parsemé d’[[enclave et exclave|enclaves]], admet des frontières « mouvantes et incertaines »<ref name="R270-271">{{Harvsp|Renard|2005|p=270-271|texte=« Le Talmondais : un petit pays entre terre et mer », Renard 2005}}.</ref>.

À l’époque médiévale, plusieurs sous-ensembles composent le territoire de la principauté talmondaise : le [[Curzon]]nais, le [[La Mothe-Achard|Brandois]], le [[pays des Olonnes]] et le Talmondais ''stricto sensu''<ref name="Rabelais"/>.

== Divisions administratives et intercommunales ==
Aussi, il existe un Talmondais administratif et politique qui intègre l’ensemble des communes du [[Canton de Talmont-Saint-Hilaire#Canton de Talmont-Saint-Hilaire (1801-2015)|canton de Talmont]]{{Note|groupe=Note|texte=La commune de [[Talmont (Vendée)|Talmont]], [[chef-lieu]] du canton, devient [[Talmont-Saint-Hilaire]] au {{date-|1 janvier 1974}}, à la suite d’une fusion avec celle de [[Saint-Hilaire-de-Talmont]]<ref group="Insee">« Commune de Talmont-Saint-Hilaire (85288) » {{lire en ligne|url=http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/fichecommunale.asp?codedep=85&codecom=288}}.</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=39|texte=« Les visages politiques du département », Renard 2005}}.</ref>. Par conséquent, à partir de 1974, l’entité devient le ''canton de Talmont-Saint-Hilaire''.|group=Note}}. Ce sujet, à cheval entre le [[Bocage vendéen|Bocage]], le [[Marais poitevin|Marais]] et la [[Plaine vendéenne|Plaine]], a fait l’objet d’une [[étude de cas]] dans le ''[[Tableau politique de la France de l'Ouest sous la Troisième République|Tableau politique]]'' d’[[André Siegfried]] (1913), représentant, selon lui, une miniature du [[département français|département]] de la [[Vendée (département)|Vendée]] au regard des comportements électoraux de ses habitants en fonction de leur mode d’occupation des sols<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=38|texte=« Les visages politiques du département », Renard 2005}}.</ref>.

Depuis {{date-|janvier 2003}}, une [[établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre|structure intercommunale]], la [[communauté de communes du Talmondais]] (CCT), épouse les formes du canton, en rassemblant les communes d’[[Avrillé (Vendée)|Avrillé]], du [[Le Bernard|Bernard]], de [[Grosbreuil]], de [[Jard-sur-Mer]], de [[Longeville-sur-Mer]], de [[Poiroux]], de [[Saint-Hilaire-la-Forêt]], de [[Saint-Vincent-sur-Jard]] et de [[Talmont-Saint-Hilaire]]<ref>« {{Abréviation discrète|CC|Communauté de communes}} du Talmondais », mis à jour le 3 juillet 2015 sur le site de la Base nationale sur l’intercommunalité {{lire en ligne|url=https://www.banatic.interieur.gouv.fr/V5/recherche-de-groupements/fiche-raison-sociale.php?siren=248500233&arch=01/07/2015&dcou=}}.</ref>. Dans le cadre du [[redécoupage cantonal de 2014 en France|redécoupage cantonal]] de 2015, le [[canton de Talmont-Saint-Hilaire]] est, de son côté, remanié<ref>{{article|titre=Élections départementales. La nouvelle carte qui fait trembler la droite|url=https://www.ouest-france.fr/elections/departementales/vendee/elections-departementales-la-nouvelle-carte-qui-fait-trembler-la-droite-3165628|périodique=Ouest-France|date=5 février 2015}}.</ref> ; il passe de 9 à {{unité|23|[[Commune (France)|communes]]}} et couvre un espace allant de [[Longeville-sur-Mer]] à [[Beaulieu-sous-la-Roche]]<ref>{{article|titre=Décret {{n°}}2014-169 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Vendée|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028626253|périodique=[[Journal officiel de la République française]]|date=21 février 2014}}.</ref>.

