Rue Saint-Laurent (Grenoble)

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Rue Saint-Laurent
Image illustrative de l’article Rue Saint-Laurent (Grenoble)
Rue Saint-Laurent en 2013
Situation
Coordonnées 45° 11′ 42″ nord, 5° 43′ 43″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Ville Grenoble
Quartier(s) Saint Laurent (Grenoble)
Début Place Saint-Laurent
Fin Place de la Cymaise
Morphologie
Type Voie partiellement piétonne
Géolocalisation sur la carte : Grenoble
(Voir situation sur carte : Grenoble)
Rue Saint-Laurent
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Saint-Laurent

La Saint-Laurent est une voie publique de la commune française de Grenoble située dans le quartier Saint-Laurent, un des secteurs les plus anciens et historiques de la ville de Grenoble et le seul à être situé sur la rive droite de l'Isère.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Place de la Cymaise, Montée de Chalemont et rue Saint-Laurent.

Principale rue de son quartier, la rue Saint-Laurent, voie assez étroite et bordée de maisons anciennes[1], est située dans le quartier Saint-Laurent à Grenoble, secteur urbain assez dense, positionné entre l'Isère et les premières pentes du mont Rachais, marqué par le replat du mont Jalla, lequel constitue l'extrémité sud du massif de la Chartreuse. Elle débute quai Perrière et se termine place Saint-Laurent[2].

La voie est située à l'extrémité de la place de la Cymaise, de la montée de Chalemont et de la Passerelle Saint-Laurent, pont uniquement aux piétons et aux cycles et qui permet de rejoindre la rive gauche de l'Isère. Le pont de la citadelle situé à quelques mètres en amont est ouvert à la circulation des véhicules à moteur. La porte Saint-Laurent sur la place du même nom est située à l'autre extrémité de la rue.

Cette rue est encore quelquefois dénommée « la petite Italie » en raison de ses façades colorées de ses constructions et du fait qu'un grand nombre de ses habitants étaient d’origine italienne au début du XXe siècle[3].

Accès[modifier | modifier le code]

À pied[modifier | modifier le code]

Cette voie est ouverte aux cycles et aux piétons et partiellement aux véhicules de tourisme entre la place Saint-Laurent et la rue André-Chevallier.

En voiture[modifier | modifier le code]

Le quai Perrière et le quai de France qui longent l'Isère, en parallèle de cette rue, sont une partie de la route départementale 590 (RD590) qui relie la Porte de France (RD1075) avec la commune de Meylan (RD1090).

En transport en commun[modifier | modifier le code]

La rue Saint-Laurent est desservie directement par plusieurs lignes de bus, mais aussi par la ligne A du réseau de tramway de l'agglomération grenobloise. La station la plus proche est située en centre ville, de l'autre côté de l'Isère et se dénomme Dubedout - Maison du Tourisme.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Église Saint-Laurent.

Cette rue doit son nom à la présence de l'église Saint-Laurent située au début de celle-ci. La première mention écrite de l'église carolingienne Saint-Laurent du IXe siècle remonte au mois de , à l'occasion d'une charte de donation de cet édifice par l'évêque Humbert d'Albon de Gratianopolis aux moines bénédictins de Saint-Chaffre en Velay[4].

Historique[modifier | modifier le code]

La rue Saint-Laurent en 1925.

Antiquité[modifier | modifier le code]

La création de cette rue et du quartier qui l'entoure datent de l’époque gallo-romaine, au temps de Cularo. Un petit faubourg s’était alors développé au pied de la Bastille, sur la rive droite de l’Isère, mais en dehors de l’enceinte romaine entièrement située sur la rive gauche[5].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

À la fin du Xe siècle, le monastère Saint Laurent devient une église paroissiale. La création du faubourg semble donc remonter à cette époque. Le bâti évolue et se transforme selon les usages et les besoins.

Renaissance[modifier | modifier le code]

Le premier hôtel des monnaies de la ville s'installe au n° 97 de la rue Saint-Laurent. On y frappe la monnaie royale entre 1490 et 1732. Par la suite, les ateliers seront transférés rue des Vieux-Jésuites, rebaptisée rue Jean-Jacques-Rousseau durant la révolution française[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Site grenobleavant.e-monsite.com page "Grenoble Saint-Laurent, consulté le 10 août 2021.
  2. Site géoportail, page des cartes IGN
  3. Site vivre-a-grenoble.fr, page sur le quartier Saint-Laurent, consulté le 10 août 2021.
  4. Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349 (Tome 1, Fascicules 1-3), Impr. valentinoise, (lire en ligne), p. 271, Acte no 1627.
  5. Site newdomus.fr, page sur le quartier Saint-Laurent, consulté le 10 août 2021.
  6. Les cours et passages de Grenoble, document de l'office de Tourisme de Grenoble, page 29.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Muller, Grenoble, des rues et des hommes, Grenoble, Éditions Dardelet, 1975 (ISBN 2-900736-01-3)
  • Paul Dreyfus Les Rues de Grenoble : l'histoire illustrée des 815 rue (page 235 à 237) ; éd Glénat, 1992 (ISBN 9782723414340)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]