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Les '''relations entre la Géorgie et la Chine''' sont les relations étrangères entre la [[Géorgie (pays)|Géorgie]] et la [[Chine|république populaire de Chine]]. Les deux pays ont établi des relations diplomatiques le {{date-|9 juin 1992}}. Les relations bilatérales se sont progressivement développées depuis et se sont principalement concentrées sur la coopération économique. La Chine a une ambassade à [[Tbilissi]] et la Géorgie a une ambassade à [[Pékin]]. En 2017, la Chine était devenue le quatrième partenaire commercial de la Géorgie et le deuxième marché d'exportation du vin géorgien<ref>{{article|titre=China-Georgia Friendship Celebrates the 25th Anniversary of Diplomatic Relations|url=http://georgiatoday.ge/news/6781/China-Georgia-Friendship-Celebrates-the-25th-Anniversary-of-Diplomatic-Relations-----|consulté le=28 novembre 2017|périodique=Georgia Today|date=13 June 2017}}</ref>. La Chine a apprécié l'engagement de la Géorgie en faveur de la [[politique d'une seule Chine]] et a soutenu l'intégrité territoriale de la Géorgie en refusant de reconnaître l'[[République d'Abkhazie|Abkhazie]] et l'[[Ossétie du Sud-Alanie|Ossétie du Sud]].

== Historique ==
Le ''[[Yuan Shi]]'', histoire officielle de la [[dynastie Yuan]] de Chine, relate le sort de la Géorgie en 1252. Cette année-là, le mongol khagan [[Möngke]], qui [[Invasion mongole en Chine|s'étend en Chine]], reconnaît le [[royaume de Géorgie]], qui s'est soumis à la suzeraineté mongole, à [[Berké Khan|Berke]]. ''Chu'ü-erh-chih'', le nom chinois utilisé pour la Géorgie dans le Yuan Shi, est étymologiquement le même que "Géorgie"<ref>Thomas T. Allsen, ''Culture and Conquest in Mongol Eurasia'' (Cambridge University Press, 2001), p. 54.</ref>.

== Liens politiques ==
Les relations Chine-Géorgie sont officiellement établies le {{date-|9 juin 1992}}, lorsque la Chine étend sa reconnaissance diplomatique à la république de Géorgie après la [[Dislocation de l'URSS|dissolution de l'Union soviétique]]. [[Edouard Chevardnadze]], alors chef de l'Etat géorgien, effectue une visite d'Etat en Chine en {{date-|juin 1993}}<ref>{{ouvrage|nom1=Mackerras|prénom1=Colin|titre=The New Cambridge Handbook of Contemporary China|date=2001|éditeur=Cambridge University Press|isbn=0521786746|page=48}}</ref> et signe plusieurs accords, principalement sur la coopération économique et commerciale. [[Mikheil Saakachvili]], président de la Géorgie, effectue une visite officielle en Chine en {{date-|avril 2006}}<ref>{{lien web|titre=Bilateral Relations between Georgia and the People's Republic of China |url=http://china.mfa.gov.ge/index.php?lang_id=ENG&sec_id=552 |éditeur=Ministry of Foreign Affairs of Georgia |consulté le=28 novembre 2017 |archive-url=https://web.archive.org/web/20171201034050/http://china.mfa.gov.ge/index.php?lang_id=ENG&sec_id=552 |archive-date=1 December 2017 }}</ref>.