<gallery mode="packed">
Locator map of the canton de Talmont-Saint-Hilaire (1979-2015).svg|<center>Périmètre de l’ancien canton.</center>
Locator map of the canton de Talmont-Saint-Hilaire (since 2015).svg|<center>Périmètre de l’actuel canton.</center>
</gallery>

== Un territoire tourné vers la mer ==
Dans une dimension géographique plus restreinte, le Pays talmondais se définit d’abord par le littoral. Il est l’un des petits pays côtiers traditionnels de la Vendée, situé entre le [[pays des Olonnes]] et celui de [[La Tranche-sur-Mer]], voire celui de [[Jard-sur-Mer]], suivant les définitions<ref name="R270">{{Harvsp|Renard|2005|p=270|texte=« Le Talmondais : un petit pays entre terre et mer », Renard 2005}}.</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp||2008|p=678|texte=Actes du colloque des Sables-d’Olonne de 2007, 2008}}.</ref>. À l’[[arrière-pays]], ses contours sont en revanche plus flous pour [[Jean Renard (géographe)|Jean Renard]], même si l’on admet que le [[Marais poitevin]] constitue sa borne [[Paysage|paysagère]] [[méridional]]e<ref name="R270-271"/>. Néanmoins, dans son article sur le territoire talmondais publié dans les ''Cahiers nantais'' en 2001 ({{nos|55 et 56}}), le géographe cite [[Angles (Vendée)|Angles]] ainsi que toutes les communes du [[Canton de Talmont-Saint-Hilaire#Canton de Talmont-Saint-Hilaire (1801-2015)|canton de Talmont-Saint-Hilaire]] dans le périmètre du pays{{Note|group=Note|texte=Jean Renard fournit un extrait de la contribution des ''Cahiers nantais'' dans le chapitre « Le Talmondais : un petit pays entre terre et mer » de l’ouvrage ''La Vendée'' (2005)<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=269-279|texte=« Le Talmondais : un petit pays entre terre et mer », Renard 2005}}.</ref>.}}.

Du point de vue [[tourisme|touristique]], le [[syndicat mixte]] pour l’étude et la réalisation d’un aménagement touristique en Pays talmondais regroupe les communes d’[[Avrillé (Vendée)|Avrillé]], de [[Grosbreuil]], de [[Poiroux]] et de [[Talmont-Saint-Hilaire]]. Créé le {{date-|5 mars 1981}}<ref> « Syndicat mixte pour l’étude et la {{Abréviation discrète|réal.|réalisation}} d’un aménagement touristique en Pays talmondais », mis à jour le {{date-|1 avril 2016}}, sur le site de la Base nationale sur l’intercommunalité {{lire en ligne|url=https://www.banatic.interieur.gouv.fr/V5/recherche-de-groupements/fiche-raison-sociale.php?siren=258501618&arch=01/04/2016&dcou=}}.</ref>, ce syndicat est dissout par arrêté préfectoral du {{date-|30 juin 2016}}<ref>{{Article|titre=Arrêté {{n°}}2016-DRCTAJ/3-360 prononçant la dissolution du syndicat mixte pour l’étude et la réalisation d’un aménagement touristique en Pays talmondais|périodique=Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Vendée|numéro=37 (spécial)|url=http://www.vendee.gouv.fr/IMG/pdf/SPECIAL_2016-37.pdf|date=30 juin 2016|format=PDF}}.</ref>. L’[[Institut national de la statistique et des études économiques]] envisage de son côté un [[bassin de vie]] restreint, composé des seules communes de [[Talmont-Saint-Hilaire]] (bourg-centre) et de [[Grosbreuil]]<ref group="Insee">« Bassin de vie 2012 de Talmont-Saint-Hilaire (85288) » {{lire en ligne|url=http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/zonages/zone.asp?zonage=BV&zone=85288}}.</ref>. Néanmoins, en 1988, ce territoire était pour le même organisme un sous-ensemble du vaste bassin de vie des [[Les Sables-d'Olonne|Sables-d’Olonne]]<ref>{{Harvsp|Renard|1996|p=680}} (figure 4, « Les bassins de vie en Vendée »).</ref>.

== Toponymie ==
Plusieurs [[étymologie]]s du toponyme ''[[Talmont (Vendée)|Talmont]]'' existent.

Dans la ''Notitia Galliarum'', [[Adrien de Valois]] suggère que le nom viendrait de Talamundus, le premier détenteur du territoire. Quant au pouillé de dom Fonteneau, il évoque un ''Talamonum Castrum'' (« château de Talmont ») vers 1020, et donne au toponyme une origine [[Langues celtiques|celtique]] signifiant « hauteur » et « courbure de rivière »<ref>[[Archives départementales de la Vendée]] et Société d’émulation de la Vendée, « Talmont », 2 juillet 2009, dans le ''Dictionnaire toponymique de la Vendée'' {{lire en ligne|url=http://toponymes-archives.vendee.fr/toponyme-talmont-16277}}.</ref>. Pour le spécialiste de l’[[onomastique]] Stéphane Gendron, l’étymologie de ''Talmont'' en « talon du monde » est fantaisiste<ref>{{ouvrage|auteur=Stéphane Gendron|titre=Les Noms de lieux en France|éditeur=Errance|année=2003|lieu=Paris|collection=Les Hespérides|pages totales=319|passage=18|isbn=2-87772-261-9}}.</ref>.

