Spathidiidae
(d'après Kahl, 1930, 1935)
Règne | Chromista |
---|---|
Embranchement | Ciliophora |
Classe | Gymnostomatea |
Ordre | Spathidiida |
Les Spathidiidae sont une famille de Ciliés de la classe des Gymnostomatea et de l’ordre des Spathidiida.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Le nom de la famille vient du genre type Spathidium, dérivé de spath, « spatule, épée à lame large », et de la désinence latine ium « relatif à », en référence à la forme en spatule de cet organisme.
Description[modifier | modifier le code]
Les Spathidiidae ont une forme allongée, arrondie en coupe transversale ; leur extrémité postérieure est angulaire, pointue ou arrondie. La région antérieure du corps se termine de manière caractéristique en une oblique variant entre transversale et longitudinale par rapport à l'axe principal du corps. Il y a toujours une crête apicale ciliée bordée de trichocystes. L'ouverture buccale est une fente située le long de la crête. La ciliation est uniforme sur les deux faces latérales en rangées longitudinales parallèles. Le macronoyau est très variable, souvent allongé, rubané ou moniliforme (en forme de collier). Il y a une unique vacuole contractile terminale. Leur nourriture se compose d'autres ciliés[1].
Répartition[modifier | modifier le code]
Les Spathidiidae sont omniprésents sur toute la surface du globe[2].
Liste des genres[modifier | modifier le code]
Selon GBIF (28 décembre 2022)[2] :
- Apertospathidium
- Apobryophyllum Foissner, 1998
- Apospathidium
- Bryophyllum Kahl, 1931
- Columnospatha
- Cranotheridium Schewiakoff, 1892
- Diceratula Corliss, 1960
- Enchelaria
- Enchelydium
- Epispathidium Foissner, 1984
- Lacerus Jankowski, 1967
- Latispathidium
- Legendrea Fauré-Fremiet, 1908
- Myriokaryon Jankowski, 1973
- Paraspathidium Noland, 1937
- Penardiella Kahl, 1930
- Perispira Stein, 1859
- Semispathidium
- Spathidiella Kahl, 1930
- Spathidiosus Gajewskaja, 1933
- Spathidium Dujardin, 1841 - genre type[3]
- Supraspathidium Foissner & Didier, 1982
- Thysanomorpha Jankowski, 1967
Systématique[modifier | modifier le code]
Le nom valide de ce taxon est Spathidiidae Kahl in Doflein & Reichenow, 1929[2].
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Référence BioLib : Spathidiidae Kahl in Doflein & Reichenow (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Spathidiidae (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Spathidiidae (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Spathidiidae (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Spathidiidae Kahl in Doflein & Reichenow, 1929 (TAXREF) (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Spathidiidae Kahl in Doflein & Reichenow, 1929 (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Spathidiidae Kahl, in Doflein & Reichenow, 1929 (consulté le )
- (en) Référence WoRMS : Spathidiidae Kahl in Doflein & Reichenow, 1929 (+ liste espèces) (consulté le )
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (de) Alfred Kahl (1930). Urtiere oder Protozoa I: Wimpertiere oder Ciliata -- Volume I General Section And Prostomata : lire en ligne
- GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 28 décembre 2022
- F. Dujardin (1841). Histoire naturelle des zoophytes. Infusoires, comprenant la physiologie et la classification de ces animaux, et la manière de les éudier a l'aide du microscope, Libraire Encyclopédique de Roret, Paris, p. 1-684, PI. 1-22