Les deux pays maintiennent la communication et la coordination au sein des [[Organisation des Nations unies|Nations unies]] et d'autres organisations internationales. La Géorgie maintient sa "politique d'une seule Chine"<ref name="fmprc">{{lien web|titre=China and Georgia |url=http://www.fmprc.gov.cn/mfa_eng/wjb_663304/zzjg_663340/dozys_664276/gjlb_664280/3170_664312/ |éditeur=Ministry of Foreign Affairs of the People's Republic of China |consulté le=28 novembre 2017}}</ref> et ne reconnaît pas [[Taïwan]]. À son tour, la Chine, membre de l'[[Organisation de coopération de Shanghai]] (OCS), refuse de suivre le mouvement de la [[Russie]], un autre membre de l'OCS, lors de la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud séparatistes de la Géorgie au lendemain de la [[Deuxième guerre d'Ossétie du Sud|guerre d'août 2008]], malgré l'appel du [[ministère russe des Affaires étrangères]]. Au lieu de cela, l'OCS publie la Déclaration de Douchambé, appelant toutes les parties à résoudre les "problèmes existants" par la diplomatie. De même, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères exprime l'inquiétude face aux "derniers développements en Ossétie du Sud et en Abkhazie", répondant à la question d'un journaliste concernant la position de la Chine sur la reconnaissance par la Russie des territoires contestés. Selon l'analyste politique Joseph Larsen, "si la Chine ne présente pas d'alternative à l'intégration de l'[[Organisation du traité de l'Atlantique nord|OTAN]] et de l'[[Union européenne|UE]] ... les relations avec la Chine ont le potentiel de compléter la politique étrangère existante de la Géorgie"<ref name="civil1">{{article|nom1=Larsen|prénom1=Joseph|titre=Commentary: Georgia-China relations are about more than economics|url=http://www.civil.ge/eng/article.php?id=30514|consulté le=28 novembre 2017|périodique=Civil Georgia|date=12 October 2017}}</ref>.

== Liens économiques ==
Les liens économiques bilatéraux s'élargissent progressivement depuis 1992 et connaissent une nouvelle croissance à partir de 2010, alors que l'économie géorgienne se remet de la guerre de 2008. La Chine considère la Géorgie comme faisant partie de la [[Nouvelle route de la soie]], un projet qu'elle lance en 2013 pour "raccourcir la distance entre la Chine et l'Europe" grâce à des infrastructures améliorées<ref name="civil1" />{{,}}<ref>{{article|titre=Georgian PM: "Today Georgia-China relations are stronger than ever"|url=http://agenda.ge/news/81087/eng|consulté le=28 novembre 2017|périodique=Agenda.ge|date=9 June 2017}}</ref>. En 2014, la Chine représente 217,94 millions de dollars d'[[Investissement direct à l'étranger|investissements directs étrangers]] en Géorgie, la plaçant au quatrième rang après l'[[Azerbaïdjan]], les [[Pays-Bas]] et les [[États-Unis]]. Un certain nombre d'entreprises chinoises lancent des opérations majeures en Géorgie. Le groupe chinois Hualing, principalement axé sur la construction et la gestion d'hôtels et de centres commerciaux, est le plus grand investisseur étranger de Géorgie en 2017. Certains des projets de la société en Géorgie comprennent une [[Zone franche|zone industrielle franche]] à [[Koutaïssi]], la deuxième plus grande ville de Géorgie, et une grande résidence et un complexe commercial dans une banlieue de la capitale [[Tbilissi]]. En {{date-|janvier 2017}}, le CEFC China Energy accepte d'acheter 75% des parts de la zone industrielle franche de [[Poti]], sur la côte géorgienne de la [[mer Noire]]. Le principal produit d'exportation de la Géorgie vers la Chine est le vin, qui représente 5 299 820 bouteilles en 2016, soit près du double de la quantité exportée l'année précédente<ref name="diplomat">{{article|nom1=Larsen|prénom1=Joseph|titre=Georgia: The Black Sea Hub for China's 'Belt and Road'|url=https://thediplomat.com/2017/05/georgia-the-black-sea-hub-for-chinas-belt-and-road/|périodique=The Diplomat|consulté le=28 novembre 2017|date=3 May 2017}}</ref>. Le {{date-|13 mai 2017}}, la Géorgie et la Chine signent un accord de libre-échange<ref>{{article|titre=Georgia, China sign historic Free Trade Agreement|url=http://agenda.ge/news/79386/eng|consulté le=14 mai 2017|périodique=Agenda.ge|date=28 November 2017}}</ref>.

== Voir aussi ==

* [[Politique étrangère de la république populaire de Chine]]
* [[Politique étrangère de la Géorgie]]

== Notes et références ==
{{Références}}
{{Traduction/Référence|lang1=en|art1=China–Georgia relations|id1=968548190}}

{{Palette|Politique étrangère chinoise|Politique étrangère géorgienne}}
{{Portail|relations internationales|Géorgie|Chine}}

[[Catégorie:Relations bilatérales de la Chine|Géorgie]]
[[Catégorie:Relations bilatérales de la Géorgie|Chine]]