Le [[Région naturelle de France|pays]] désignant la région autour de Talmont est appelé ''le Talmondais''<ref>Archives départementales de la Vendée et Société d’émulation de la Vendée, « Talmondais (le) », 2 juillet 2009, dans le ''Dictionnaire toponymique de la Vendée'' {{lire en ligne|url=http://toponymes-archives.vendee.fr/toponyme-talmondais-le-16279}}.</ref>.

== Démographie ==
=== Communes du pays ===
<center>
{{Tableau Liste commune de France
 | charte      = autre
 | autre       = du Talmondais
 | commune 1   = Angles (Vendée)
 | commune 2   = Avrillé (Vendée)
 | commune 3   = Le Bernard
 | commune 4   = Grosbreuil
 | commune 5   = Jard-sur-Mer
 | commune 6   = Longeville-sur-Mer
 | commune 7   = Poiroux
 | commune 8   = Saint-Hilaire-la-Forêt
 | commune 9   = Saint-Vincent-sur-Jard
 | chef-lieu   = Talmont-Saint-Hilaire
}}
</center>

=== Évolution démographique ===

{{Tableau population
 | titre   = Évolution démographique du Talmondais
 | sources = base Cassini et {{Abréviation discrète|Insee|Institut national de la statistique et des études économiques}}
 | notes   = [[Recensement de la population en France|Recensements de population]] des communes du périmètre depuis 1793{{Note|groupe=Note|texte=De 1793 à 1999, le chiffre de la population est calculé à partir des recensements des communes suivantes :
* [[Angles (Vendée)|Angles]] (à partir de 1793)<ref group="Cass.">{{Cassini-Ehess|id=834|titre=Angles}}</ref> ;
* [[Avrillé (Vendée)|Avrillé]] (à partir de 1793)<ref group="Cass.">{{Cassini-Ehess|id=2231|titre=Avrillé}}</ref> ;
* [[Le Bernard]] (à partir de 1793)<ref group="Cass.">{{Cassini-Ehess|id=3789|titre=Bernard}}</ref> ;
* [[Grosbreuil]] (à partir de 1793)<ref group="Cass.">{{Cassini-Ehess|id=16257|titre=Grosbreuil}}</ref> ;
* Jard, devenu [[Jard-sur-Mer]] (à partir de 1793)<ref group="Cass.">{{Cassini-Ehess|id=17754|titre=Jard-sur-Mer}}</ref> ;
* Longeville, devenu [[Longeville-sur-Mer]] (à partir de 1793)<ref group="Cass.">{{Cassini-Ehess|id=19935|titre=Longeville-sur-Mer}}</ref> ;
* Le Poiroux, devenu [[Poiroux]] (à partir de 1793)<ref group="Cass.">{{Cassini-Ehess|id=27340|titre=Poiroux}}</ref> ;
* [[Saint-Hilaire-de-Talmont]] (de 1793 à 1831, puis, de 1851 à 1968), ayant fusionné avec Talmont à deux reprises<ref group="Cass.">{{Cassini-Ehess|id=17146|titre=Saint-Hilaire-de-Talmont}}</ref> ;
* [[Saint-Hilaire-la-Forêt]] (à partir de 1793)<ref group="Cass.">{{Cassini-Ehess|id=32295|titre=Saint-Hilaire-la-Forêt}}</ref> ;
* [[Saint-Vincent-sur-Jard]] (à partir de 1793)<ref group="Cass.">{{Cassini-Ehess|id=35003|titre=Saint-Vincent-sur-Jard}}</ref> ;
* [[Talmont (Vendée)|Talmont]] (de 1793 à 1831, puis, de 1851 à 1968), ayant fusionné avec Saint-Hilaire-de-Talmont à deux reprises<ref group="Cass." name="Talmont">{{Cassini-Ehess|id=37042|titre=Talmont-Saint-Hilaire}}</ref> ;
* [[Talmont-Saint-Hilaire]] (de 1836 à 1846 et à partir de 1975), issu de la fusion de Talmont et de Saint-Hilaire-de-Talmont en 1834 et en 1973<ref group="Cass." name="Talmont" />.

