Stephen Archibald

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Stephen Archibald
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 38 ans)
ÉdimbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Stephen Archibald, né le à Édimbourg et mort le à Édimbourg, est un acteur écossais, connu pour son rôle dans la Trilogie Bill Douglas.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le réalisateur Bill Douglas a rencontré Stephen Archibald à un arrêt de bus dans la banlieue d'Édimbourg[1], alors qu'il n'avait que onze ans, et qu'il lui a demandé une cigarette. Il lui fait faire des essais dans la caméra, et il devient le personnage principal de sa trilogie. À l'âge de 13 ans, il paraissait en avoir moins de dix[1].

Pour Helen Crummy, l'actrice qui joue le rôle de l'institutrice dans My Childhood, « Archibald était l'enfant le plus triste qu'elle n'avait jamais vu ». Elle ne l'a jamais vu sourire. « Il ressemblait à un vieil homme dépressif »[2].

Comme son frère dans le film, il est mort prématurément après une vie de violence[3], à seulement 38 ans, l'âge où Douglas a tourné My Childhood[4].

Archibald avait déclaré un jour « J'ai toujours attendu que Bill revienne faire un autre film. Puis il est mort et ma carrière au cinéma était finie. C'était un homme fantastique. Je ne pense pas qu'il y ait des mots pour décrire sa place dans mon cœur »[1].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

C'était un « jeune acteur non professionnel, étonnant de sincérité et de vérité »[5], que Bill Douglas a suivi entre 10 et 18 ans, un peu comme François Truffaut avait suivi Jean-Pierre Léaud. D'ailleurs pour le Nouvel Obs, Stephen Archibald était le « Jean-Pierre Léaud de la banlieue d'Édimbourg »[6]. Le personnage de Jamie, interprété par Stephen Archibald, « impose son profil d’enfant mutique, bouc émissaire de la violence des adultes »[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) The Guardian
  2. (en) « A child in time », sur newstatesman,
  3. Hélène Frappat, « Trilogie Bill Douglas : "My Childhood" ; "My Ain Folk" ; "My Way Home" », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Bruno Icher, « Bill Douglas, Ecosse système », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  5. « La trilogie de Bill Douglas - la critique des films », sur Avoir Alire - aVoir-aLire.com (consulté le ).
  6. a et b « "My Childhood", "My Ain Folk", "My Way Home" : la puissante trilogie néoréaliste de Bill Douglas », sur Nouvel Obs,

Liens externes[modifier | modifier le code]