Roro (ethnie)
Apparence
Les Roros sont un peuple de Papouasie-Nouvelle-Guinée parlant le Roro, langue proche du Mékéo[1].
Description
[modifier | modifier le code]Les Roros sont installés sur la cote sud-est de la Nouvelle-Guinée et sur l'île Yule. Leurs tatouages sont décrits par Jacques et Paule Villeminot dans leur ouvrage sur la Nouvelle-Guinée[2] : « Les femmes Roro de Yule Island, par exemple, ont le corps et le visage entièrement décorés de dessins indélébiles »[3]. Leur art est encore assez peu connu : « L'art de cette région est jusqu'à présent peu connu, et seuls de rares spécimens ont été étudiés »[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Leur village principal est Pinupaka au XIXe siècle lorsque le Père Henri Verjus y débarque avec le Père Couppé et le frère Salvatore le [5]. Le lieu est pratiquement abandonné de nos jours[6].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Émile Durkheim, L'Année sociologique, vol.12, 1913, p. 196-310
- Joseph Guis, André Dupeyrat, La Vie des Papous: côte sud-est de la Nouvelle-Guinée (Roro et Mékéo), Archiconfrérie de N.-D. du Sacré-Coeur, 1936
- Journal de la Société des océanistes, vol.18-20, Musée de l'Homme, 1962, p. 37-40
- Jacques Villeminot, Paule Villeminot, La Nouvelle-Guinée: 700 000 Papous, survivants de la préhistoire, 1966, p. 96
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Journal de la Société des océanistes, vol.18-20, Musée de l'Homme, 1962, p. 39
- Voir bibliographie
- Villeminot, p. 96
- Adrienne Lois Kaeppler, Christian Kaufmann, Douglas Newton, L'art océanien, 1993, p. 599
- Arthur Temple Cadoux, L’apôtre des Papous, Mgr Henri Verjus, Missionnaire du Sacré-Cœur, Évêque de Limyre, Lyon/Paris, Librairie catholique/Emmanuel Vitte, 1931, p. 164
- Papua and New Guinea Villager, vol.1 à 2, 1950, p. 62