En 2006 et en 2013, les recensements proviennent des chiffres des [[population municipale|populations municipales]] de ces communes, selon l’[[Institut national de la statistique et des études économiques]]<ref group="Insee">« Populations légales 2006 du département de la Vendée, ses arrondissements, ses cantons et ses communes » {{lire en ligne|url=http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/departement.asp?dep=85&annee=2006#pop_com}}.</ref>{{,}}<ref group="Insee">« Populations légales 2013 du département de la Vendée, ses arrondissements, ses cantons et ses communes » {{lire en ligne|url=http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/departement.asp?dep=85&annee=2013#pop_com}}.</ref>.|}}.
 | 1793 | 8074
 | 1800 | 7809
 | 1806 | 8389
 | 1821 | 9827
 | 1831 | 10559
 | 1836 | 10915
 | 1841 | 11406
 | 1846 | 11951
 | 1851 | 12139
 | 1856 | 12298
 | 1861 | 12626
 | 1866 | 13200
 | 1872 | 12960
 | 1876 | 13315
 | 1881 | 13660
 | 1886 | 13971
 | 1891 | 14416
 | 1896 | 14430
 | 1901 | 14428
 | 1906 | 14806
 | 1911 | 14451
 | 1921 | 13030
 | 1926 | 12798
 | 1931 | 12474
 | 1936 | 12282
 | 1946 | 11975
 | 1954 | 11873
 | 1962 | 11526
 | 1968 | 11187
 | 1975 | 11207
 | 1982 | 12437
 | 1990 | 13811
 | 1999 | 15945
 | 2006 | 19373
 | 2013 | 22787
}}

{{Histogramme population manuel
 | titre              = Histogramme de l’évolution démographique
 | largeur            = 600
 | hauteur            = 400
 | couleur-fond       = rgb(1,1,1)
 | couleur-barres     = rgb(0.65,0.65,0.65)
 | 1793 | 8074
 | 1800 | 7809
 | 1806 | 8389
 | 1821 | 9827
 | 1831 | 10559
 | 1836 | 10915
 | 1841 | 11406
 | 1846 | 11951
 | 1851 | 12139
 | 1856 | 12298
 | 1861 | 12626
 | 1866 | 13200
 | 1872 | 12960
 | 1876 | 13315
 | 1881 | 13660
 | 1886 | 13971
 | 1891 | 14416
 | 1896 | 14430
 | 1901 | 14428
 | 1906 | 14806
 | 1911 | 14451
 | 1921 | 13030
 | 1926 | 12798
 | 1931 | 12474
 | 1936 | 12282
 | 1946 | 11975
 | 1954 | 11873
 | 1962 | 11526
 | 1968 | 11187
 | 1975 | 11207
 | 1982 | 12437
 | 1990 | 13811
 | 1999 | 15945
 | 2006 | 19373
 | 2013 | 22787
 | nombre             = 35
 | max                = 22466
 | sources            = base Cassini et Insee
}}

== Géographie ==
[[Fichier:Talmont-Saint-Hilaire Port Bourgenay 02.JPG|vignette|upright=1.2|La côte rocheuse au nord de Port-Bourgenay, à [[Talmont-Saint-Hilaire]].]]

=== Paysages ===
Le Talmondais est un territoire localisé entre deux des trois [[paysage]]s caractéristiques de la [[Vendée (département)|Vendée]] : la [[Plaine vendéenne]] et le [[Bocage vendéen|Bas Bocage]]<ref name="R274">{{Harvsp|Renard|2005|p=274|texte=« Le Talmondais : un petit pays entre terre et mer », Renard 2005}}.</ref>. Avec un [[Côte de Lumière|littoral]] marqué par des paysages tantôt [[dune|dunaires]], tantôt de [[plaine]], les [[côte (géographie)|lignes côtières]] du territoire sont quant à elles soit [[plage|sableuses]] soit [[Falaise|rocheuses]]<ref name="R28">{{Harvsp|Renard|2005|p=28|texte=« Présentation de la Vendée », Renard 2005}} (figure 2, « Les paysages vendéens »).</ref>.

En outre, dans la [[Aber|ria]] asséchée du [[Payré (fleuve)|Payré]], des [[Pisciculture|marais à poissons]] et des [[marais salant]]s jalonnent la commune de [[Talmont-Saint-Hilaire]] de l’embouchure du fleuve jusqu’au bourg de Talmont<ref name="R69">{{Harvsp|Renard|janvier-mars 1972|p=69|texte=Renard 1972}}.</ref>. Au sud du Talmondais, les communes d’[[Angles (Vendée)|Angles]] et de [[Longeville-sur-Mer]] appartiennent à la partie occidentale au [[Marais poitevin]], marquée par la présence de marais mouillés et de marais desséchés<ref name="R28"/>.

[[Fichier:Talmont-Saint-Hilaire, le Port Bourgenay (16).jpg|vignette|gauche|La forêt domaniale de Talmont-Saint-Hilaire, à Port-Bourgenay.]]

Enfin, la [[forêt domaniale]] de Longeville-sur-Mer traverse l’immédiat arrière-pays des côtes des communes de [[Jard-sur-Mer]], [[Saint-Vincent-sur-Jard]] et [[Longeville-sur-Mer]]<ref>{{ouvrage|auteur1={{Abréviation discrète|ONF|Office national des forêts}} Centre-Ouest-Auvergne-Limousin|auteur2=[[conseil départemental de la Vendée]]|titre=Petit Guide de la forêt domaniale de Longeville-sur-Mer|année=2015|éditeur=[[Office national des forêts]]|pages totales=2|résumé=http://www.onf.fr/centre_ouest_auvergne_limousin/++oid++4d78/@@display_media.html|passage=1}}.</ref>. Elle se compose essentiellement de [[Pinus pinaster|pins maritimes]] et de [[Quercus ilex|chênes verts]]<ref name="R69"/>.

=== Géologie ===
Le territoire talmondais est divisé [[géologie|géologiquement]] entre le [[Massif armoricain]] au nord, et le [[Bassin aquitain]], au sud<ref name="R270"/>. D’ailleurs, la pointe du Payré, entre les communes de [[Jard-sur-Mer|Jard]] et [[Talmont-Saint-Hilaire|Talmont]], marque sur « plusieurs kilomètres la discordance des terrains [[jurassique]]s reposant sur les [[micaschiste]]s armoricains »<ref>{{Harvsp|Godard|2003|p=13}}.</ref>.

Près des côtes, du {{s-|XVIII|e}} au {{s-|XX|e}}, des érudits et des scientifiques ont découvert plusieurs traces géologiques anciennes. Une mine d’argent et de plomb est par exemple découverte en 1775 aux Sarts, sur la paroisse de [[Saint-Hilaire-de-Talmont]]<ref>{{Harvsp|Godard|2003|p=14-15}}.</ref>. En 1935, menant une étude sur la côte de Bourgenay, l’érudit Edmond Bocquier (1881-1935) découvre des traces assimilées à celles de pieds. Elles ont fait l’objet d’une présentation par l’ingénieur Gilbert Bessonat à l’[[Institut géologique Albert-de-Lapparent]], en 1963. Pour deux de ses membres, les empreintes rappelaient celle du [[dinosaure]] ''Cheirotherium''<ref>{{Harvsp|Godard|2003|p=21-22}}.</ref>.

La zone sud est marquée par un [[marais]] [[quaternaire]] traversé en partie par le [[Lay (fleuve)|Lay]], des environs du Bouil, extrémité sud-ouest de la côte de Longeville-sur-Mer, à Moricq, à Angles. Entre celle-ci et le bocage sur [[socle (géologie)|socle]] ancien, au nord du Talmondais — borné approximativement par une ligne courbée allant de Port-Bourgenay, à Talmont-Saint-Hilaire, aux Rabretières, sur la commune du [[Le Bernard|Bernard]] —, s’étend un couloir de [[plaine]] [[calcaire]] d’une dizaine de kilomètres de largeur<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=29|texte=« Les visages politiques du département », Renard 2005}} (figure 1, « La Vendée et son environnement géographique »).</ref>.

== Économie ==
=== Agriculture ===
Au [[Moyen Âge]], les activités sont concentrées autour des rives des marais côtiers ([[Payré (fleuve)|Payré]], ruisseau de l’Île-Bernard), autour de villages. Elles sont diversifiées et incluent l’[[agriculture]], la [[saunerie]] et la [[viticulture]]. Après la [[guerre de Cent Ans]], les activités se tournent en revanche vers l’intérieur des terres, alors que sont opérés des [[défrichement]]s jusqu’à la fin du {{XIXe|s}} siècle<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=272-273|texte=« Le Talmondais : un petit pays entre terre et mer », Renard 2005}}.</ref>.

Une [[Viticulture en France|viticulture de sable]] à proximité du littoral autour de quelques hameaux de [[Jard-sur-Mer]] et de [[Saint-Hilaire-de-Talmont]] a reculé au point d’être réduite au néant face à la pression du tourisme balnéaire, dans les années 1950-1955<ref>{{Harvsp|Renard|janvier-mars 1972|p=75|texte=Renard 1972}}.</ref>.

=== Industries ===
Contrairement aux régions du nord-est et du nord du département, dopées respectivement par la nébuleuse [[choletais]]e et par [[Nantes]], le Talmondais est resté à l’écart de l’[[industrialisation]] embrayée à partir des [[années 1960]], à l’instar du littoral et du sud de la [[Vendée (département)|Vendée]] ; dans le premier cas, les activités ont été presque exclusivement consacrées au développement des stations balnéaires<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=172|texte=« Trente-cinq ans d’industrialisation en Vendée (1947-1982). Évolution et bilan », Renard 2005}}.</ref>. Celui-ci a même été un facteur de [[désindustrialisation]], mis à part dans le secteur du [[Métiers du bâtiment|bâtiment]]<ref name="R173">{{Harvsp|Renard|2005|p=173|texte=« Trente-cinq ans d’industrialisation en Vendée (1947-1982). Évolution et bilan », Renard 2005}}.</ref>. L’absence de dynamisme industriel s’explique notamment par un taux de natalité relativement bas et par le faible niveau du nombre de jeunes dans les communes rurales du littoral<ref>{{Harvsp|Chauvet|1976|p=84}}.</ref>. Toutefois, à Talmont, un espace qui tend à devenir un « bourg-relais » dans le maillage urbain départemental à partir du milieu des années 1950<ref>{{Harvsp|Renard|1996|p=674}}.</ref>, des ateliers de confection sont installés par des entreprises de la nébuleuse choletaise<ref name="R173"/>.

Sur les littoraux des [[Pays de la Loire|Pays-de-la-Loire]], les investissements sont généralement captés par les activités liées au tourisme balnéaire, à l’exception de l’[[estuaire de la Loire]]. Les collectivités territoriales et l’État orientent notamment leurs efforts en direction d’équipements destinés aux touristes : construction de routes, mise en place de systèmes d’[[Adduction d'eau|adduction d’eau]], [[assainissement]]{{etc.}} Les activités industrielles littorales se concentrent ainsi dans de petites structures (conserveries, [[Chantier naval|chantiers navals]])<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=208-209|texte=« Le tourisme : perturbateur des économies littorales traditionnelles », Renard 2005}}.</ref>.

=== Tourisme ===
[[Fichier:Haven Jard-sur-Mer.jpg|vignette|upright=1.2|L’urbanisation littorale du bourg de [[Jard-sur-Mer|Jard]] depuis le port.]]

À l’instar du pays de [[Brem-sur-Mer|Brem]], le Talmondais est longtemps resté à l’écart du [[tourisme balnéaire]], jusqu’au milieu des [[années 1950]]<ref name="R69"/>. L’un des facteurs explicatifs de ce retard au regard des autres [[station balnéaire|stations balnéaires]] [[Vendée (département)|vendéennes]] était la [[Propriété foncière|structure foncière]] des [[Exploitation agricole|exploitations agricoles]]<ref>{{Harvsp|Renard|janvier-mars 1972|p=70-71|texte=Renard 1972}}.</ref>. Éparpillées dans l’espace, les [[métairie (colonat paritaire)|métairie]]s du nord étaient généralement possédées en lots par de grands [[notable]]s non-exploitants, comme dans les [[Bocage vendéen|bocages]], et n’étaient donc affectées que de façon réduite par l’économie touristique<ref>{{Harvsp|Renard|janvier-mars 1972|p=72|texte=Renard 1972}}.</ref>. En revanche, au sud, à proximité de la côte et autour des [[hameau]]x et de petits [[bourg]]s, les exploitations, petites et morcelées, dégageant peu de revenus, se montraient plus promptes à la spéculation foncière touristique<ref>{{Harvsp|Renard|janvier-mars 1972|p=72-73|texte=Renard 1972}}.</ref>.

Aussi, la taille des [[commune (France)|commune]]s a pu influer sur la mise en place d’équipements touristiques. Au nord du Talmondais, la vaste commune de [[Saint-Hilaire-de-Talmont]] ({{unité|8645|hectares}}) a freiné les tentatives d’implantations touristiques sur le littoral à la faveur des agriculteurs et des locataires [[Métayage|métayers]], représentant une part non négligeable de la population. Pourtant, plus au sud, dans des communes aux superficies plus réduites comme [[Jard-sur-Mer]], la fixation des [[Station balnéaire en France|stations]] y a été plus aisée<ref name="B175">{{Harvsp|Bouhier|avril-juin 1956|p=175|texte=Bouhier 1956}}.</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp|Renard|janvier-mars 1972|p=76|texte=Renard 1972}}.</ref>. Bien que les petites agglomérations rurales littorales aient prononcé des vœux « [[séparatisme (politique)|séparatistes]] » après la [[Seconde Guerre mondiale]] à Saint-Hilaire-de-Talmont<ref name="B175"/>, un tournant s’est opéré à la fin des [[années 1960]] : avec l’[[exode rural]] et le peuplement de celles-ci, la [[conseil municipal (France)|municipalité]] a souhaité agir à partir de cette époque dans le sens du développement des embryons balnéaires<ref>{{Harvsp|Renard|janvier-mars 1972|p=77|texte=Renard 1972}}.</ref>.

L’[[urbanisation]] précoce des bourgs littoraux a entraîné une disposition anarchique de l’habitat, dispersé en raison de la vente graduelle de parcelles par des petits propriétaires locaux. En plus de risquer de mettre en danger les sites naturels du Talmondais, ce processus tendait à créer un hiatus entre d’une part, des stations balnéaires prospères, et, d’autre part, des exploitations agricoles grignotées par celles-ci et en régression économique<ref>{{Harvsp|Renard|janvier-mars 1972|p=78-79|texte=Renard 1972}}.</ref>.

[[Fichier:Bourgenay Talmont.JPG|vignette|gauche|upright=1.2|Le [[port de plaisance]] de Port-Bourgenay, né dans le cadre du projet-pilote du conseil général.]]

Dans les [[années 1980]], une nouvelle génération de stations balnéaires, envisagée à long terme, a été mise en perspective dans le Talmondais au travers de Port-Bourgenay, à [[Talmont-Saint-Hilaire]]<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=233|texte=« Une nouvelle génération de stations balnéaires ? L’exemple de Port-Bourgenay », Renard 2005}}.</ref>. Le projet, qui associait le [[Conseil départemental de la Vendée|conseil général]], les communes, réunis en [[syndicat mixte]], et le premier aménageur, le Groupe européen d’études et de réalisation (GEER), a été présenté comme exemplaire du point de vue [[Protection de l'environnement|environnemental]] et dans le rapprochement du littoral à l’[[arrière-pays]]<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=234-235|texte=« Une nouvelle génération de stations balnéaires ? L’exemple de Port-Bourgenay », Renard 2005}}.</ref>. Toutefois, alors que l’aménageur originel a été supplanté par le [[Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs|groupe Pierre et vacances]] en 1985, le projet, ralenti, a été couplé à une poussée mal supervisée de constructions de [[lotissement]]s dans le cadre d’un [[Plan d'occupation des sols|plan d’occupation des sols]] (POS) non révisé, remettant en cause l’esprit initial de Port-Bourgenay<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=236|texte=« Une nouvelle génération de stations balnéaires ? L’exemple de Port-Bourgenay », Renard 2005}}.</ref>.

En dépit de la [[loi Littoral]], la constitution de lotissements se poursuit dans le voisinage du linéaire côtier du Talmondais, comme dans le reste du littoral vendéen ; elle est néanmoins arrêtée par la présence de [[forêt domaniale|forêts domaniales]]<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=237|texte=Renard 2005}}.</ref>. Cependant, l’État s’attache à préserver d’autres forêts et les marais de l’urbanisation du territoire en rendant certains espaces non constructibles. Le [[Conservatoire du littoral]] et le conseil général ont acquis, quant à eux, des forêts (celles du Payré, du Veillon et le bois de la Mine)<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=278-279|texte=« Le Talmondais : un petit pays entre terre et mer », Renard 2005}}.</ref>.

En outre, le projet-pilote de Port-Bourgenay a assuré des retombées sur les communes du syndicat mixte par l’établissement de [[Gîte rural|gîte]]s et de sites touristiques : les ruines du [[château de Talmont]], à [[Talmont-Saint-Hilaire]], le Centre archéologique d’initiation et de recherche sur le Néolithique (CAIRN), à [[Saint-Hilaire-la-Forêt]]<ref>« CAIRN : Centre de la Préhistoire », mis à jour le 7 septembre 2015, sur le site de la communauté de communes {{lire en ligne|url=http://www.cc-talmondais.fr/index.php/culture/16-cairn-centre-de-la-prehistoire}}.</ref>, la Folie de Finfarine, à [[Poiroux]]<ref>« Folie de Finfarine », mis à jour le 7 septembre 2015, sur le site de la communauté de communes {{lire en ligne|url=http://www.cc-talmondais.fr/index.php/tourisme/19-folie-de-finfarine}}.</ref>{{etc.}}<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=277|texte=« Le Talmondais : un petit pays entre terre et mer », Renard 2005}}.</ref>. Depuis le début des [[années 2000]], le fait touristique touche également des communes rétro-littorales, dans un rayon de {{unité|20|kilomètres}}<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=239|texte=Renard 2005}}.</ref>.

Le phénomène général induit une profonde recomposition des activités locales : aux activités [[agriculture|agricoles]] et de [[pêche (halieutique)|pêche]] se substituent peu à peu des activités de loisirs, génératrices d’emplois dans le [[Services à la personne en France|service à la personne]], le [[commerce]], et principalement, dans le secteur du [[Bâtiment et travaux publics|bâtiment]]<ref>{{Harvsp|Renard|2005|p=201|texte=« Le tourisme : perturbateur des économies littorales traditionnelles », Renard 2005}}.</ref>.

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|group=Note|taille=30}}

=== Sources ===
* Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui (http://cassini.ehess.fr/), site de l’[[École des hautes études en sciences sociales]] (EHESS), mis à jour en 2007 <br /> <small>Référence notée « Cass. » dans le texte</small>
{{références|group=Cass.|taille=30}}

* Site de l’Institut national de la statistique et des études économiques (http://www.insee.fr/) <br /> <small>Référence notée « Insee » dans le texte</small>
{{références|group=Insee|taille=30}}

=== Références ===
{{Références|taille=30}}

== Annexes ==
=== Bibliographie ===
* {{ouvrage|titre=Les Vendéens et la Mer|sous-titre=De la grande pêche au Vendée Globe|lieu=La Roche-sur-Yon|éditeur=éditions du [[Centre vendéen de recherches historiques|CVRH]]|année=2008|isbn=978-2-911253-37-9|pages totales=743}} (actes du colloque tenu aux [[Les Sables-d'Olonne (commune déléguée)|Sables-d’Olonne]], les 20, 21 et 22 septembre 2007)
* {{ouvrage|prénom1=Jean|nom1=Renard|lien auteur1=Jean Renard (géographe)|titre=La Vendée|sous-titre=Un demi-siècle d’observation d’un géographe|année=2005|lieu=Rennes|éditeur=[[Presses universitaires de Rennes]]|pages totales=308|collection=Espace et territoires|isbn=2-7535-0075-4}}
* {{article|prénom1=Gaston|nom1=Godard|titre=Histoire de la géologie en Talmondais (Vendée, France)|périodique=Le Naturaliste vendéen|numéro=3|passage=13-28|année=2003|éditeur=Les Naturalistes vendéens|lieu=La Chaize-le-Vicomte|issn=1629-9221}}
* {{article|auteur=Roger Renard|titre=Les villes vendéennes, un réseau sous influences ?|périodique=[[Norois]]|numéro=171|titre numéro=Villes moyennes dans l’Arc atlantique|année=1996|lieu=Rennes|passage=671-683}}
* {{article|nom1=Chauvet|prénom1=Alain|titre=Le dynamisme industriel en Vendée|périodique=[[Norois]]|numéro=89|année=1976|lieu=Rennes|passage=73-86}}
* {{article|nom1=Renard|prénom1=Jean|titre=Tourisme balnéaire et structures foncières : l’exemple du littoral vendéen|périodique=[[Norois]]|numéro=73|année=janvier-mars 1972|lieu=Rennes|passage=67-79|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/noroi_0029-182x_1972_num_73_1_3231}}
* {{article|nom1=Bouhier|prénom1=Abel|titre=La fonction balnéaire et le tourisme sur la côte vendéenne, des Sables-d’Olonne à l’anse d’Aiguillon|périodique=[[Norois]]|numéro=10|année=avril-juin 1956|lieu=Rennes|passage=163-190|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/noroi_0029-182x_1956_num_10_1_1122}}

=== Articles connexes ===
* [[Liste des régions naturelles de France]]
* [[Communauté de communes du Talmondais]]

{{Palette|Pays traditionnels de la Vendée}}

{{Portail|géographie|Vendée}}

{{DEFAULTSORT:Talmondais}}
[[Catégorie:Région naturelle dans la Vendée]]